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Lors de sa présentation à l’Assemblée des comptes de la Sécurité sociale, le premier Président de la cour des comptes, Philippe Seguin a demandé aux Députés d’être particulièrement exigeants sur la présence d’une étude d’impact des lois qu’ils allaient voter, et sur la qualité de cette étude d’impact (qui doit être faite par un organisme indépendant).

Cette double exigence -réalité et qualité- est-elle même dans la loi. Est-ce à dire qu’elle est observée ? Bien sûr que non.

Le texte le plus délétère que nous ayons eu à examiner au cours de cette XIII ème législature arrive en séance le 7 octobre. Il s’agit de la légalisation des jeux en ligne qui va permettre aux opérateurs de faire de la publicité et donc de multiplier de manière exponentielle le nombre de joueurs. Et avec eux, le risque d’addicition et le nombre de cas de vie brisées par des pertes qui peuvent être mille fois plus importantes que les mises.

Pathologie addicitive, vies socialement brisées par un endettement insurmontable, on imagine l’impact financier -en plus du coût humain- d’une telle loi et on comprend aussitôt que le gouvernement ait omis d’accompagner le texte des études prescrites.

J’ai suggéré ce soir, lors de la réunion de préparation de notre groupe, que le Président Ayrault fasse un courrier officiel pour réclamer cette étude d’impact. Puissent quelques députés de la majorité se joindre à nous pour contrer ce projet de légalisation !

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