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Ce sont comme autant de petites lumières qui s’éteignent le long d’une route déjà bien sombre : une à une, les organismes de contrôles, dotés du pouvoir de publier des rapports et libres de leur contenu, sont passées à la trappe ou mis en pièces. Commission de déontologie de la sécurité (à laquelle je me suis adressée pour un cas de menotage à l’hôpital), Cimade…

Aujourd’hui c’est au tour de la Défenseure des enfants, institution indépendante à vocation très spécifique qui, depuis l’an 2000, a traité plus de 20 000 requêtes.

Signe de plus de la négation de tous les contre-pouvoirs mais aussi très mauvais signe en direction des institutions internationales qui s’occupent de l’enfance et en particulier du Comité des droits de l’enfant des Nations unies.

Au plan national, une marque de désintérêt à la politique de l’enfance, après les cafouillages divers de Nadine Morano et le rejet de la création d’un fonds de financement national pour la protection de l’enfance.

Et une fois de plus, une décision prise sans concertation aucune et apprise, y compris par les députés ump, dans les médias.

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