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Un lieu d’accueil fait pour la dignité et la solidarité

Un lieu d’accueil et d’hébergement fait pour la dignité et la solidarité. De l’architecte aux associations et aux élus, tous peuvent être fiers du très beau lieu que constitue le pôle social Ravezies, bd Alfred Daney. Ce projet, comme toujours, est le fruit d’un effort conjugué, et aujourd’hui, il fonctionne…

Trois associations ont mené cette bataille et vont gérer ce « pôle social » Ravezies : le Diaconat, la halte 33 et les restos du coeur. Il est aussi le fruit de la coopération ville de Bordeaux-BordeauxMétropole et Département de la Gironde ainsi que du bailleur social DomoFrance.

L’inauguration d’hier constituait en quelque sorte les « travaux pratiques » de la séance de Bordeaux métropole consacrée la veille à l’hébergement d’urgence.
Continuons ainsi… Et félicitons tous les acteurs qui permettent de traduire en actes la vocation d’accueil de notre territoire.

Salle des fêtes du Grand Parc : 24 ans et quelques heures de pur mépris

24 ans de fermeture, dont 21 au cours des 4 mandats d’Alain Juppé, faut-il encore s’étonner des trois heures de retard de notre grand Maire qui devait « lancer » le début des travaux de réhabilitation de la « Salle des fêtes »,  mon combat de dix années ?

Malgré la chaleur plombante (31°) et l’âge avancé des quelques poignées d’habitants attendant l’arrivée du 1er édile, lazzis et quolibets allaient bon train devant la façade toujours emmurée de cette construction de 1965 inscrite à l’inventaire des monuments historiques de notre ville. L’un avançait qu’Alain Juppé espérait profiter des crédits de notre dernière loi sur l’archéologie, un autre s’amusait d’entendre l’adjointe de quartier exprimer son « impatience » à voir ce bel équipement ouvert aux habitants, un autre encore y allait franchement d’un grand rire quand l’adjoint à la culture assura se souvenir des concerts mythiques donnés dans cette salle … alors que celui-ci était à l’âge des premiers vagissements.

Pour ma part, j’ai quitté la scène à 15 h 40 (soit une heure 10 après l’heure programmée), suivie de peu de la députée Sandrine Doucet et de Vincent Feltesse. Les fronts perlaient et rougissaient et, petits groupes par petits groupes, les plus fervents admirateurs du Maire ayant épuisé les réserves de boisson du buffet, rejoignaient des cieux plus cléments..

A l’heure où j’écris, je ne sais rien de l’apparition ou non du Maire, non plus que des motifs évoqués pour excuser son retard ou son absence. Ratage complet donc pour ce « lancement des travaux » dont on se demande d’ailleurs comment il aurait pu être matérialisé, le lieu demeurant obstinément fermé, et quel en était le sens autre que de pure communication.

Triste pour ce quartier si longtemps abandonné, dont Alain Juppé n’a découvert l’existence qu’à la suite de deux, puis trois, campagnes départementales perdues malgré un long ancrage à droite. Triste pour la « salle des fêtes », expression positive d’un temps où Bordeaux croyait à la culture dans les quartiers (le Grand Parc est un quartier à 80%  social) et où Jacques Chaban-Delmas avait installé tous les équipements dont Alain Juppé n’a toujours pas vraiment compris le caractère structurant.

« Ma » salle des fêtes et sa fresque aux 28 848 petits carreaux de mosaïque, désertée une fois encore, abandonnée sous le soleil comme dans une scène de western après le passage des indiens, attendra bien quelques mois encore. Mais plus que jamais, je déplore qu’Alain Juppé ait refusé ma proposition (2012) qu’elle soit achetée par le Conseil Général : elle serait aujourd’hui ouverte aux Bordelais et aux habitants de ce quartier de grande et ancienne mixité sociale.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel