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Bilan d’activité des parkings bordelais : des hausses généralisées au détriment des usagers

Le Conseil de Métropole du 21 octobre 2016 présentait la communication des rapports d’activité des exploitants des parcs de stationnement bordelais pour l’année 2015.

 

Les hausses de fréquentation couplées avec des hausses tarifaires, et de manière plus générale la politique de transports de la métropole et de stationnement de la Ville de Bordeaux ont créé un contexte très favorable à l’activité stationnement.

Hausse généralisée favorable aux exploitants des parcs de stationnement

  • Chiffres d’affaires : 6.47% pour BP3000 ; + 10.67% pour Camille Jullian et +1.73 pour Parcub.
  • tarifs horaires : +1,8% pour l’hypercentre, + 2.5% pour le centre
  • tarifs abonnements de + 1,40%
  • fréquentation horaire : + 1,8 %,
  • fréquentation abonnés résidents a augmenté de +16,6%

La pression accrue sur le stationnement voirie, notamment avec la future zone de circulation retreinte (ZCR) devrait offrir une nouvelle hausse de fréquentation et par là-même si rien n’est fait pour atténuer la charge sur l’usager, une nouvelle hausse des chiffres d’affaires.

  

La tarification au quart d’heure, voulue par le Gouvernement (Loi consommation – loi Hamon) pour alléger la charge du stationnement et redonner du pouvoir d’achat aux Français a été retardée de 6 mois, cela au détriment de l’usager. Prévue pour être appliquée au 1er juillet 2015, les usagers des parcs de stationnement bordelais en ont bénéficié avec six mois de retard, à compter du 1er janvier 2016. Ce retard était la conséquence du report de la délibération initiale et de la nécessaire reprise des négociations avec les exploitants.

La mise en place de la tarification au quart d’heure dans les parcs de stationnements de la ville centre n’a été votée que le 18 décembre 2015.

La majorité des tranches horaires a été revue à la baisse par rapport à la première version de la délibération, au dessus du pallier des 2h de stationnement, mais malgré cela, certaines tranches restent impactées par des augmentations – 45min-1h et 1h45-2h – correspondant à des durées de courses pour lesquelles les usagers ont peu de solution de repli.  Il s’agit de hausses entre 7% et 11,5% qui vont indubitablement augmenter les bénéfices des parkings cette année.

Seuls les parcs Salinières et André Meunier ne comptent que des baisses qui s’inscrivent dans l’esprit de la loi consommation portée par Benoit Hamon, adoptée en février 2014, et visant à rééquilibrer les pouvoirs entre consommateurs et entreprises et à rendre du pouvoir d’achat aux Français.

 

La politique municipale en terme de stationnement de surface porte sur l’élargissement massif des zones de stationnement résident et payant. En cinq ans, le nombre de places payantes sur la voie publique a été multiplié par cinq dans la ville.

Cela va mécaniquement poursuivre l’augmentation des abonnements dans les parkings et générer de nouvelles recettes.

La grille tarifaire du stationnement en surface, revue en décembre dernier, a elle aussi conduit à une augmentation notable des prix, que ce soit dans l’hypercentre ou en périphérie, avec des variations allant de +6% à +30%, cela encore au détriment de l’usager bordelais ou métropolitain.

 

Les usagers, qui ne peuvent se passer de leur voiture, même s’ils ne l’utilisent pas au quotidien, sont captifs, pris en tenaille entre les parkings payant et le stationnement de surface.

 

Chaque jour davantage, les propriétaires de véhicules perçoivent ces coûts comme un impôt supplémentaire sans offre de service supplémentaire comme des parkings de proximité. Ils restent les pigeons de toutes ces modifications et aucune ne se fait afin de lui donner plus de facilité, plus de disponibilité et moins de charge financière.

 

La Gironde, toujours plus ambitieuse pour son Ecole !

A l’invitation de Françoix COUX, Directeur académique des services de l’Education Nationale et comme chaque année, Michèle DELAUNAY et les parlementaires de Gironde ont participé le 7 octobre à la réunion de rentrée de l’Inspection académique.

Les chiffres pour la rentrée 2016 en Gironde sont positifs, laissant apparaître une réelle volonté de mettre en oeuvre efficacement la politique engagée par le Ministère de l’Education Nationale.

Malgré une hausse démographique constante, la Gironde aborde une rentrée dynamique avec une baisse du nombre moyen d’élèves par classe et un renforcement des actions et expérimentations pédagogiques. En effet, ce sont 8 dispositifs de scolarisation des enfants de moins de 3 ans qui ont vu le jour ainsi que 12 dispositifs “Plus de maîtres que de classes”. La continuité du service public d’éducation a été renforcée à travers la formation continue des enseignants et les créations de postes.

Depuis 2012, la Gironde compte 883 postes de professeurs supplémentaires, dont 453 dans le premier degré et 430 dans le second degré. Pour la rentrée 2016, ce sont 212 postes supplémentaires pour une moyenne d’un poste pour 13 élèves. La Gironde enregistre donc un solde positif entre création et suppression de postes égal à 23, ce qui démontre la volonté de la Direction des services départementaux de l’Education Nationale (DSDEN) d’apporter de meilleures conditions d’apprentissage aux élèves.

Les enjeux actuels auxquels doit faire face la DSDEN s’articulent autour de la ruralité, l’Education prioritaire et l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Les territoires ruraux sont au coeur des priorités, notamment à travers les clauses de sauvegarde qui permettent à des classes de rester ouvertes pendant un an, afin d’évaluer la situation et de déterminer la viabilité de l’enseignement pour ces classes. 12 mesures de sauvegarde sont mises en place pour la rentrée 2016 en Gironde, élément qui confirme la volonté de ne pas laisser l’éducation en territoire rural à l’abandon.

Pour les élèves en très grande difficulté scolaire, le nombre de Sections d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) en Gironde n’a pas été réduit pour cette rentrée. La lutte contre le décrochage scolaire est également une priorité qui a fait ses preuves depuis 2011. Les établissements du département comptaient un taux de décrochage scolaire de 9,2% en 2011 contre 5,9% en 2016. Nous savons aujourd’hui que l’enseigement général dispensé au plus grand nombre ne suffit plus à assurer la réussite scolaire et une meilleure insertion professionnelle. Il faut considérer l’orientation au collège comme un élément essentiel de construction du parcours professionnel. L’apprentissage est une filière à revaloriser en France et les services départementaux de l’Education Nationale espèrent, à ce titre, compter 900 apprentis supplémentaires en 3 ans.

Enfin, la DSDEN a indiqué sa volonté de poursuivre ses efforts dans l’accueil et la prise en charge des élèves en situation de handicap. Accompagner ces élèves dans les meilleures conditions reste une priorité afin qu’ils ne soient pas exclus du système scolaire et qu’ils puissent suivre une scolarité identique à celle de leurs camarades. En 2008, 400 élèves étaient suivis par des auxiliaires de vie scolaire (AVS). En 2016, ce sont 1905 élèves qui sont accompagnés par 1280 accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH).

Toutes ces mesures effectives à la rentrée 2016 montrent une politique déterminée et la réalisation de chantiers qui mobilisent quotidiennement les personnels et partenaires de l’Ecole publique.

Accueil des réfugiés calaisiens à Bordeaux : Vœu proposé par les groupes socialiste et écologiste

Michèle DELAUNAY a présenté le 26 septembre en Conseil municipal le voeu des élus socialistes et écologistes.

Ce voeu, exprime leur volonté de voir Bordeaux prendre sa part de l’accueil des réfugiés calaisiens sur l’ensemble du territoire.

 

 

Vœu proposé par les groupes socialiste et écologiste en faveur de l’accueil des réfugiés calaisiens à Bordeaux

Les territoires sont aujourd’hui appelés à se prononcer pour l’accueil des réfugiés actuellement bloqués à Calais.
Nous savons aujourd’hui que notre région en accueillera 900. 
Ce chiffre est relativement faible, et nous sommes sûrs que de nombreuses communes auront à cœur de participer à ce devoir d’humanité, de solidarité et d’équité territoriale.
Dans ce contexte, le conseil municipal réuni le 26 septembre 2016 émet le vœu que la ville de Bordeaux, « prenne toute sa part » de cet enjeu national à l’instar d’autres villes de la métropole comme Mérignac ou Le Bouscat.
Il ne s’agit pas seulement de proposer des lieux d’accueil mais aussi d’accompagner les associations qui œuvrent quotidiennement sur le terrain.

 

voeu

Festival « Open Air » de Bordeaux

Le festival « open air » que l’on pourrait légitimement appeler « open air, broken ears », sur 5 heures chaque dimanche de septembre, a atteint un très haut niveau sonore. Malgré une promesse de réduction de ce volume, celui-ci a paru une fois de plus ce dimanche 4 septembre susceptible de provoquer des lésions auditives irréversibles.

Michèle Delaunay demande au maire de Bordeaux si le volume sonore a bien été contrôlé et s’il est en conformité avec la loi.

Ci-après ce courrier

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