Hollande soutient Michèle
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mercredi 30 mai 2007 François Hollande soutient Michèle DelaunayPar Le Webmestre, mercredi 30 mai 2007 à 23:45 dans Vidéoblog Hollande soutient Michèle Vidéo envoyée par partisocialiste33 Au cours d'une manifestation du R.E.S.FPar Le Webmestre, mercredi 30 mai 2007 à 18:22 dans Journal R.E.S.F : Delaunay Vidéo envoyée par partisocialiste33 Humour au quatrième degré ou cynisme au tout premier ?Par Michèle Delaunay, mercredi 30 mai 2007 à 14:23 dans Journal Présentation à la presse ce matin de notre comitié de soutien : Alain Rousset, Gilles Savary, Catherine Lalumière, Michel Mendes France, Denise Escarpit, Allain Glykos, Paul Leuquet, la fine fleur des chercheurs Bordelais, de grands Universitaires, des collègues hospitaliers, des responsables associatifs dont le rôle est et a été décisif à Bordeaux, deux cent Bordelais en tout cas réunis en quelques jours par Bertrand Bloch en raison de l'importance de notre enjeu ;.. Un seul journaliste présent : l'agence France-Presse. Réponse à notre invitation de nos grands media régionaux "Alain Juppé n'a pas de comité de soutien, ce serait trop déséquilibré en votre faveur si nous étions présents". Comble du cynisme, au regard des pages et des heures quotidiennes d'antenne du candidat de l'UMP . Moins important, mais traduisant le même manque de respect des citoyens. Je me suis étonnée dans ce blog que la liste des candidats de la deuxième circonscription commence par Alain Juppé : il n'est pas le candidat sortant, son nom ne le met pas en tête de l'ordre alphabétique... Un Bordelais , qui est venu m'apporter la réponse (écrite) aujourd'hui, a interrogé la rédaction : nous avons publié cette liste dans l'ordre alphabétique des prénoms. Ils ont dû chercher un moment pour trouver cette raison ! Sans toutefois aller jusqu'aux prénoms suivants de la liste : si Alain commence bien par un A, Michèle (Delaunay), 2ème position commence par un M, et Jacques (Colombier), 3ème position par un J... On a d'abord envie de rire, mais tout de suite après de vômir. mardi 29 mai 2007 Vlog 5 : En campagne...Par Le Webmestre, mardi 29 mai 2007 à 22:25 dans Vidéoblog vlog 5 Vidéo envoyée par partisocialiste33 Alain Rousset sotient Michèle DelaunayPar Le Webmestre, mardi 29 mai 2007 à 18:31 dans Vidéoblog Rousset / Delaunay Vidéo envoyée par partisocialiste33 Voter fortement, largement, utilement !Par Michèle Delaunay, mardi 29 mai 2007 à 08:29 dans Journal C'est vrai, nous le regrettons, Pierre Hurmic a choisi de partir seul malgré le caractère décisif de l'enjeu national et local. Et tandis que, dans une situation beaucoup moins tendue, le PS, très largement majoritaire sur son territoire, le soutient. Le vote du premier tour sera décisif : si le résultat montre que la victoire est crédible, la mobilisation au second sera forte, tous les médias seront sur le terrain, obligés à un certain équilibre et nous pourrons l'emporter. Ne nous laissons pas voler notre vote des présidentielles : votons fortement, largement et utilement ! Plus que jamais : soyons unis ! lundi 28 mai 2007 Le président du Mouvement des Jeunes Socialistes soutient Michèle DelaunayPar Le Webmestre, lundi 28 mai 2007 à 15:13 dans Vidéoblog Razzye Hammadi soutient Michèle Vidéo envoyée par partisocialiste33 Le moratoire du moratoirePar Michèle Delaunay, lundi 28 mai 2007 à 09:28 dans Journal Dans leur absolue frénésie de mesures électoralistes, les ministres se prennent quand même un peu les pattes. Un jour ils sont pour l'hôpital, un jour contre les radars*, le troisième pour un moratoire sur les OGM... Le moratoire justement a fait long feu. Sitôt annoncé par Alain Juppé, sitôt remis dans sa boite. Désavoué par les services et alors que la mesure est urgente si on veut qu'elle ait un effet puisqu'on est entrain de planter les semences d'OGM. Non, on revient en arrière et on annonce, sans sourciller d'avantage que ce sera peut-être pour l'an prochain, ou celui d'après. La sémantique en voit de dures : après le vrai faux suppléant, voici le moratoire du moratoire ... Pendant ce temps, les semences poussent, et les électeurs gobent.
dimanche 27 mai 2007 Fillon corrige le tirPar Michèle Delaunay, dimanche 27 mai 2007 à 15:43 dans Brèves Nouvelle déclaration de François Fillon. "Les ministres devront, sauf exception, avoir été réélus parlementaires pour demeurer à leur poste". Tiens, tiens... A mon avis, ce François-là a examiné le comité de soutien que vous êtes entrain de composer.. Merci à tous d'être là !Par Michèle Delaunay, dimanche 27 mai 2007 à 09:13 dans Journal Bertrand Bloch et Hélène Coussy ont pris l'initiative de réunir autour d'eux un comité de soutien à ma candidature dans la deuxième circonscription de Bordeaux. L'enjeu y est vous le savez considérable : c'est celui de l'équilibre des pouvoirs, en France comme à Bordeaux. C'est celui, eu égard au vote du deuxième tour des présidentielles, de la liberté d'esprit devant la surface médiatique et la personnalité du candidat de l'UMP. Je le dis simplement : voutre soutien m'est précieux. Vous pouvez consulter la liste des premiers signataires et adhérer en ligne en cliquant sur le joli petit pavé orange en haut et à gauche de la page d'accueil. Merci à Bertrand et à Hélène. Merci à vous tous de votre soutien et de votre présence à nos côtés. samedi 26 mai 2007 Vlog 4Par Le Webmestre, samedi 26 mai 2007 à 22:58 dans Vidéoblog Delaunay VLOG4 Vidéo envoyée par partisocialiste33 Le développement durable façon UMP'Par Michèle Delaunay, samedi 26 mai 2007 à 16:16 dans Journal Bercy. Le clou final du grand jogging médiatique pré-législatif de l'UMP. Sur une scène immense et un faisceau convergents de projecteurs bleu-blanc-rouge, Nicolas Sarkozy. Derrière lui, un fond de ciel bleu avec un soleil levant qui monte progressivement autour de sa tête, façon vierge à l'enfant dans les tableaux de la renaissance. A sa droite et à sa gauche, en contrebas toutefois, les ministres et les hautes personnalités du régime, représentatives de la conception UMP' du développement durable. Alain Juppé, bien sûr, lui aussi bénéficiant d'une légère auréole en sa qualité de nouveau converti. Près de lui, Arnaud Lagardère, Martin Bouygues, Bernard Arnaud, François Pinault, Vincent Bolloré, Patric Lelay de TF1 (celui qui a dit que son métier était de faire que les "cerveaux soient vacants et prêts à consommer un maximum de Coca-Cola") et ce jeune ex-directeur de cab' de Sarkozy qu'on a dépêché pour le seconder Tous prennent la parole, décrivent le modèle de société du Grand Ecologiste... Qui pour la culture, qui pour les transports fluviaux et maritimes (Bolloré évidemment), qui pour la solidarité.... Une sorte d'enchantement gagne les 50 000 personnes venues du monde entier. Monaco, Liechtenstein, Luxembourg, venus par jets spéciaux, tous les grands pays fiscalement avancés, sont représentés. Tout d'un coup, d'une bouche de métro, sortent trois sauvages, peau colorée, cheveux hirsutes, vêtement hâtif, mi-peaux de bête, mi-vieux sacs de récup', et chacun un gros carnet dans la main. Le service d'ordre se précipite. Même les journalistes accourent et interrogent : - Ben, à vrai dire, c'est pas tellement que ça nous amuse ! Mais avec ce que vous proposez, vous allez pas tarder à disparaître. Alors on est venus, pour prendre des notes et pour porter témoignage !" vendredi 25 mai 2007 Vlog 3 : Après un conseil de CUBPar Le Webmestre, vendredi 25 mai 2007 à 22:54 dans Vidéoblog Delaunay: vlog 3 Vidéo envoyée par partisocialiste33 Vlog 2 : Capucins le 24 maiPar Le Webmestre, vendredi 25 mai 2007 à 01:52 dans Vidéoblog jeudi 24 mai 2007 Grave comme une voix et comme la brièveté des jours qui restentPar Michèle Delaunay, jeudi 24 mai 2007 à 21:22 dans Journal Gravité de François Hollande hier soir au Palais des Congrès. Que la presse n'a pas su entendre, me semble-t-il. C'est vrai ce ne fût pas le délire des jours de liesse. Et comment aurait-il pu en être ainsi ? Nous avons été battus aux élections présidentielles. Ce n'est pas un motif d'enthousiasme délirant. Sarkozy et ses ministres font actuellement un jogging médiatique, ici pour l'hôpital, là contre les radars sur les routes... Qui peut être contre l'hôpital, pour les radars, surtout quand il s'est fait prendre...? Mais nous ne sommes pas gogos à ce point de ne pas savoir que dans la torpeur du mois d'août la facture, les factures vont tomber. "Vous avez voté au printemps ? Eh bien, payez maintenant !" On reconnaitra-là une version sarkozienne de "la cigale et la fourmis". "Vous avez chanté tout l'été, et bien dansez maintenant ?" Je me suis laissée entrainer. La Fontaine fait partie de mes vieux, très vieux amis disparus. Je ne résiste pas à parler d'eux. Ton de gravité donc hier soir, au Lac, dans ce palais des congrès perdu au milieu des Hôtels Accor, du casino Barrière-Accor... On en a presque le coeur soulevé chaque fois qu'on y va. François a exprimé les enjeux de ce vote, dans moins de quinze jours, si brefs, si vite venus, si vite conclus. Dans quinze jours, le dernier grand rendez-vous démocratique national, capable de décider du gouvernement et de sa politique. De quoi retenir un peu son souffle. Il a parlé longuement de Bordeaux, et de notre responsabilité plus grande encore. J'en avais le coeur serré. C'est tellement important, les forces contraires sont si fortes... Soyons libres. Libres du pouvoir médiatique, des trois pages quotidiennes dans tous les journaux sur Alain Juppé, du numéro spécial du Point, après celui de "l'express", libres envers les comportements de l'UMP, le Sarko-show pré-présidentiel.. Libres.. mercredi 23 mai 2007 Ce soir, tous au lac !Par Michèle Delaunay, mercredi 23 mai 2007 à 08:47 dans Journal Ce soir à 19 heures, montrons que nous sommes unis et forts (tiens, j'ai déjà entendu ça quelque part...) autour de François Hollande, pour notre premier meeting national de campagne législative. (Palais des Congrès, quartier du lac à Bordeaux) mardi 22 mai 2007 Appel à la mobilisation générale !Par Michèle Delaunay, mardi 22 mai 2007 à 08:25 dans Journal Le gouvernement sera remanié et élargi après les législatives. La pseudo-ouverture risque de faire long feu. L'Elysée laisse entendre par ailleurs que les ministres se présentant aux législatives qui ne seraient pas réélus risquent d'être éconduits. Ces ministres ne sont pas les moindres : Fillon, MAM et Juppé. Manière de leur dire peut-être qu'ils feraient mieux d'être au travail à Paris. La conséquence pour nous est que tout sera fait, tout, pour qu'Alain Juppé obtienne sa réélection d'un jour. Nous le savions mais cela est seulement encore un peu évident et plus dur. Ne nous laissons pas voler le résultat des Présidentielles . A Bordeaux, et plus encore dans la deuxième circonscription, les électeurs ont porté la gauche en tête. Nous devons nous y maintenir. Mobilisons-nous aussi formidablement que la droite est capable de le faire dans cette ville ! dimanche 20 mai 2007 Besson et les bergeronnettesPar Michèle Delaunay, dimanche 20 mai 2007 à 21:28 dans Journal Au delà de ma fenêtre, une mémorable engueulade d'oiseaux. Bergeronnettes, loriots, mésanges bleues, je ne sais pas tous les reconnaître, bien que je les classe tous parmi mes amis, quels que soient leurs dossards, jaune et noir pour les uns, bruns et jaunes pour les autres, bleus et gris pour les troisièmes... C'est d'un tout autre sujet que je voulais parler quand ce concert s'est manifesté. En y réfléchissant bien, il n'est pas sans rapport avec ce que je voulais raconter. Je ne connais pas Eric Besson, je n'ai pas lu son livre hâtif, écrit sans doute en quelques jours par une équipe éditoriale où il a été pour peu de choses. Objectivement, si l'on faisait de la politique de ce début de XXIème siècle en France une tragédie classique, il aurait la figure du traître. Ce qui m'a choqué d'abord et surtout, c'est que Nicolas Sarkozy l'ait exposé sur la tribune de ses meetings électoraux, comme Cesar exposait ses proies de guerre. Cela m'a fait mal, tout simplement mal. Que maintenant Nicolas Sarkozy ait récompensé son attitude d'un ministère de la prospective et de je ne sais quoi, ne me parait pas moins grave : pourquoi ne pas faire aussi un ministère de la délation et d'autres attitudes qui ne sont pas mes favorites ? Peut-être suis-je un peu dure, peu amie du cynisme et, finallement, d'un certain mépris des Français ? La plumée que se passent actuellement mes loriots et mes bergeronnettes m'influencent certainement. Il parait qu'un humoriste a dit "mieux vaut qu'il ait le ministère de la prospective, la rétrospective n'aurait grandi ni l'un ni l'autre (Besson ni Sarko) !". Je suis plus acariâtre que la moyenne : la récompense du traître, au temps de Racine, comme au temps de César, aurait fait fuir les foules. Comment, pourquoi, est-ce possible aujourd'hui ? Fin du concert sous ma fenêtre. Mes chanteurs sont partir voir ailleurs. Petit détail... et liste complète des candidats de la deuxième circonscriptionPar Michèle Delaunay, dimanche 20 mai 2007 à 17:18 dans Journal Dans la livraison d'hier 19 mai de "Sud-Ouest", la liste des candidats aux élections législatives. Pour la deuxième circonscription de Bordeaux, le premier nom est Alain Juppé, sans raison d'alphabet, pas non plus parce qu'il est le député sortant (c'est Hugues Martin) ... Simplement, les préséances, ou la préférence, du journaliste. Il n'en est pas moins vrai que cela induit un ordre dans l'esprit du lecteur. L'ordre de l'alphabet aurait été opportun. C'est celui que je choisis en tous cas pour vous donner la liste complète des candidats : Alfandari (UDF) Bichindarritz (LCR) Bugeau (DVD) Colombier (FN) Delaunay (PS, PRG) Dorey (div) Dupont (LO) Guinard (Modem) Hurmic (verts) Juppé (UMP) Lozano (DVG) Lacube (Div) Vilmont (mouv antilibéral) Treize candidats donc : et seulement quatre femmes (Dorey, Lozano, Vilmont et moi) (7/12 dans la première circonscription) Soyons unis, soyons forts... Le premier tour décidera des chances du second ! samedi 19 mai 2007 Maître et serviteursPar Michèle Delaunay, samedi 19 mai 2007 à 08:32 dans Journal A la radio (France-info et ce matin France bleue Gironde), le beau lapsus d'Alain Juppé qui assure pouvoir demeurer maître -au lieu de maire- de Bordeaux. Malgré la référence biblique, il n'est pas certains que les Bordelais voudront en demeurer serviteurs. Au passage, et comme explication de la nécessité de sa double fonction locale et nationale, il ajoute "j'ai l'habitude de dire qu'il faut penser local pour agir global". Ou l'inverse.. L'idée n'est évidemment pas d'Alain Juppé, mais du Pr René Dubos. On l'attribue souvent par erreur à Jacques Ellul qui aimait à la citer ("Penser globalement, agir localement). C'est décidément très Sarkozien de pêcher ses références à tout va, et plutôt chez les autres. vendredi 18 mai 2007 La passion durable d'Alain JuppéPar Michèle Delaunay, vendredi 18 mai 2007 à 23:10 dans Journal J'ai appris la composition du gouvernement "sur le terrain", à la Benauge, dans un café où nous nous retrouvions avant d'aller à la rencontre des ? . Je ne sais pas comment s'appellent les habitants de la Benauge, et je demande de l'aide à qui le sait ! Ce n'est pas l'important ce soir. On avait beau être informés, savoir depuis longtemps qu'Alain Juppé aurait un poste clef et sans doute celui-là (numéro deux du gouvernement, ministre d'Etat, chargé de l'Ecologie, du Développement et de l'aménagement durables"), difficile de ne pas rester saisis par la dissociation entre son discours d'il y a moins de six mois, lors de l'élection municipale anticipée, et ce rapide retour aux affaires parisiennes. Mon billet d'hier ("la passion de Bordeaux") était prémonitoire. J'ai encore sur mon bureau le numéro de "Bordeaux magazine" que j'évoquais. Que n'avons-nous entendu pendant cette campagne : je veux me consacrer à "ma" ville, être maire de Bordeaux est toute mon ambition. Pendant le temps même de la campagne municipale, Alain Juppé rendait visite à Nicolas Sarkozy et négociait son ralliement. Sa "passion de Bordeaux" n'était qu'une passade, qu'un Bordelais sur sept a entérinée en l'élisant. Voici le texte du communiqué que j'ai adressé à la presse depuis la table de café de la Benauge : Nous sommes aujourd'hui renseignés sur la contrepartie ministérielle au ralliement d'Alain Juppé à Nicolas Sarkozy Sa nomination nous instruit aussi sur la nature de sa candidature aux élections législatives dans la 2ème circonscription de Bordeaux : servir de tuteur à Hugues Martin, vrai candidat et faux suppléant, mais aussi contourner la loi qui stipule qu'un suppléant remplace le candidat déclaré en cas d'empêchement majeur et imprévu. Ce poste ministériel est sans doute majeur dans la carrière d'Alain Juppé, mais il est tout sauf imprévu. Six mois seulement après le scrutin municipal anticipé, "la passion de Bordeaux", l'affichage de vouloir demeurer au milieu des Bordelais et se consacrer à leur service, sa nomination démontre que la seule passion durable d'Alain Juppé est sa carrière nationale. Les Bordelais, le scrutin démocratique, sont une fois encore utilisés à son gré et à sa convenance personnelle." jeudi 17 mai 2007 "La passion de Bordeaux"Par Michèle Delaunay, jeudi 17 mai 2007 à 22:03 dans Brèves Ce soir, dans une brève furie de rangement en direction de la poubelle, je tombe sur la livraison de novembre 2006 de "Bordeaux magazine", le magazine municipal. On ne conserve jamais assez les vieux documents : ils sont toujours plein d'enseignements. Dans ce numéro de novembre donc "Alain Juppé parle avec passion de ses engagements". "La passion de Bordeaux", dit-il.. Ce fût en effet le thême de sa campagne municipale, et on se souvient du très seyant T-shirt décoré d'un coeur vert "Bordeaux à coeur" dont ont été emballés tous ses colistiers. La passion est bien souvent un état éphémère... Moins de six mois ont passé, Alain Juppé retrouve sa "passion durable", qui n'est pas le développement du même nom, mais le pouvoir à Paris. Vice-premier ministre vaut mieux que vertu-premier Bordelais. mercredi 16 mai 2007 Il n'y a qu'un Rassemblement, c'est l'équillibre des pouvoirsPar Michèle Delaunay, mercredi 16 mai 2007 à 13:46 dans Journal Nicolas Sarkozy a raison : il faut rassembler les forces de la France. Pour cela, il n'y a qu'une manière digne : c'est d'équilibrer les pouvoirs. Oui, à des ministres de gauche, dans un gouvernement de gauche et d'ouverture, pour faire une politique de responsabilité et de prise en compte de chacun. Cela est possible en assurant à l'Assemblée Nationale une majorité de gauche. Pourquoi, dans son discours d'investiture, que je viens d'écouter en partie dans ma voiture, ne pense-t-il au Rassemblement que sous la forme du débauchage et du ralliement ? Pourquoi, lui qui prétend respecter l'identité et l'histoire de ceux qu'il contacte dans cette période d'incertitude, n'envisage-t-il pas qu'ils puissent rallier le gouvernement par la grande porte, celle du suffrage démocratique ? Plus que jamais : soyons forts et soyons fiers ! mardi 15 mai 2007 Mise en scènePar Michèle Delaunay, mardi 15 mai 2007 à 13:49 dans Brèves Nouvelle "brève". Mon emploi du temps étant ce qu'il est, j'aurais dû appeler cette rubrique "express". Première phrase de l'article de première page du "Monde" en date du 15 mai : "Nicolas Sarkozy met en scène l'ouverture de son gouvernement à des personnalités de gauche". Tout est dit. Nicolas Sarkozy se moque comme une guigne de la moindre parcelle de politique de gauche dans celle qu'il compte mener, en pur bêton Bouygues, garanti à la droite de la droite. Au contraire, il ne lui déplait pas d'enfoncer des coins dans notre groupe, de tenter de discréditer quelques unes de nos personnalités. Nous ne pouvons pas revendiquer le béton Bouygues. Bouygues, Forgeard, Bolloré, dans le désordre, sont les chevilles patronales (à l'opposé des chevilles ouvrières) du système Sarkozy. Mais nous devons revendiquer la cohérence, qui n'exclut pas des convergences avec des personnalités cherchant l'air là où il souffle (à gauche). Pas avec le gouvernement de Nicolas Sarkozy. Grave, doublement gravePar Michèle Delaunay, mardi 15 mai 2007 à 12:45 dans Brèves Encore une "brève" mais sur un sujet doublement grave. Cecilia Sarkozy ne s'est pas dérangée pour voter. Tout sauf un exemple de la part de celle qui est devenue l'épouse du Président de la République. Quasi silence médiatique. On apprend aujourd'hui que des pressions se sont éxercées. C'est beaucoup plus grave encore. Il n'est plus excessif de dire que notre démocratie est menacée. Plus que jamais : soyons libres, et soyons assez forts pour montrer combien cela est nécessaire aujourd'huI lundi 14 mai 2007 ça commence !Par Michèle Delaunay, lundi 14 mai 2007 à 18:00 dans Journal Une nouvelle jolie histoire, strictement vraie. Ce matin, dès 8 heures, affluence de candidats à la Préfecture, pour déposer nos dossiers en vue des élections législatives. Un formulaire nous attendait, à remplir avec le plus grand soin. Nom, âge, qualité... et affiliation à un parti. Une longue liste d'une vingtaine de partis différents suivait, disposée en deux colonnes. Un grand choix, du plus grand jusqu'au plus petit, dans lequel malgré deux lectures successives, je ne trouve pas le parti socialiste. J'interroge la personne très aimable qui me faisait remplir le formulaire : Je m'étonne un peu quand même que le Parti Socialiste, qui n'est pas le plus petit, ne soit pas mentionné dans le document officiel Changer de nom ?!?!?... J'explique que ce nom est fort ancien, chargé d'histoire et que nous y sommes très attachés. C'est quand même autre chose et autrement signifiant, Parti Socialiste, qu'UMP, RPR, CPNT, et autres sigles que l'on change tous les quatre matins. Bonne enfant, je ne veux voir dans cet oubli qu'une erreur administrative ! Juste une blague !Par Michèle Delaunay, lundi 14 mai 2007 à 13:29 dans Journal On parle beaucoup de ministres de gauches dans le gouvernement Sarkozy. Les UMP' commencent à s'inquiéter : que va-t-il leur rester ? En réalité il ne s'agit que de contacts. Je rejoins mon équipe ce matin "Vous savez quoi ? Nicolas m'a appelée hier soir, pour me proposer d'aller à la santé.. . J'ai dit "non" tout de suite, pas besoin de réfléchir..." Le plus morpion de l'équipe a doublé ma blague en répondant : "T'as rien compris, te connaissant, c'est pas au ministère qu'il voulait t'envoyer, mais à la prison !" Finallement, c'est assez juste. dimanche 13 mai 2007 Petite HaltePar Michèle Delaunay, dimanche 13 mai 2007 à 09:49 dans Journal Matin lumineux et tendre, heures comptées. Un orage est annoncé pour l'après-midi, une manifestation publique aussi où je dois remettre des coupes à de jeunes footballeurs. Je savoure dans le silence, fenêtres ouvertes, cette halte. De tous petits bruits : pépiements d'oiseaux et trottin du clavier de mon ordinateur. C'est comme une conversation, un chuchotement complice. samedi 12 mai 2007 Lettre aux jeunes qui ont voté pour la première foisPar Michèle Delaunay, samedi 12 mai 2007 à 16:37 dans L'invité du blog L'invité du blog est aujourd'hui, Allain Glykos, écrivain "C'est l'histoire d'un mec qui croyait avoir gagné.." Pique-nique Toussaint LouverturePar Michèle Delaunay, samedi 12 mai 2007 à 08:53 dans Journal Il fait un peu gris, mais ça va se lever ... Vous êtes tous invités (avec votre panier !) au pique-nique Toussaint Louverture, aujourd'hui samedi, quai de Queyries, autour de la statue de Toussaint (12 h 30) A tout à l'heure ! vendredi 11 mai 2007 Rendez-vous le 15 mai au bar "Le Nansouty"Par Michèle Delaunay, vendredi 11 mai 2007 à 01:34 dans Journal jeudi 10 mai 2007 Nous sommes tous métisPar Michèle Delaunay, jeudi 10 mai 2007 à 23:14 dans Journal C'est une phrase de Karfa Diallo, et il en avait le thême d'une manifestation de mémoire et d'une exposition. Cela m'avait paru très profond : il ne s'agissait pas de revendiquer une appartenance, un passé, mais de se situer au contraire dans une communauté de mémoire et de démarche. Pour moi, c'est aussi le sens des cérémonies à la mémoire de la traite des noirs. Il y en a eu deux ce matin, ce qui parait la négation de ce que je viens de dire : comment cette histoire tragique, éminemment douloureuse, peut-elle être un sujet de séparation. Comment peut-il y avoir des gens qui se souviennent bien et d'autres mal ? Karfa n'a pas été convié à la cérémonie officielle du 10 mai à Bordeaux et une autre a été organisée, à quelques pas de la plaque (de modeste dimension) incrustée l'an dernier entre les pierres du quai des Chartrons. Avec de nombreux élus de gauche, nous avons assisté aux deux cérémonies. Celle de Karfa s'est déroulée autour de deux oeuvres éphémères de Françoise Heilmann-Pascall. Cette artiste (par ailleurs élue "scientifique de l'année" lors de la soirée des talents à Bordeaux) avait imaginé une longue chaîne, retenue au sol par un boulet, d'où montaient vers le ciel, retenus par un fil ténu et mobile, des ballons blancs et noirs. Sur les uns étaient écrit "mémoire", sur les autres "oubli". Et le vent les faisait s'entrechoquer entre eux. Très finement, les ballons noirs portaient le mot "oubli" et les ballons blancs "mémoire"... Nous allons voir que la longue chaine n'avait pas fini son office symbolique... Poèmes lus, intermédes musicaux poignants, discours de Karfa, la cérémonie s'est terminée par un lancer de gerbe et de tulipes blanches dans le fleuve. Aussitôt a commencé la cérémonie "officielle" à quelques mètres de là. Discours d'Hugues Martin, dépot de gerbe à côté de la plaque fichée dans le sol l'an dernier. Françoise Heilmann m'a proposé de prendre chacune à un bout la longue chaine et les ballons de la première cérémonie et de la porter vers la cérémonie officielle. J'ai préféré que ce soit un ami africain qui le fasse avec elle et nous avons porté tous ensemble son oeuvre d'art éphémère au devant du choeur qui avait entamé des chants après le discours municipal. La chaîne était nouée si j'ose dire, ou plutôt ce qui fût la chaîne de l'esclavage et du joug, était devenu la chaîne d'union, et les ballons pouvaient jouer gaiement dans le vent et s'élever vers le ciel. mercredi 9 mai 2007 "Ils ont tout à perdre, nous avons tout à gagner !"Par Michèle Delaunay, mercredi 9 mai 2007 à 14:11 dans Journal Dans le couloir de l'hôpital, dans la rue, on m'aborde pour me parler de l'espoir que suscite le résultat de Bordeaux. Et aussi du tandem Juppé-Martin : tout le monde comprend la supercherie, et le rôle de faire-valoir de Juppé qui sera ministre le lendemain (ou la veille). Beaucoup de remarques d'une grande sagesse sur ce besoin d'équilibre à Bordeaux se concrétise enfin. Je veux noter tout de suite la remarque la plus percutante, venue d'un militant syndicaliste qui n'est pas au PS "Ils ont tout à perdre, nous avons tout à gagner !" Superbe ! mardi 8 mai 2007 Tout simplement terrifiant.Par Michèle Delaunay, mardi 8 mai 2007 à 20:29 dans Journal Deux enfants de huit et onze ans sous le coup d'un prélèvement ADN qui les marquera pour 40 ans à la suite d' un vol de joujoux dans un super marché. Cette information m'a tellement terrifiée que je cite in extenso l'article de Libération en date du 8 mai. "Un Etat modeste et impartial", acte IPar Michèle Delaunay, mardi 8 mai 2007 à 19:09 dans Brèves A peine 48 heures, et déjà ivre de pouvoir jusqu'à la stupidité ! L'ostentatoire "retraite" de Nicolas Sarkozy sur le yacht de Vincent Bolloré est une offense non seulement à l'image que nous avons -et que l'on doit avoir- de la plus haute fonction de l'Etat, mais aussi de la simple intelligence politique. "Je prendrai une courte retraite après l'élection pour habiter pleinement la fonction de Président de la République". Il y entre en tous cas par une très petite porte, toute dorée qu'elle soit. lundi 7 mai 2007 La députation de droit divinPar Michèle Delaunay, lundi 7 mai 2007 à 22:13 dans Journal Cassandre 2 l'annonçait dans ce blog (en commentaire du billet précédent) bien avant la déclaration, cet après-midi, de Juppé-Martin. On le sentait venir en effet hier soir à la mairie, après l'annonce des résultats de la gauche à Bordeaux, mais on n'osait pas y croire tellement c'était gros.. Ils l'ont fait ! Alain Juppé, assuré d'un poste ministériel quasi-immédiat (sans lequel il ne se serait pas rallié), Hugues Martin trop craintif pour affronter le scrutin sans le manteau d'un plus grand, se présenteront donc tous les deux dans la deuxième circonscription de Bordeaux. Alain Juppé, candidat, Hugues Martin, suppléant. Quelle farce ! Le premier, candidat d'un jour, asssuré de son parachute doré du lendemain, le second candidat éternellement suppléant, génétiquement suppléant, même si, en cas de victoire, il est assuré de remporter le siège ! Après la vraie fausse candidature de l'intérimaire de quelques mois aux législatives de 2004, la fausse vraie démission de la majorité municipale pour permettre l'élection par un Bordelais sur 7 de l'ancien toujours présent maire de Bordeaux, les citoyens de notre ville accepteront-ils cette nouvelle mascarade ? Un suppléant est une personnalité qui s'engage, en cas d'empêchement majeur et imprévu, à remplacer l'élu dans son poste le député. Ce n'est pas un trafic de postes, un arrangement de plus, après bien des hypothèses (Juppé sur la première pour recycler Chantal Bourragué comme sénateur et tant d'autres versions du même cinéma arrangé par une UMP qui se sent encore propriétaire de notre ville). Jusqu'à quel point pourra-t-on trafiquer la démocratie, arranger lois et réglements pour convenance personnelle, et violer ce qui compte au moins autant pour nous que la loi : l'esprit des lois ? Bordeaux bouge !Par Michèle Delaunay, lundi 7 mai 2007 à 10:04 dans Journal Encore une fois, merci et bravo aux Bordelais qui ont confirmé et amplifié les résultats du premier tour : Premier canton (Baccalan) Deuxième canton (Grand Parc-jardin public) Troisième (centre ville) Quatrième : (du fleuve à Saint Augustin) Cinquième : Sixième : Septième : Huitième (Caudéran) : Ville de Bordeaux Deuxième circonscription (3ème+4ème+5ème+7ème) Sarko : 45,34 et merci à tous ceux qui ont participé à ce résultat par leur présence sur le terrain, par leur engagement, par leur enthousiasme lors des meetings ! dimanche 6 mai 2007 Déception en France, espoir à BordeauxPar Michèle Delaunay, dimanche 6 mai 2007 à 23:54 dans Journal Déception et tristesse après le résultat national. Trois enseignements : - Nicolas Sarkozy a été élu par les voix du front national. La consigne de Jean Marie Le Pen (abstention massive) n'a aucunement été suivie. Le taux de participation n'a pas fléchi. Les 11% de JM le Pen se sont "naturellement" reportés sur NS. Cela ne fait que nous confirmer la nature de la droite qui vient d'être élue. Notre tristesse est adoucie par les résultats de Bordeaux, dont je n'ai pas le détail, mais les chiffres clefs sont les suivant Il faut que nous mesurions tous l'importance de l'enjeu aujourd'hui. Ces chiffres nous ouvrent la possibilité d'une victoire historique aux législatives après 60 ans d'un pouvoir monolithique. Rien d'autre ne doit compter. Nous devons être unis et formidablement mobilisés. Allons-y ! vendredi 4 mai 2007 Merci et à tout de suite !Par Michèle Delaunay, vendredi 4 mai 2007 à 23:37 dans Journal Le blog va entrer dans un court sommeil de 48 h, pour raison légale puisque qu'il fait partie de l'honorable corporation des blogs politiques. Avant cela, je veux remercier tous ceux qui ont donné de leur force, de leur enthousiasme, de leur temps dans cette campagne présidentielle. En premier lieu bien sûr à Bordeaux où nous avons oeuvré tous ensemble avec, au premier tour, un résultat remarquable qu'il reste à confirmer. Pour tous, j'ai deux bonnes nouvelles : Merci à tous et à tout de suite ! Le temps des sheriffsPar Michèle Delaunay, vendredi 4 mai 2007 à 15:13 dans Journal Pause de midi consacrée au tractage. De l'hôpital Saint André, je rejoins mon équipe place Gambetta. La place est occupée par un énorme 35 tonnes américain bleu marine. La place, ou plus exactement la chaussée, bloquant la circulation d'une file entière à cette heure de haut traffic. Sur le camion, des affiches Nicolas Sarkozy (la loi n'autorise pourtant pas les véhicules de publicité politique en temps de campagne). Au pied du camion, son conducteur, chapeau et bottes de sheriff, lien noué au cou, façon Bush ainsi qu'une bonne moitié des conseillers municipaux UMP, très élégants en T -shirt bleu Sarkozy. Stupéfaction parmi les passants. L'un devant moi appelle la police pour demander qu'on libère la circulation. Je me rends, en effet assez stupéfaite, auprès des conseillers municipaux (Duchène, Delaux, Valade... qui me répondent qu'ils obtenu "un arrêté préfectoral" permettant ce stationnement en pleine chaussée. Je serais fort curieuse qu'un Préfet, représentant de l'Etat, supposé neutre en période électorale, prenne un arrêté pour autoriser un camion décoré d'affiches partisanes, en période de campagne. Qu'on produise cet arrêté. Camion et conseillers en T shirts attendaient Juppé. Le sheriff bombait le torse, façon John Wayne de province. Les cris fusent de la gorge des conseillers "Sarko président". Notre groupe a été rejoint par beaucoup de passants "Ségolène Présidente". Bousculades et bourrades de la part des militants UMP. J'ai été obligée de m'interposer pour qu'il n'yait pas de coups. Je suis assez menue pour qu'on ne se risque pas à me donner des coups. Un militant, particulièrement accord, que nous avons pris en photo, conclut sur cette agréable parole "T'en fais pas, Delaunay, je te retrouverai !". La police finit par arriver et demande au camion de circuler. L'arrêté préfectoral devait, comme je le pensais, être de la fausse monnaie. Le camion fait plusieurs tours de place au pas, avec coincés derrière lui des autobus et des automobiles dont les occupants ont du particulièrement apprécier la conduite. Que le premier écologiste de France prenne pour la campagne de l'UMP en centre ville un camion 15 tonnes, est un premier bon point. Qu'il bloque la circulation dans la ville qu'il administre, un second. Qu'il choisisse des symboles du western américain , et un chauffeur déguisé en Georges Bush, est plus qu'un mauvais point, un programme de gouvernement. jeudi 3 mai 2007 Ah, les hommes !Par Michèle Delaunay, jeudi 3 mai 2007 à 09:56 dans Brèves Nicolas Sarkozy répète à l'envie que la participation électorale a été élevée parce qu'il a su aborder les vrais sujets et concentrer le débat sur les problèmes qui proccupent "les gens". Pas un instant, ne l'effleure l'idée que la nouveauté de la candidature d'une femme, son vocabulaire qui tranche avec le bla-bla habituel (les petites retraites, la vie chère..), quelquefois ses provocations calculées (l'encadrement militaire..) ont fait plus que ses propres prises de parole ? Non, non, à lui seul revient le mérite d'avoir réveillé l'électeur ! Reconnaissons-le : il est très masculin dans sa vision de la politique. Soleil sur les derniers jours de campagnePar Michèle Delaunay, jeudi 3 mai 2007 à 08:40 dans Journal Le débat a été bon, notre candidate excellente ! Nous devons être tous dans l'action pour ces derniers jours de campagne : Premier rendez-vous ce matin à 10 heures 30 au marché biologique des quais . A tout de suite ! débat finalPar Michèle Delaunay, jeudi 3 mai 2007 à 01:22 dans Journal Je reviens du débat final de Ségolène Royal et de Nicolas Sarkozy. Jacques Respaud avait eu la bonne idée d'organiser à la salle Son Tay une soirée publique et nous étions nombreux à y participer. Ségolène a fait la preuve de sa compétence, de sa capacité de travail et de préparation. Je ne veux surtout pas donner de notes, mais je crois que nous avons tous été heureux de la qualité de sa prestation dans un exercice difficile, peut être même discutable, tellement il est focalisé sur la personnalité et le pouvoir médiatique. Mais sachant les règles, l'important est de s'y soumettre en même temps que de les dominer. Elle l'a fait. Bravo ! mercredi 2 mai 2007 Liquider mai 68 !Par Michèle Delaunay, mercredi 2 mai 2007 à 18:02 dans Journal Comme beaucoup d'entre nous, j'ai eu froid dans le dos en écoutant Nicolas Sarkozy dire qu'il voulait "liquider mai 68, en finir avec la permissivité et le relativisme des valeurs". "Liquider" est un mot terrible. On l'utilise pour un otage, un traitre ou un prisonnier dont on veut se débarrasser de manière violente et sans jugement. Beaucoup a été déjà écrit sur le vocabulaire des hommes politiques et on sait que leur choix des mots n'est aucunement anodin, et révèle beaucoup de leur tempérament véritable. Des thêses entières sont écrites sur le sujet. J'ai saisi au vol ce matin à la radio l'analyse d'un chercheur qui a passé dans un logiciel toutes les prises de parole de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal. Pour le premier, le mot qui revient le plus souvent est la particule négative "ne" : il ne faut pas, on n'a pas le droit, on ne doit pas... Pour Ségolène, c'est le "nous" de rassemblement : nous voulons, nous pensons... Nous sommes tous dans l'attente du débat de ce soir. Nicolas Sarkozy fera patte douce car il sait que son caractère rebute et fait peur. Ses "communiquants" l'ont sans doute grandement mis en garde contre toutes les élévations de ton et les mots agressifs. Une analyse filmée de leurs discours au cours des semaines, a déjà démontré combien il avait changé sa gestuelle et supprimé les doigts pointés vers le public et l'écran et les mains jointes et raides dirigées comme un pistolet vers l'interlocuteur. Les slogans de 68 étaient tous extrèmememnt inspirés. "Mettre les villes à la campagne" ou encore "Soyez réalistes, demandez l'impossible", "Pas besoin de penser pareil pour pousser ensemble".. . Dans le commentaire d'un billet précédent, Eric proposait d'y substituer, si par mégarde Sarkozy est élu "Tout ce qui n'est pas interdit est obligatoire". Ca promet.. |