m

Fêter la musique et la poésie au Grand Parc !

« La vie est ailleurs » disait Kundera : elle est en tout cas aujourd’hui au Grand Parc où je donne rendez-vous aux amis du blog entre 10 et 19 heures.

L’association « Village de ville » présente dans les locaux du collège du Grand Parc, l’exposition Aimé Cesaire que j’ai apportée de l’Assemblée nationale et mise à disposition.

Les enfants, les grands, tous, nous lirons des poèmes, accompagnés d’un groupe musical Martiniquais.

Deux moments forts :

12 à 14 heures pour un premier moment musical et poétique

17 h 30 à 19 heures pour l’inauguration par Philippe Madrelle, Président du Conseil Général, suivie d’un vin d’honneur et d’amitié

A tout de suite…

LGV : Aquitains et Européens d’abord ! (II)

La LGV est pour moi un engagement fort, au premier chef bien sûr en tant que députée de Bordeaux.

Rien d’autre ne peut mieux assurer à notre ville sa place de métropole européenne, au coeur de l’arc atlantique et au centre d’une étoile rayonnant sur tout le grand Sud Ouest.

La prise de position récente de Michèle Alliot-Marie, proche de notre Maire, reste une interrogation. Elle est dommageable en tous points, jusque pour le Pays Basque dont MAM est l’élue. Cette région, fragile pour de multiples raisons, a-t-elle pour vocation de devenir un parc national traversé par des murs de camions ? L’Aquitaine deviendra-t-elle une sorte de finistère dont le pays basque constituera l’extrême bout, éloigné de tous les centres d’activités et d’échanges ?

Michèle Alliot-Marie suspend études et discussions pour la portion de la LGV située au sud Bordeaux, pour un soit disant motif écologique. Non sens absolu : qu’est-ce qui est plus contraire au développement durable que l’autoroute de camions que nous connaissons actuellement ? Une ligne ferroviaire redistribuera au contraire le fret au profit du rail et fluidifiera les échanges économiques. Les écologistes ne se sont, eux, pas trompés dans leur choix.

La décision ministérielle est lourde d’autres conséquences. Elle prive tout d’abord cet immense projet de fonds européens. L’Europe, légitimement, ne veut s’engager qu’avec la certitude qu’il constituera bien un lien structurant entre les pays européens.

Elle hypothèque l’engagement des diverses collectivités : comment, par exemple, l’Aquitaine ou les Midi-Pyrénées s’engageraient-ils sans avoir aucune étude sur ce qui irriguera leur territoire ?

En un mot, le projet est à ce jour bloqué par une déclaration ministérielle incompréhensible et contre-productive.

Il est temps que les citoyens s’en mêlent : c’est d’eux et de l’avenir de leur territoire qu’il s’agit.

Nous étions hier un groupe d’élus à « la Concorde » -la bien nommée- pour présenter le site que nous mettons à la disposition des Aquitains et au delà pour s’informer et s’exprimer. Et ceci étant fait , pour signer la pétition en ligne destinée à porter le projet de la LGV.

L’avenir économique et écologique de notre région en dépend. La place de Bordeaux est conditionnée par ce grand projet. L’Europe perdra son sens si nous arrêtons les voies de circulation à nos frontières.

J’invite chacun, « de gauche, de droite, de l’avant centre et du demi de mêlée » à se rendre sur ce site et à signer cette pétition qui doit tous nous réunir.

Aquitains et Européens d’abord !

Un pique-nique de cerises

Un message laconique était paru dans Sud Ouest, donnant rendez-vous pour un anniversaire de deux années…

Le mystère s’est levé quand j’ai été moi-même conviée place de la Bourse, autour du banc qui, le 13 juin 2007, nous avait servi de tribune, au milieu d’un millier de personnes.

‘Nous » c’était Ségolène et moi. Sans aucune m, Alain Juppé avait déclaré le lendemain à Sud Ouest : « La candidate socialiste a fait venir le SAMU ». Quatre jours plus tard avait lieu le deuxième tour de l’élection législative.

Donc, à l’initiative d’Emmanuelle Ajon et de Jean-Michel Perez, nous avons fêté ce deuxième anniversaire sur le thême « Des cerises en été », avec tout ce que cela porte de gaieté simple par un soir de jeune été.

Un moment de surprise et de gaieté. Presque une fête de village.

Merci à tous d’avoir été là il y a deux ans. De l’être encore ce soir. Et toujours demain.

LGV : la chance de Bordeaux, la force de l’Aquitaine, la réalité de l’Europe

les Bordelais, les Aquitains, tous, ne se sont pas encore emparés de ce dossier, décisif pour l’avenir des uns et des autres. Et aussi pour celui d’une entité à laquelle nous sommes très attachés : L’EUROPE !

Normal : ce dossier, comme bien d’autres, paraît très technique et son abord bien souvent décourageant. L’essentiel est pourtant d’une simplicité biblique : un grand trait d’union entre l’Europe et l’Espagne, un grand carrefour centré par Bordeaux. Un site à l’initiative du PS girondin est désormais disponible et accueillera toutes les données.

La « ligne à grande vitesse » mettra Bordeaux au coeur d’un carrefour territorial, qui fera d’elle la plaque tournante du grand, du très grand, Sud Ouest. En partance de notre ville, une ligne irriguant Toulouse et midi-Pyrénées, une autre tendant la main au projet de liaison ferroviaire Dax-Pau, une troisième vers Bilbao et Vittoria, c’est à dire vers l’Europe et un jour vers l’Afrique.

Grâce à la LGV, demain, Bordeaux peut-être la capitale de l’Arc Atlantique !

Pour les Aquitains, une force incroyable, la possibilité à portée de rails, de l’aménagement équilibré de tout son territoire et de situer la Région au coeur des échanges nationaux et internationaux.

Pour tous, ce qui a si fort manqué au cours de la calamiteuse campagne européenne : l’évidence de la réalité de l’Europe. Qui sommes-nous, dans le concert du monde, sans ce grand axe faisant contrepoids la « banane bleue » Francfort-Milan ? Qu’adviendra-t-il de l’Espagne sans ce lien direct, évident, simple avec le coeur de l’Europe ?

Que sera un jour l’Europe elle-même si son continent sud, l’Afrique, est un jour livré à la Chine et aux Etats-Unis ? N’oublions jamais que nous formons une seule et unique entité. Comme il y a l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud, il y a l’Euro-Afrique du nord, et l’Afro-Europe du sud. Qui voit assez loin pour oser le dire ?

C’est un grand projet pour chacun de nous. De gauche, de droite, de l’avant-centre ou du demi de mêlée, c’est nous, c’est maintenant et c’est pour demain.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel