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Stabilité ou sécurité, faut-il choisir ?

« Le pacte de sécurité l’emporte sur le pacte de stabilité ». C’est une des formules que l’on retiendra du grand discours de François Hollande, hier au Congrès de Versailles.

Elle venait après l’annonce d’un renforcement majeur des forces de sécurité intérieure, de renseignement et de douane, et en particulier la création de 5000 emplois supplémentaires de policiers et de gendarmes, portant à 10 000 les créations de poste dans ce domaine durant le quinquennat. Avec un fil de malignité, on notera ce petit ajout en fin d’annonces « Nous retrouverons ainsi les chiffres de 2007 ». A bon entendeur..

Tout cela est aujourd’hui chiffré par les commentateurs à un milliard. Un milliard supplémentaire relativement à ce qui a déjà été fait.

L’ensemble de ce budget ne bénéficie-t-il pas à tous les Européens ? Renseignement et sécurité en Belgique ou ailleurs nous concernent autant que les Belges eux-mêmes. Ce qui compte n’est donc pas le choix entre sécurité et stabilité, mais l’exclusion du pacte de stabilité des frais de guerre et de Défense, de sécurité intérieure et de renseignement.

L’Europe se grandirait d’en décider rapidement, fermement et unanimement.

Les commentateurs qui, dès ce matin (Dominique Seux), bavardaient sur le laxisme financier de Hollande et la non tenue de « nos engagements » seraient bien inspirés d’y réfléchir. En intervenant au Mali, n’avons-nous défendu que le Mali ?

A votre avis ?

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel