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INVITATION – CAFE CITOYEN : « ANOREXIE MENTALE : QUE POUVONS-NOUS FAIRE ? » – VENDREDI 10 FEVRIER / 19H

J’ai le plaisir de vous inviter à participer nombreux à un café citoyen autour de l’anorexie mentale. Il s’agit d’une maladie grave dont la fréquence augmente et qui touche aujourd’hui de plus en plus souvent les hommes.

Que pouvons-nous faire ? Par exemple, repérer les premiers signes et faire que les patients soient traités au plus tôt ?
Que peuvent les pouvoirs publics ?
Ce sont les questions que nous poserons à des spécialistes reconnus et à des grands témoins.

LE VENDREDI 10 FEVRIER A 19H CHEZ KARL PLACE DU PARLEMENT

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Vaclav, explique leur…

Quinze ans, il a passé 15 ans à lutter contre un cancer du poumon, délai extraordinaire ce cancer tuant vite et ne connaissant pas les récidives tardives ou de long cours d’autres formes de cancer.

Le cancer le plus fréquent du au tabac qu’est le cancer broncho pulmonaire tue vite, mais surtout beaucoup ; 5 à 10 % de guérison, chiffre stagnant depuis le début de mes études de médecine, il y a, à un poil près, un demi siècle.

Il tue vite et aussi, il tue mal. Et il faut avoir vu un malade mourir étouffé pour se dire qu’on n’arrêtera plus jamais de travailler à nous faire sortir de ce poison par lequel on légalise le suicide.

Havel est il mort étouffé comme tant d’autres, après ce que l’on appelle pudiquement une « complication pulmonaire » ? Nous ne savons presque rien. Même faire le lien entre tabac, cancer et sa mort, personne ou presque ne l’ose et ça me révolte. On tourne autour du pot, on pratique une sorte d’omerta bienséante qui n’est certainement pas du genre d’Havel lui-même. Havel, son talent inspiré, sa noblesse de grand seigneur de l’esprit, préoccupé de tout autre chose que de quotidien, ce donneur de sens à son pays et à l’Europe, Havel qui aurait eu sans cela 20 ans à vivre, est mort fracassé, jeté dans la tombe immense du tabac. Imagine-t-on un lac immense où l’on viendrait chaque jour charrier 150 000 corps ? Et tout cela, toute cette souffrance, pour engraisser 4 multinationales-gangster.

A peine quelques phrases dans la profusion des articles de journaux « depuis 1996 où il a été opéré d’un cancer du poumon, il n’a cessé de lutter contre la maladie ». S’imagine-t-on ce que c’est, de traitements en récidives et de récidives en traitement, de lutter 15 ans contre la maladie ?

Est ce qu’il n’aurait pas été mieux employé de continuer à être à plein temps ce continuel dissident qu’il fût même au pouvoir ?

« Il aurait pu mourir d’autre chose », ai-je entendu. Variante de « il faut bien mourir de quelque chose » que l’on me sert à répétition pour ringardiser cette bataille contre le tabac, supérieure à tant d’autres et à laquelle je ne renoncerai jamais.

Il faut (aussi) bien vivre de quelque chose…

Quo usque tandem, Catilina

Le « tire-bouchon » du quotidien régional « Sud Ouest », révèle ce matin une information -sous réserve de sa véracité- déshonorante pour la République et la pratique qu’en a le Maire de Bordeaux.

On apprend en effet que le Préfet de région Patrick Stefanini « participe régulièrement à une réunion des proches du Maire de Bordeaux » destinée à l’évidence, non à préparer la relève à la Mairie en 2020 comme indiqué, mais la candidature du Ministre-Maire dans la 2e circonscription de Bordeaux. (2020, puisque en 2014, Alain Juppé s’est déjà déclaré candidat et qu’il n’est donc pas question de « relève » à cette date).

le Préfet retrouve dans ces réunions le Directeur de cabinet actuel du Maire et les deux précédents, présentement dans le cabinet du Ministre, l’adjointe Alexandra Siarri, réputée suppléante pour les législatives, et le Ministre Apparu, lequel est venu récemment catéchiser les militants ump de la 2e circonscription. Espérons que tous ces déplacements, aux frais de la République ou non , se retrouveront loyalement dans les comptes de campagne du candidat-député dans cette même 2ème circonscription dont je suis l’élue « par effraction ».

Outre cet abus financier, la nouvelle sidérante est la présence du représentant impartial de l’Etat que devrait être le Préfet, en tous lieux et en tous temps.

« Quo usque tandem, Catilina, abutere patientia nostra ? » écrivait Cicéron. Le Catilina d’alors n’a pas accédé au pouvoir au contraire du nôtre et l’abus de notre patience n’est pas moins grand aujourd’hui, l’humiliation ressentie par ceux qui croient en l’Etat et en ses serviteurs pas moins douloureuse.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel