m

Parking payant du CHU : Alain JUPPE loin des réalités des salariés

Communiqué de presse :

Ce matin, en Conseil de CUB, Alain JUPPE, Président du Conseil de Surveillance du CHU de Bordeaux, a justifié la mise en place du stationnement payant par sa volonté d’inciter les salariés à prendre les transports en commun.

Ce propos, dénoncé par Michèle DELAUNAY et Matthieu ROUVEYRE, conseiller communautaire, démontre le manque de considération pour les conditions de travail du personnel.

En effet, nombre de salariés, en général des femmes, habitent loin du CHU, prennent leur poste ou le quittent à des horaires très matinaux ou très tardifs, ce qui ne va pas sans difficulté en particulier en hiver.

Il est indispensable que ces salariés puissent bénéficier de la gratuité du stationnement si l’utilisation de leur véhicule personnel leur permet un transport n’ajoutant à la fatigue de leur journée de travail.

Pour mémoire, nous rappelons la proposition faite par Michèle DELAUNAY pour le stationnement des familles de patients. https://www.michele-delaunay.net/bordeaux/index.php/post/2012/01/24/Parking-de-Pellegrin%2C-Michèle-DELAUNAY-fait-une-proposition2

Excessif et lourdement significatif

J’accuse à mon tour Fillon d’une récupération malséante, excessive et pour tout dire honteuse.

Se souvient-on du motif de l’historique « J’accuse » de Zola : il dénonçait la condamnation honteuse du capitaine Dreyfus et l’antisémitisme dont elle était porteuse.

Quelle médiocrité, quelle abjection, de comparer le programme de François Hollande à cette faute historique et à la dénonciation d’un antisémitisme haineux !

Pour la 2ème fois (la 1ère était de se mettre dans la roue des « abattages rituels »), Fillon sort de la réserve Sarthoise et de la modération qui constituaient sa force.

Talleyrand disait « Tout ce qui est excessif est insignifiant ». C’est dans la campagne présidentielle de la droite, tout le contraire : tout les excès qu’elle s’autorise est significatif de ce sur quoi elle s’appuie.

Immigration : bonne question, médiocres réponses

Oui, l’immigration est un vrai sujet, méritant que l’on en parle et qu’on y apporte une analyse posée et des réponses responsables à l’occasion d’une élection présidentielle.

Oui aussi, et malheureusement, le débat avarié sur la viande Halal, la dénonciation du « trop grand nombre d’immigrés » constitue une réponse pour laquelle « médiocre » est un faible qualificatif. Les propos de Marine le Pen, repris à Bordeaux par Nicolas Sarkozy, n’étaient pas des réponses, ils étaient là pour accutiser la question, tendre le débat, voire prendre le risque de provoquer des réactions violentes.

Le chiffre de 2,9 millions d’immigrés, avancé par Sarkozy et qualifié d’excessif, ne veut rien dire. Immigrés de quel pays, de quel continent ? D’outre Rhin, d’outre-mer ou d’outre-méditerranée ? De qui parle-t-on ? Quel est le chiffre considéré comme satisfaisant, admissible ? Que Sarkozy s’exprime au lieu d’attiser les peurs et de les utiliser !

Le noeud gordien de la question de l’immigration est sa répartition ou plus justement sa concentration . Une politique du logement imbécile a concentré les migrants du sud dans quelques dizaines de quartiers où on continue de les concentrer. La faute originelle dans notre pays est de ne pas tout mettre en oeuvre pour faire éclater la ghettoisation qui continue au contraire de s’aggraver dans chacune de nos grandes villes et autour d’elles.

Résultat : des quartiers entiers de noms labellisés « bien de chez nous », sans une exception où l’on cultive l’entre-soi comme un des beaux arts, sans savoir qu’il est au contraire ce par quoi les civilisations sont mortelles. Cette phrase de Valéry, Claude Guéant, à l’instar de son Président, ne la connait sans doute pas. On ne lit jamais assez cet apparent pisse froid de Valéry.

Et, bien séparé des précédents, des quartiers refermés sur eux-mêmes, où le communautarisme n’est même pas une volonté mais une conséquence inéluctable, où quelquefois la République se retire, laissant l’ordre aux mains des fauteurs de trouble et des commerces parallèles.

A toujours constitué pour moi une immense interrogation, le fait que lors des révoltes dans les banlieues ce sont les quartiers mêmes de ceux qui se révoltent qui sont saccagés, les voitures de leurs proches qui sont brûlées .. C’est au fond compréhensible : la haine mal formalisée de cet enfermement, de ces quartiers où l’on erre faute d’un job, d’une perspective, d’un équilibre social.

C’est de cet enfermement que nait la repli communautariste et, avec lui, le repli sur une religion portée comme un instrument politique. Je dis « portée » sans négliger le sens premier du mot : longs vêtements, calots, barbes des hommes, foulards, burkas des femmes, sont d’abord des drapeaux que l’on agite… Et dans lesquels tant de nos politiques foncent, quand ils n’y ajoutent pas les boucheries halal et les horaires de piscines.

Contre cette ghettoisation, qu’a été « le plan Marshall des banlieues » de Sarkozy ? La réponse est courte : rien. Et c’est ce même Sarkozy qui aujourd’hui utilise le chiffon rouge de l’immigration alors que c’est celui de la défaite absolue à toutes les guerres qu’il a déclarées en 5 ans (guerre à la délinquance, à l’insécurité, à la fraude …) qu’il devrait piteusement tenir serré dans sa poche avant de se retirer.

Quoi faire, quoi faire ? Remettre de l’éducation dans ces banlieues, imposer de la mixité réelle dans tous les projets immobiliers, imposer la mixité scolaire dans tous les établissements publics ET privés, quitte à transporter les élèves d’un quartier dans l’autre, mettre de l’emploi dans les quartiers, y construire des établissements d’excellence, matraquer financièrement les villes qui ne font aucun effort ni pour le logement social ni pour la mixité sociale (notre ville en est le bon exemple).

Je dis tout cela en vrac. Comme Ségolène lors de son débat de 2007, « je-suis-en-co-lè-re ». En colère qu’après n’avoir rien fait de substantiel, la seule mesure que l’on propose à droite soit l’étiquetage de la viande selon le mode d’abattage. Voilà, c’est sûr, c’est cela qui sauvera la République !

Michèle Delaunay « retourne à l’école »

Mercredi 14 mars Michèle Delaunay a répondu aux questions posées par les élèves d’une classe de 1ère au lycée Montesquieu dans le cadre du cours d’éducation civique.

La députée, après avoir présenté sa circonscription et sa fonction de parlementaire, a été interrogée par les lycéens sur divers thèmes: lycée Montesquieu

Hadopi : aujourd’hui qui est satisfait de ce texte? Quelle est votre position sur le téléchargement?

Que pensez-vous du système de bourse scolaire et universitaire français?

Comment vous situez-vous dans le débat qui oppose les défenseurs de l’école publique et ceux de l’enseignement privé?

Quelles solutions envisagez-vous pour permettre aux jeunes diplômés de trouver un emploi?

Pourriez-vous nous expliquer la formule « la restauration scolaire doit être un véritable objectif de politique publique »?

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel