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Brel, Bashung : même punition, même motif. Même drame : le cancer du poumon.

Autrefois, ils seraient morts de tuberculose, de syphilis, comme Kafka, comme Schubert, comme tant d’autres. Mais à ces maux, on ne pouvait rien. Au cancer du poumon, on peut non pas tout, mais beaucoup : éviter de l’avoir. Comment ? Tout le monde le sait, je n’ai pas besoin de dire davantage.

Les maladies comportementales remplacent par légions entières, les maladies infectieuses ou lésionnelles que le XXième siècle a guéries. Ces maladies sont évitables, comme le sont tant d’autres causes de mort, de violence, de souffrance. La drogue qui met le Mexique à feu et à sang et que Carlos Fuentes dénonce dans son dernier ouvrage. Bien d’autres.

Bashung, Brel, tous deux ont fait un disque, ont chanté, ont été fêtés entre deux chimiothérapies. Et même si leurs chansons n’en disent rien, écoutons « l’herbe entre les pavés », le silence entre les notes.

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