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Un intense cafard me prend quelquefois à démêler les stratégies de l’un ou de l’autre dans la pratique politique. Ce n’est pas choses que l’on devrait confier, mais dans cette humeur désagréable, je n’ai jamais eu d’autre traitement que d’essayer de le mettre en lignes bien droites. Ce qui est écrit n’est pas résolu mais c’est au moins dominé.

Sarkozy manoeuvre pour raccrocher le vote d’extrème droite et divise la gauche à coup de Besancenot, avec consigne aux médias de lui faire la part belle. Dans notre parti, l’évidence de la stratégie du « coup d’après » est chaque jour plus claire.

Les Européennes dans tout cela ? L’enjeu de voir l’Europe changer de visage si une gauche responsable y était majoritaire ?

Que pouvais-je répondre ce matin au marché des Capucins à ceux qui refusaient les tracts concernant les prochaines élections ?

Je n’ai pas même été consolée du fait qu’ils les refusaient aux distributeurs de tous les partis. Ma « lettre de la députée » trouvait preneur, les tracts pour le vote européen étaient refusés bien souvent par ceux-là même qui avaient le plus besoin de cette Europe de gauche que nous essayons de promouvoir.

Insuffisamment. A quinze jours de l’élection, tout le monde devrait être sur les marchés. Le débat devrait animer les familles, le visage d’une Europe de services publics, où la connaissance remplacerait la consommation devrait attirer vers le vote. (Ou plutôt : où la promotion de la connaissance remplacerait la promotion de la consommation).

Pas facile tous les jours de vouloir croire à ce que l’on croit.

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