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Sud Ouest – 23/12/14 – Péage sur l’A63 : Michèle Delaunay s’oppose à Alain Juppé

Péage sur l’A 63 pour financer la rocade de Bordeaux : Michèle Delaunay s’oppose à Alain Juppé

 

Sur son blog, la députée de la Gironde expose ses vues et tacle le maire de Bordeaux et président de la CUB

Députée PS de la Gironde et ancienne ministre du gouvernement Ayrault, Michèle Delaunay s’en prend sur son blog à la proposition d’Alain Juppé de privatiser le tronçon entre Bordeaux et Salles de l’A 63pour financer la fin de la mise à deux fois trois voies de la rocade bordelaise.Car la CUB n’a pas les moyens de cofinancer avec l’Etat, dans une proportion de 50%, ces travaux et l’Etat ne peut lui-même aller au-delà des 50% en raison d’un déficit sur l’entretien des infrastructures (AFITF) qui, précise l’élue bordelaise, « est en grande partie la conséquence de la privatisation des autoroutes par le gouvernement Villepin, pour un prix reconnu comme très faible (14 milliards d’euros) ».

La proposition du maire de Bordeaux ne trouve pas grâce aux yeux de son opposante à la mairie pour plusieurs raisons. « Une fois la concession faite et la facture de la rocade payée, on ne reviendra pas sur la dite concession et l’utilisateur de l’A 63 continuera de payer au bénéfice d’un allocataire privé, précise-t-elle. Le montant des travaux de la rocade, qui justifie la proposition, est exactement celui acquitté par l’argent public dans le Grand Stade (80 millions) alors que cette structure bénéficiera à un club privé et aurait dû être financée par lui. »

« La proposition d’Alain Juppé donne un aperçu de ce que serait sa gestion des affaires de l’Etat s’il parvenait à sa tête » conclut Michèle Delaunay qui se rallie « totalement à la teneur du courrier à Manuel Valls des 152 députés qui soutiennent le rachat des concessions autoroutières, évalué aujourd’hui à 25 milliards, soit après 8 ans le double du prix d’achat. Le rendement financier de ces autoroutes est de 20 %, ce qui correspond à un amortissement sur 5 ans » assure-t-elle en espérant que « la gauche sera très mobilisée sur ce sujet ».

12/12/14 – Challenges – Comment éradiquer le tabac, ce serial killer, d’ici 2025?

Comment éradiquer le tabac, ce serial killer, d’ici 2025?

Par Michèle Delaunay, députée de la Gironde, ancienne Ministre.

 

Michel Delaunay (c) Michel Delaunay
La lutte contre le tabac est-elle un enjeu trop sérieux pour la laisser aux politiques ? Le vote à l’Assemblée d’un amendement surprise allant à l’encontre de la santé publique autorise à poser la question.

La politique ne parviendra au but en tout cas qu’avec le concours de l’opinion publique et le support des médias, les forces contraires sont trop puissantes. Nous ne sortirons pas du tabac en un jour, ni même en une année mais en dix, ce doit être possible. La sortie du tabac est même inéluctable : plus un Etat qui pourra tolérer à long terme cette hécatombe (par an, 73.000 morts en France, 700.000 dans l’Union Européenne) pas un système de protection sociale qui pourra assumer le coût vertigineux des dégâts sanitaires et sociaux de ce serial killer : 47 milliards d’euros pour la France soit 3 points de PIB et trois fois le déficit de la sécurité sociale.

Alors quoi faire ? D’abord assumer et expliquer l’objectif. Le tabac a tué beaucoup plus que le nucléaire, proposer d’en sortir en 2025 est un objectif du même ordre d’importance que l’abolition de la peine de mort et auquel il ne manque qu’un porte-voix. Personne, nulle part, ne pourra le contester s’il est préparé. Car ce n’est pas UNE mesure, comme le gel des prix que nous avons voté au Parlement le 5 décembre qui y suffira.

Tout au contraire, elle démontre que le politique a cédé aux buralistes d’abord qui le réclamaient à grands cris, et aux cigarettiers par le biais de la « part spécifique » qui augmente leurs bénéfices déjà considérables au détriment des recettes de l’Etat. Cédé sans contrepartie, sans vision globale et pour tout dire, à la petite semaine.

Le tabac tue un fumeur sur deux, 3 fois plus que la roulette russe. On ne gagnera la bataille contre cette pandémie comportementale que par un faisceau de mesures que les citoyens sont prêts à accepter et à comprendre car il n’y a pas de fumeur heureux, pas de fumeur qui ne désire arrêter.

Trois grandes mesures à prendre

Ces mesures sont de 3 ordres. D’abord l’ harmonisation de la fiscalité du tabac entre les pays européens avec l’objectif assumé d’harmoniser les prix à la hausse, pour priver les cigarettiers de leur arme majeure : les ventes illicites et la contrebande qu’au demeurant ils alimentent. En deuxième lieu l’accompagnement des buralistes vers cette sortie du tabac par la diversification de leurs attributions, voire l’augmentation de leurs bénéfices pendant la période de transition. Leur rôle social est important. Nous ne sommes pas obligés pour autant de pérenniser leur rôle de distributeurs de cancers (44.000 par an dus au tabac et donc évitables en France). Il faut enfin garantir la possibilité d’actions de groupe des victimes du tabac et de leurs familles à l’encontre des cigarettiers voire même.. de tous ceux qui, alors qu’ils savaient, n’ont pas tout mis en oeuvre pour arrêter cette machine de destruction massive.

L’amiante nous démontre encore ce que peut être le résultat de cet aveuglement. Tout cela sur fond de prise en charge de tous les dispositifs de soin et d’accompagnement du sevrage tabagique; et bien sûr de mesures de prévention, d’éducation en direction particulière des jeunes qui entrent aujourd’hui massivement en addiction.

La meilleure chance sera cependant la personnalité qui osera imposer par la force de sa conviction la sortie du tabac avant 2025. Un milliard de morts du tabac prévu par l’Organisation Mondiale de la Santé pour le XXIème siècle. Qui dit mieux ?

Par Michèle Delaunay, députée de la Gironde et ancienne Ministre.

Sud Ouest – 08/12/14 – Lutte contre le tabagisme : « On a cédé aux cigarettiers »

La députée Michèle Delaunay s’insurge contre le vote d’une pause dans la fiscalité du tabac

Yann Saint-Sernin, dans Sud Ouest

 

Lutte contre le tabagisme : « On a cédé aux cigarettiers »

 

 

 

 

 

 

 

« Nous nous privons de la meilleure arme contre le tabagisme », assure la députée de Gironde.© PHOTO PHOTO ARCHIVES DAVID LE DÉODIC / « SUD OUEST »
« Sud Ouest Dimanche ». Comment réagissez-vous aux votes qui ont eu lieu vendredi soir à l’Assemble nationale sur le tabac ?

Michèle Delaunay. L’élément selon moi positif est celui passé le plus tôt, il concerne l’interdiction de l’achat de tabac sur Internet. Je n’ai pas de réserve sur le principe, mais je ne suis pas sûre que cela soit facile à mettre en application. Je ne sais pas de quels moyens nous disposons pour contrôler les ventes en ligne. Cela a été adopté en quelques minutes, mais la com du gouvernement a très bien fonctionné.

En revanche, les amendements suivants ont suscité votre colère…

Ce qui s’est passé hier est d’une grande complexité. Plus tard dans la soirée est apparu un autre amendement, porté par des députés de gauche et qui reprend une dizaine d’amendements identiques portés par d’autres députés. Son adoption contre l’avis de la rapporteur du budget a des conséquences très lourdes, car il remet en cause une partie importante du mode de calcul de la fiscalité du tabac. Il touche à des points très techniques, dont le « droit spécifique », qui correspond en gros à la part des cigarettiers sur la vente des paquets.

Quelles sont les conséquences de cet amendement ?

C’est un virage à 180 degrés dans notre politique de lutte contre le tabagisme. En premier lieu, il va mathématiquement augmenter le bénéfice des cigarettiers. Cela va se faire au détriment de l’État, qui va perdre plusieurs dizaines de millions d’euros de recettes fiscales à consommation constante. L’autre point qui me désole, c’est qu’il neutralise pendant deux ans la possibilité d’une hausse de la fiscalité du tabac. Nous nous privons sans contrepartie de la meilleure arme contre le tabagisme, qui est la hausse du prix du tabac. Nous avons cédé face aux buralistes, ce qui aurait pu se concevoir, mais uniquement dans le cadre d’un plan de sortie du tabac. Là, nous l’avons fait sans contrepartie.

Vous dénoncez un manque de cohérence ?

Dans son discours introductif du plan cancer, le président de la République soulignait que l’arme la plus efficace était une hausse significative du prix du tabac. La première fois que cela a été fait, sous Jacques Chirac, les résultats ont été spectaculaires. Cette idée a été brevetée par le président de la République, puis, maintenant, nous y renonçons en rase campagne.

Les porteurs de l’amendement assurent vouloir harmoniser la fiscalité française avec l’Europe…

C’est du flan ! Ce qui a été voté va même à l’encontre d’une directive européenne de 2011. Il est exact que la fiscalité du tabac est d’une rare complexité. Elle n’a jamais été remise en cause car elle facilite les choix politiques et la concertation qui existe entre Bercy et les cigarettiers. Cela a été dit par le ministre. Il faut savoir que le prix du tabac n’est pas fixé par le ministère, qui n’a la main que sur la fiscalité. Celle-ci est discutée en concertation avec les cigarettiers, qui, eux, fixent le prix du tabac. Ils peuvent ainsi décider par exemple sur quelles cigarettes ils vont faire des bénéfices. Il y a un jeu extrêmement complexe entre les douanes et les cigarettiers.

Soupçonnez-vous une action des lobbys dans le vote de vendredi ?

Je n’accuse pas, je ne peux que m’interroger : vous avez une trentaine d’amendements quasi identiques, tous favorables aux cigarettiers et aux buralistes… Pour ma part, j’avais proposé deux amendements qui, selon moi, permettaient d’augmenter les bénéfices des buralistes et de l’État, sans faire varier ceux des cigarettiers. Le premier, pourtant validé en commission des finances, a été rejeté, et le second n’a même pas été discuté en séance. Je crois pourtant que les Français sont prêts pour un véritable plan de sortie du tabac. Cela doit se faire avec loyauté et en concertation avec les buralistes, mais il faut que les politiques s’emparent de la question. J’ai peur que dans quelques années on nous fasse le même reproche que pour l’amiante : vous saviez, mais vous n’avez rien fait.

Rue89 Bordeaux – 10/11/2014 – Michèle DELAUNAY dessine la vie rêvée des séniors

Dans son intervention de mi-mandat sur TF1, François Hollande a annoncé des mesures pour les personnes au chômage proches de la retraite. Ces mesures vont dans le sens de la « loi d’adaptation de la société au vieillissement » proposée et défendue par la députée bordelaise Michèle Delaunay.

Avec le baby-boom qu’a connu la France après la deuxième guerre mondiale, 30% de la population va se retrouver dans la tranche des plus de 60 ans. Ces Français vont continuer de vieillir grâce à l’augmentation de l’espérance de vie et redessiner un nouvel équilibre des générations. Michèle Delaunay, ex ministre déléguée aux Personnes âgées et à l’Autonomie, qualifie ce phénomène de « transition démographique ».

Parmi cette population, le Président de la République a, lors de son intervention sur TF1, distingué les « jeunes seniors » en s’adressant à une femme de 60 ans, chômeuse et sans espoir de retrouver un emploi. François Hollande a annoncé le retour d’une allocation « pour les personnes qui ont toutes leurs annuités, qui ont plus de 60 ans et qui ne trouveront plus l’emploi jusqu’à 62 ans ».

Cette allocation a été supprimée en janvier 2011 et avait été remplacée par l’allocation transitoire de solidarité (ATS) qui répondait à des conditions très strictes. Des milliers de seniors s’étaient alors retrouvés dans une situation financière difficile, aggravée par le report de l’âge de la retraite de 60 à 62 ans à la suite de la réforme de 2010.

« Le rôle et la place des retraités dans la société constituaient jusqu’alors un véritable trou noir de la pensée politique. Le voilà qui commence à s’éclairer », déclare Michèle Delaunay.

Revaloriser le rôle des seniors dans la société

Dans le gouvernement Ayrault, Michèle Delaunay avait élaboré une « loi d’adaptation de la société au vieillissement », toujours débattue au Parlement. 55 000 Bordelais et 15,4 millions de Français de plus de 60 ans devraient en profiter quelques décennies – l’espérance de vie moyenne est de 78,4 ans pour les hommes et de 84,8 ans pour les femmes.

« Cette espérance sera bientôt de 30 ans après la retraite : une vraie troisième vie, précise la députée. Il y a urgence à réviser notre vision de l’âge et revaloriser le rôle des seniors dans la société. »

Rue89 Bordeaux : Une première question s’impose, on est senior à partir de quel âge ?

Michèle Delaunay : C’est difficile de préciser un âge. Ce qui est concret et réaliste, et qui a été pris en compte durant mon travail au ministère, c’est l’âge de la retraite. Il est là le véritable tournant. On rentre dans une troisième vie, avec des nouveaux repères et de nouvelles modes de vie au quotidien. On commence à percevoir des difficultés qui nous emmènent à réviser notre mode de vie, comme par exemple changer de logement parce qu’il est devenu trop grand, ou parce qu’il devient difficile à entretenir…

Nous avons donc pris l’âge de la retraite comme repère. Mais en réalité, après la retraite, les gens sont encore actifs. Pour cette tranche de vie, le vocabulaire n’est pas adapté, parce qu’il y a une nouvelle réalité et les personnes vieillissent bien. Mon ministère, qui s’appelait le ministère des Personnes âgées et de la Dépendance, est devenu le ministère des Personnes âgées et de l’Autonomie. Car sur les 15 millions de personnes concernées, 1 million de personnes sont dépendantes.

L’Allemagne est le pays où le nombre des seniors est le plus élevé. Vous êtes-vous inspirée du modèle allemand ? Y a-t-il eu une concertation avec des pays européens pour l’élaboration de votre loi ?

Je n’ai pas suivi le modèle allemand. Je salue malgré cela leur politique en avance sur le grand âge. Le SPD (Parti social-démocrate) a obtenu, d’ici la fin du mandat de la chancelière Angela Merkel, un budget de 6 milliards et demi d’euros qui serait investi sur la perte de l’autonomie. C’est un bon budget.

Et il n’y pas eu de concertations avec les pays européens. J’avais demandé aux parlementaires une étude comparative de trois pays : Suède, Espagne et le Québec. Le Québec est particulièrement avancé sur le plan sociétal et son expérience pouvait nous aider. Ensuite, la Suède et l’Espagne sont représentatifs des pays d’Europe du nord et du sud. Nous sommes entre les deux, sur le plan géographique et sur le plan culturel. Avec le pays du nord, nous partageons la mentalité de la personne âgée qui veut être autonome. L’État est le principal interlocuteur et non pas la famille. A l’inverse, dans les pays du sud, le cocon familial a un devoir envers la personne âgée.

Selon nos sondages, les personnes âgées sont de plus en plus dans une culture d’autonomie. Elles veulent maintenir des relations avec leurs enfants, mais ne veulent pas être à leurs charges. Les boomers ont connu mai 68 qui a été pour eux une période d’émancipation, en particulier chez les femmes.

Développer la culture de l’autonomie

Dans les grands principes de votre loi se trouvent pourtant les valeurs familiales ?

Les valeurs familiales, mais surtout les valeurs de proximité. Quand on a problème, il vaut mieux être ami avec son voisin qu’avec le Président de la République ! Un des facteurs du mauvais vieillissement est la perte des liens sociaux. Le développement de ces liens va être une sorte de catalyseur. C’est le bon côté qui peut servir toutes les générations.

L’anticipation est un pilier de votre loi, comme l’adaptation et l’accompagnement. Ces idées prennent quelles formes ?

Aujourd’hui les travaux sur le vieillissement montrent une espérance de vie qui a doublé en un siècle et demi. D’abord, nous connaissons les facteurs de vieillissement : la pénibilité au travail, la qualité de l’alimentation, les stimulations cognitives… Par ailleurs, nous sommes en mesure de dépister la perte d’autonomie avant qu’elle ne soit irréversible. Sinon, les gens s’enfoncent et atteignent un point de non retour. Dans la loi, il y a des outils pour le dépistage et pour instaurer une culture de l’autonomie.

Pour saisir le stade de réversibilité, nous devons anticiper. La culture de l’autonomie les invite aussi à anticiper : aménager à temps leur domicile, réfléchir sur ce qui va devenir problématique. Pour les gens à faibles revenus, la loi prévoit des aides techniques, des aménagements de domiciles, des adaptations pour éviter les maisons de retraites. Il y a des mesures en faveur de l’habitat collectif regroupé, les résidences de services où ils peuvent être proches les uns des autres et partager des structures en commun.

Une Silver économie en pleine croissance

Ces propositions engendrent des dépenses, comment va-t-on les financer ?

Ce qui important est de changer d’abord le regard sur l’âge et ne plus faire culpabiliser les personnes âgées. Il y a dans le troisième âge aujourd’hui deux générations : les jeunes âgés et le grand âge.

La première génération contribue à ce qu’on appelle la « Silver économie ». Il faut prendre conscience que cette économie connaît 0,25 point de croissance par an et est en mesure de combler les dépenses du grand âge.

La transition démographique va impacter tous les champs de la société. Elle va changer la fiscalité. De nos jours, l’héritage se fait entre retraités et quelquefois très tard, avec des héritiers de 70 ans qui sont loin d’avoir leur vie devant eux. On doit favoriser les dotations précoces.

Il faut penser que beaucoup de personnes âgées vont vivre 30 ans. On doit inventer des nouvelles propositions parce que ces personnes peuvent rester actives. Il faut fluidifier l’âge de départ à la retraite et imaginer des évolutions de carrière pour repenser la société. Nous n’avons pas le choix si on veut éviter un taux important de dépendance économique. Si on ne trouve pas de solutions, d’ici 2050, nous aurons un actif pour deux inactifs.

Les retraités sont les moteurs de la cohésion sociale, les associations, les municipalités, et même les partis politiques. Si on enlève les retraités dans les petites villes, il n’y a plus personne !

Si l’on considère que les baby-boomers vont assurer cette transition démographique, et compte tenu de la baisse de natalité, vous ne craignez pas que cette loi soit seulement utile pour les quarante prochaines années ?

Il y a deux problèmes qui s’entrecoupent. L’espérance de vie gagne un trimestre par an. Dans une journée de 24 heures, nous avons en réalité 30 heures ! Il n’y pas de prévisions pour que cette croissance de l’espérance de vie s’inverse, et la courbe ne cesse de croître (en revanche, celle de l’espérance de vie en bonne santé est pour la première fois en baisse, à 61,8 ans en 2010, une année de moins qu’en 2009, NDLR) . Elle ne dépend pas que des boomers. Ceux-ci constituent un pic dans cette courbe croissante. On table sur la possibilité que, au cours du XXIe siècle, l’espérance de vie atteigne les 100 ans.

Où en est votre loi aujourd’hui ?

Elle a été votée en première lecture à l’Assemblée nationale et passera au Sénat début 2015. C’est loin et c’est regrettable, des mesures positives vont être retardées.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel