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Juste un petit billet, comme ça, pour raconter une journée de députée à Paris, avec tout ce que cela peut avoir de disparate, de passionnant, de frustrant, et bien souvent tout à la fois.

Départ ce matin à l’avion de 6 h 40, en même temps qu’Alain Rousset et Martine Faure. Le nez dans les journaux pendant tout le voyage et, si tôt descendue de l’avion, interview par téléphone sur le suicide en prison. Deux suicides en deux jours dans les prisons françaises, tous les deux concernant des hommes jeunes qui se sont pendus avec leurs draps. Oui, je posais la question dans un billet précédent : avons-nous vraiment supprimé la peine de mort ?

Rencontre au PC de Ségolène Royal. Tour de table. Mon rôle est de contribuer aux textes qu’elle va soumettre aux militants dans le domaine de la santé et de la politique de l’âge. Echange sur l’ approche d’un congrès que je redoute : que nous en sortions plus forts, en possession d’idées nouvelles, et non plus divisés ou déchirés (« Plutôt unis que morts », est en effet ma devise dans la perspective de cette échéance).

Foncé à l’Assemblée pour la réunion du groupe socialiste. Débat autour des questions d’actualité au gouvernement puis déjeune extra-express à la buvette de l’Assemblée avec Martine Faure, Martine Lignères Cassou et plusieurs de nos collègues dames. Oui, une table rien que de dames !

Séance de préparation de questions écrites avec mon assistante Charlotte. Questions d’actualité au gouvernement : ce n’est bien souvent qu’un grand cirque, avec des questions attendues amenant des réponses attendues. Mais bon, c’est un moyen de diffuser de l’information que le débat traditionnel dans l’hémicycle, peu relayé, ne permet pas.

16 heures : deux auditions sur la réforme portuaire. Je suis la députée d’un des six ports autonomes concerné par cette réforme et je souhaite bien connaitre la question et pouvoir intervenir quand la réforme arrivera en séance.

Bréve interruption entre les auditions pour voter contre la réforme constitutionnelle : nous n’avons obtenu aucune avancée significative, en particulier sur le mode d’élection des sénateurs. Donc : c’est non en première lecture.

18 heures : groupe de travail autour du travail du dimanche. J’ai déposé 20 amendements sur ce texte qui me parait très important et où nous devons marquer notre différence et montrer le modèle de société que nous refusons.

20 heures : départ dans le 4ème arrondissement, où j’anime un débat sur le thême « quand la santé devient un luxe ».

J’en arrive… J’aimerais pouvoir mettre de l’ordre dans ma tête comme on le fait pour une table de bureau ou un écran d’ordinateur.

D’ailleurs, n’est-ce pas exactement ce que je suis entrain de faire avec les quelques lignes de ce billet !

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