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Bloquée au sol dans l’avion avec la moitié des parlementaires girondins. Grève semble-t-il d’aiguilleurs du ciel qui filtrent les départs. Le manque d’enthousiasme avec lequel je prends l’avion trouve une fois encore confirmation.

Que font un sénateur et un député quand ils montent dans l’avion : ils parlent du parlement. Nous avons ainsi constaté la bonne tenue de la représentation girondine des femmes, au nombre de huit, principalement grâce au PS ; deux sénatrices : Françoise Cartron et Marie-Hélène Désegaulx, six députées : Chantal Bourragué, Conchita Lacuey, Martine Faure, Pascale Got et ma pomme. Très largement supérieur aux scores nationaux. Bravo la Gironde !

En dépit de cette constatation encourageante, nous nous sommes lamentées sur nos matinées de travail explosées par cette mise en pénitence de une heure dans l’avion arrêté. Je mesure devant l’écran de l’ordi, combien j’ai le cerveau encore embrumé et peu apte à « raconter de belles histoires ». L’écriture est le plus formidable des baromêtres. La vitesse à laquelle viennent les mots, la rapidité des petits signes noirs sur les lignes disent mieux que des tests très fins à la fois la sincérité du propos et l’humeur. Je dis souvent que l’écriture est comme le désir : rien ne peut la forcer, rien ne peut vraiment la simuler. La volonté seule ne fera jamais une belle page.

La plupart des journaux autour de moi se replient, les paupières se ferment à demi pour transformer l’attente en somnolence.

Il semble que le départ s’annonce…

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