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Avis de grand beau sur la côte ouest

Rousset à 38%, Darcos à un peu plus de la moitié, ce ne sont que des estimations, mais des estimations qui font du bien.

A tous. A ceux qui ont géré la région, Alain en tête, à ceux qui sont candidats à ses côtés sur sa liste, aux militants qui ont fait campagne et à tous les Aquitains.

Avis de grand beau sur la France entière où le PS et la gauche l’emportent sans discussion. Lourde pénalité à la droite qui depuis des mois discrédite les régions et le paye aujourd’hui en taux d’abstention. Lourde pénalité aussi à ceux qui voulaient « du gros rouge qui tache » avec le débat sur l’identité nationale et le payent aujourd’hui au prix fort du score du front national.

J’attends avec impatience, on s’en doute, les résultats de Bordeaux. Forte abstention dont nous n’avons pas encore les chiffres, premières estimations évoquant la possibilité d’un coude à coude PS-UMP, mais en aucun cas d’un ressaut ump, malgré la lettre que le Maire de Bordeaux a distribué in extremis sur la ville.

Triste moyenne

Autour de 30% à 16 heures, avec de grandes disparités d’un centre de vote à l’autre, comme entre les bureaux de vote. 6 à 10 points de moins qu’aux dernières régionales où les enjeux, spécialement les enjeux nationaux, étaient moins cruciaux.

Raisons à cela ? L’une au moins mérite qu’on y réfléchisse pour y pallier : la plaie des sondages qui donne aux électeurs l’impression que le match est terminé alors qu’il n’est pas commencé. De même l’annonce d’une forte abstention qui incite à penser « si personne ne s’intéresse à ces élections, pourquoi, moi, me déplacerais-je ? »

De plus en plus de gens ne perçoivent plus une stricte séparation entre le virtuel et le réel. Les scores annoncés de plus en plus remplacent les scores prononcés et démobilisent les électeurs.

Mais à quoi servent les mairies de quartier ?

Première mi-temps de matinée avec Emmanuelle Ajon, deuxième mi-temps avec Florence Lamarque, toutes deux candidates sur la liste d’Alain Rousset.

Dans notre tournée des bureaux de vote, une surprise : la mairie de quartier du Grand Parc, traditionnel lieu de vote de ce grand quartier depuis sa création, était fermée et les bureaux de vote relégués à l’école maternelle Condorcet, moins visible, moins accessible et surtout moins légitimement destinée à cette fonction.

La question est aussitôt apparue : à quoi servent donc les mairies de quartiers ? Non seulement les « historiques », comme Caudéran ou le Grand Parc, mais celles qui ont été nouvellement crées à des fins d’élections cantonales par le Maire de Bordeaux ?

C’est simple : à fournir un QG électoral aux futurs candidats aux cantonales. Le Grand Parc est de ce point de vue un exemple. Trois pièces y ont été aménagées pour le staff de l’adjointe de quartier et son bureau. Et c’est pour cela qu’en dernière heure, sans que personne n’en soit averti (sauf les destinataires du phoning municipal particulièrement intense ces derniers jours pour envoyer au vote les « bons » électeurs), les urnes ont été déplacées dans l’école maternelle Condorcet.

Les autres, les « mauvais » électeurs, se sont retrouvés devant la Mairie, prêts à repartir, devant un tout petit panneau leur indiquant, sans le moindre plan, que le vote n’avait pas lieu là.

Aux urnes !

En route pour une grande journée de bureau de vote en bureau de vote, à la rencontre de tous ceux, de gauche et de droite, qui consacrent aujourd’hui leur journée à faire que la démocratie fonctionne : présidents, assesseurs, délégués, scrutateurs ce soir, tous ceux-là sont les artisans de cette démocratie « le pire des systèmes, à l’exception de tous les autres. Coup de chapeau aussi au personnel municipal, toujours très accueillant aux votants comme aux visiteurs.

A la rencontre aussi de ceux qui ont compris l’importance de se déplacer pour voter, en général mais aussi pour ce vote particulier dans la situation grave où est notre pays.

Première étape dans mon canton « Grand Parc-Jardin public » avec Emmanuelle Ajon, candidate sur la liste d’Alain Rousset.

A tout de suite !

Naboléon

C’est cette fois, non pas le baron de la Brède, mais Hugo qui vient se mêler de notre vie politique. Avec un portrait à la Mauriac à destination de qui vous savez.

 » »Il aime la gloriole, le pompon, l’aigrette, la broderie, les paillettes, les grands mots, les grands titres, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir ».

J’ai failli remplacer la broderie par les Rolex, l’aigrette par la flotte présidentielle, les paillettes par les starlettes…

mais pour l’extrait suivant, il n’y a pas un mot à changer : « Il a pour lui désormais l’argent, l’agio, la banque, la bourse, le comptoir, le coffre-fort et tous les hommes qui passent si facilement d’un bord à l’autre quand il n’y a à enjamber que la honte »

Jusqu’au surnom qu’il donne à celui dont il parle qui ne convienne à merveille à celui à qui nous pensons : « Naboléon ».

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel