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Du PS et du don du lait, qui n’ont pour l’instant pas grand chose à voir ensemble

En cette veille de Conseil National du PS, dont nous attendons tout, y compris le contraire du meilleur, il m’apparait comme une urgence de vous parler de la situation difficile des lactariums.

Lactariums ? Kezako ? Et surtout quel rapport avec le PS ?

Eh bien justement : aucun. Mais alors, vraiment aucun, et je peux vous le dire, je le regrette.

Parce que les lactariums ce sont les lieux et les équipes où se traite et se conserve le lait maternel, si indispensable aux petits prématurés.

Lait maternel donné par les Mamans qui en ont en surplus, pour des extra-petits de moins de deux kilos qui, sans cela, risquent leur toute petite peau dans des complications digestives fatales.

Le don de lait maternel : en quelque sorte la quintescence du don à destination des plus faibles parmi les plus petits. Je vous le disais : rien à voir avec le Conseil National du Parti Socialiste, ce que nous ne pouvons que regretter.

J’ai l’intention de m’investir très fort sur la situation des lactariums. Le don de lait est tellement moins connu que le don de sang, d’organes, de cellules hématopoïtéiques que j’essaye en toutes occasions de soutenir, ne serait-ce que parce que j’ai été une grosse consommatrice des uns et des autres, il y a quelques mois encore.

Savez-vous que le litre de lait maternel est pris en charge (comptabilisé) au dessous de son prix de revient, et que les lactariums sont menacés de fermeture ? Je crains que vous soyez très nombreux à n’en rien savoir, mais les archi-petits loulous, qui naissent à 7 mois et quelques centaines de grammes, eux, ils le savent !

Palissy et Dubarry , même combat

Je fais partie de ceux qui, tels Bernard Palissy, brûleraient leurs meubles pour alimenter la flamme d’un feu de bois. Autant je perds souvent plusieurs minutes avant de décider d’empoubeller le moindre papier, autant une cheminée ouverte et pétillante devant moi engouffre sans regrets mille écrits, bois et brindilles, susceptibles de maintenir en vie ce signe fragile d’une vie supérieure. Même un incunable de la main auguste de Nicolas Sarkozy passerait gaillardement à la flamme.

Je me suis offert ce petit luxe ce soir. Demain est une de ces journées hachées qui me laissent, tard le soir, comme un vieux glaçon demi-fondu dans un shaker. Après demain est différent mais guère meilleur : conseil national du PS, avion tôt le matin, retour quand on peut, et surtout la certitude de ne pas pouvoir grand chose ; pour tout dire, je crois que les jeux et les enjeux sont faits, ou défaits, comme on veut, mais au moins aurai-je la liberté de vous raconter ce que je n’ai pas l’autorité d’influencer. Ce n’est déjà pas si peu.

Il fait tard. Toujours, j’ai envie de ne pas m’endormir. « Encore une minute, Monsieur le Bourreau », disait Mme Dubarry, comme je le dis aussi au début de chaque nuit.

Les dernières braises commencent de pâlir et de se taire.

Salle des fêtes du Grand Parc : un mal pour un bien

La Municipalité de Bordeaux revoit sa copie pour la réhabilitation de la salle des fêtes du Grand Parc, fermée depuis plus de quinze ans …

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