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brève

Un petit mot avant d’entrer en séance… J’ai planté mon ordi dans mon nouveau bureau, ma nouvelle maison presque puisque j’ai choisi d’y dormir pour raison de commodité. Le sort m’a joué un tour : c’était à la précédente législature le bureau d’Eric Besson et je suis présentement entourée des cartons où j’ai amassé tout ce qu’il avait laissé sur place.

C’est rigolo d’avoir des pleins tiroirs de papier à lettres « Eric Besson, député, groupe socialiste ». J’avais prié qu’on lui demande de déménager la semaine dernière. Il semble qu’il ne s’en soit pas donné la peine et que c’est la poubelle qui recueillera ces documents. J’ai aussi son ordinateur. Peut-être que comme celui du général Rondot, il recèle quelques secrets d’Etat ou de coulisses..

Voilà. C’était juste pour le plaisir d’un petit bavardage. La sonnerie alerte tout le bâtiment de la rentrée de la classe.

Fillon corrige le tir

Nouvelle déclaration de François Fillon. « Les ministres devront, sauf exception, avoir été réélus parlementaires pour demeurer à leur poste ».

Tiens, tiens…

A mon avis, ce François-là a examiné le comité de soutien que vous êtes entrain de composer..

« La passion de Bordeaux »

Ce soir, dans une brève furie de rangement en direction de la poubelle, je tombe sur la livraison de novembre 2006 de « Bordeaux magazine », le magazine municipal. On ne conserve jamais assez les vieux documents : ils sont toujours plein d’enseignements.

Dans ce numéro de novembre donc « Alain Juppé parle avec passion de ses engagements ». « La passion de Bordeaux », dit-il.. Ce fût en effet le thême de sa campagne municipale, et on se souvient du très seyant T-shirt décoré d’un coeur vert « Bordeaux à coeur » dont ont été emballés tous ses colistiers.

La passion est bien souvent un état éphémère… Moins de six mois ont passé, Alain Juppé retrouve sa « passion durable », qui n’est pas le développement du même nom, mais le pouvoir à Paris. Vice-premier ministre vaut mieux que vertu-premier Bordelais.

Mise en scène

Nouvelle « brève ». Mon emploi du temps étant ce qu’il est, j’aurais dû appeler cette rubrique « express ».

Première phrase de l’article de première page du « Monde » en date du 15 mai : « Nicolas Sarkozy met en scène l’ouverture de son gouvernement à des personnalités de gauche ».

Tout est dit. Nicolas Sarkozy se moque comme une guigne de la moindre parcelle de politique de gauche dans celle qu’il compte mener, en pur bêton Bouygues, garanti à la droite de la droite. Au contraire, il ne lui déplait pas d’enfoncer des coins dans notre groupe, de tenter de discréditer quelques unes de nos personnalités.

Nous ne pouvons pas revendiquer le béton Bouygues. Bouygues, Forgeard, Bolloré, dans le désordre, sont les chevilles patronales (à l’opposé des chevilles ouvrières) du système Sarkozy.

Mais nous devons revendiquer la cohérence, qui n’exclut pas des convergences avec des personnalités cherchant l’air là où il souffle (à gauche). Pas avec le gouvernement de Nicolas Sarkozy.

Grave, doublement grave

Encore une « brève » mais sur un sujet doublement grave.

Cecilia Sarkozy ne s’est pas dérangée pour voter. Tout sauf un exemple de la part de celle qui est devenue l’épouse du Président de la République.

Quasi silence médiatique. On apprend aujourd’hui que des pressions se sont éxercées. C’est beaucoup plus grave encore.

Il n’est plus excessif de dire que notre démocratie est menacée.

Plus que jamais : soyons libres, et soyons assez forts pour montrer combien cela est nécessaire aujourd’huI

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel