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samedi 2 décembre 2006

Deux langues en poche... ou davantage !

L'intérêt des lecteurs du blog pour la pluralité linguistique (voir les commentaires du billet 21 de novembre "clavardage") m'incite à un hommage à Claude Hagège, éminent linguiste, défenseur de la diversité linguistique et de l'enseignement précoce des langues.

Ici, une note de lecture consécutive à l'édition en collection de poche de "l'enfant aux deux langues"

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dimanche 15 octobre 2006

Buzzati, enfin (26)

Enfin rééditées les œuvres de l’écrivain italien Dino Buzzati, dont l’étoile, de manière assez incompréhensible, a quelque peu pâli au cours de ces dix dernières années, grossièrement après qu’a commencé à être oublié le film tiré de son œuvre maîtresse « Le désert des Tartares ».

Et comme un bonheur ne vient jamais seul, avec les deux volumes des "Oeuvres" paraît aujourd'hui un recueil de nouvelles publiées dans le "Corriere della Sera" par celui qui était aussi un journaliste, demeuré fidèle jusqu'à la fin au grand quotidien milanais.


(voir aussi le billet précédent)

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dimanche 3 septembre 2006

Les dépossédés

Robert Mc Liam Wilson ne répond plus, ni aux sollicitations amicales de son éditeur ni même aux coups de téléphone, épuisé sans doute d’avoir écrit « Les dépossédés »*. Non que le livre soit gros , 347 pages dont une petite centaine de photographies, non qu’il soit, tout au contraire, le fruit d’un effort énorme d’imagination . Il s’agit en effet d’un récit journalistique écrit avec sobrièté sur la vie des « gens de peu » de l’Angleterre thatcherienne des années 90. Mais ce journaliste est avant toute chose un écrivain et le récit très vite perd toute distance et s’écrit tout seul , presque sans le consentement de son auteur, à la première personne, puis dans un « nous » qui marque l’empathie et la proximité à l’égard de son sujet.

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jeudi 27 juillet 2006

Les morts ne savent rien

Les morts ne savent rien. Ils ne savent pas en tout cas l’incroyable gravité de ce qu’ils laissent derrière eux, la marque indélébile et complexe qu’aucun livre ne contiendra jamais. C’est pourtant l’enjeu du très beau texte, que l’on ne peut qualifier de « roman », de Marie Dépussé aux éditions POL. Très, très beau texte, dont aucune page n’est insignifiante ; on le regrette presque tellement toutes portent ce caractère de gravité et d’indélébile dont tout une vie peut être imprégnée, jusqu’au moment de tenter de dénouer les fils de cette boule qu’on a au fond de la gorge sans savoir lui donner un nom.

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