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Madame Michèle Delaunay attire l’attention de Madame la Ministre de la Santé et des Affaires sociales sur le dépistage et la prise en charge de l’endométriose.

L’endométriose, qui touche 180 millions de femmes dans le monde (soit 10% à 15% des femmes en âge de procréer) et est à ce jour la première cause d’infertilité féminine, n’est pas une maladie rare mais est cependant trop mal connue et de ce fait mal prise en charge (il faut en moyenne 6 à 10 ans pour que le diagnostic soit posé).

Décrite pour la première fois en 1860 par le docteur Karel Rokitanski, l’endométriose est caractérisée par la présence de tissu utérin en dehors de la cavité utérine, entrainant lors des règles un reflux des cellules de l’endomètre vers le haut des trompes, au lieu d’être évacuées. Cela entraine une pénétration dans les tissus et les organes, provoquant des lésions, nodules et kystes à l’origine de douleurs intenses.

Un diagnostic établi le plus tôt possible, permet de canaliser ces douleurs et d’envisager rapidement un traitement adéquat pour les jeunes femmes concernées, avec un suivi gynécologique attentif tout au long de la période de fertilité. Il faut que les symptômes soient pris en compte dès l’adolescence par des praticiens qu’il convient de former à cette maladie.

Alors que débute cette semaine la semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose, Madame Michèle Delaunay lui demande ce qu’elle entend mettre en œuvre pour informer et accompagner les femmes souffrant de cette maladie gynécologique injustement « taboue », et de renforcer la formation des médecins, et gynécologues en particulier, au dépistage de celle-ci.

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