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Maladie contagieuse

Hier à l’Assemblée, j’ai invité en ma qualité de coordinatrice du groupe « politique de l’âge » la Présidente de l’association France-Alzheimer à ce que nous apppelons une « audition ». Il s’agit d’une rencontre où un expert expose un sujet de haute actualité politique, devant un groupe de députés.

A 16 heures, députés et assistants sont là, mais d’oratrice, point. Après un moment, nous téléphonons à l’association pour exprimer notre inquiétude :

– Non, rien de grave, la Présidente a oublié !…

Juppé l’Iroquois

Ce matin dans ma boite aux lettres une invitation d’Alain Juppé à l’une de ses réunions publiques. Sourire en découvrant son logo de campagne : son nom « Juppé », le J prolongé haut et décoré de deux plumes de chef indien, seule tribu identifiable sur le document. La politique n’est plus ce qu’elle était.

Autre sourire : les grandes thématiques de la campagne juppéenne sont celles de la campagne de Jacques Respaud il y a dix huit mois, « Bordeaux solidaire », « Bordeaux dynamique ».. Bel hommage à notre travail et à Jacques qui dirige le groupe de l’opposition municipale.

Quant à nous, promis, nous ne prendrons ni le slogan « Bordeaux à coeur », ni le T shirt qui l’accompagnait .

Du poil des chats

A chaque moment, presque tous les jours, je m’aperçois de combien je déteste la notabilité. Pas les notables s’ils ont conscience qu’ils jouent un rôle, qu’ils font un mêtier et que, de préférence, ils doivent le faire bien. Mais la notabilité, cette espèce de manteau dont se drapent les faibles pour se croire/faire grands. Comme les chats qui gonflent leur poil…

Qu’est-ce que cela vient faire dans ce blog ? Justement rien, absolument rien. Je reviens à l’instant d’une journée où j’ai croisé pas mal de notables, avec ou sans manteau, et je m’apprête à préparer mon cartable pour Paris, demain.

Cette idée m’est apparue tout simplement sur le trajet du retour. Comme une dame que l’on croise et dont a envie de mettre le nom par écrit avant de l’oublier.

Pourquoi Juppix peut perdre

Un ami me met le nez sur la réaction de Juppé (son blog du 3 janvier) au titre de l’Express « Pourquoi Juppé peut perdre »

Mentionnant le titre et la publicité qu’en a fait « Sud-Ouest », AJ écrit brièvement : « On ne me laissera pas m’endormir. L’air de janvier sera vivifiant. Mais j’aime ça, comme Astérix au milieu des légions romaines ».

Sans doute n’ai-je pas une lecture exhaustive d’Astérix, mais le rapport entre l’air de janvier et Astérix m’échappe un peu. Par contre, celui qui assimile les rangs de la gauche aux légions romaines n’est pas tout à fait faux. L’histoire l’a démontré.

Que Roussetix me pardonne…

Mouammar et le baron de Secondat

J’ai ri un peu jaune, mais bien ri quand même, en lisant hier les propos de quelques députés de droite à propos de la venue de Kadhafi à l’hôtel de Lassay. Pour mémoire, la totalité des députés de gauche s’est abstenue, et même parmi les umpistes grand teint le fanatisme n’était pas de mise.

Bernard Ollier, doublement élu puisqu’il est le compagnon de MAM, était de ceux qui soutenaient comme ils pouvaient l’opportunité de la visite. A court d’argument, il a avancé :
-« N’oubliez pas qu’il a lu Montesquieu… »

L’écho n’a pas été à la hauteur de l’argument. – « Eh bien, s’il l’a lu, il n’en a pas assimilité l’esprit.. » a rétorqué Claude Goasguen, qui fait partie de la la commission d’enquête sur la libération des infirmières bulgares.

– « Il a dû se régaler des Lettres Persannes » a rajouté l’autre.

En réalité, je sais de source sûre et secrête qu’il s’en est tenu à « grandeur et décadence de l’empire romain », et qu’il a surtout aimé la deuxième partie.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel