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Aujourd’hui, en pleine période de grand froid et de hausse de la consommation des ménages, Gaz de Bordeaux annonce l’augmentation de ses tarifs de 6,1%.

Aux côtés du Collectif des usagers de Gaz de Bordeaux, Michèle DELAUNAY s’est battue pour faire annuler la décision de Gaz de Bordeaux d’augmenter les abonnements au 1er janvier 2009 de 80 à 140 %. Elle a notamment interpellé le Gouvernement en juin dernier sous la forme d’une question orale (voir ci-joint). Grâce à ces interventions, Gaz de Bordeaux a finalement dû revenir aux tarifs antérieurs.

Aujourd’hui, en pleine période de grand froid et de hausse de la consommation des ménages, Gaz de Bordeaux annonce l’augmentation de ses tarifs de 6,1%.

Cette hausse sera d’autant plus préjudiciable aux usagers (les plus modestes seront les plus touchés) qu’elle sera rétroactive et appliquée à partir du 1er janvier 2010. Cette rétroactivité est inacceptable et contraire à tous les principes en usage.

Le Président de GDB annonce par ailleurs une nouvelle augmentation en mars 2010 et ce, sans compter celle qui interviendra avec la mise en place de la future taxe carbone, que le gouvernement n’a pas abandonnée malgré la décision du Conseil constitutionnel.

Ces hausses successives sont le fruit de l’ouverture à la concurrence du marché de l’énergie soutenue par le Gouvernement, qui annonçait pourtant une diminution progressive du coût pour les ménages.

Par ailleurs, la société Gaz de Bordeaux et la Mairie de Bordeaux n’ont pas respecté l’avis émis par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) qui préconisait notamment une baisse de 0,27 cts d’euro par KW/h en octobre dernier.

Michèle DELAUNAY déplore la politique menée au niveau local comme au niveau national qui consiste à faire payer le maximum aux usagers sans tenir compte des impacts sociaux de ces décisions.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel