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Le mot « révolution » n’est pas si facile à accompagner. Le plus simple est toujours de lui adjoindre un qualificatif : révolution industrielle, numérique, sexuelle…  toutes celles-ci sont faciles à qualifier et à comprendre.

Quelquefois, le qualificatif concerne la manière dont la révolution s’est déroulée (révolution de velours), ou le symbole qui l’a accompagnée (révolution des œillets). Quelquefois aussi il désigne le groupe social ou politique qui l’a menée (révolution bolchévique), ou tout simplement le lieu où elle s’est exercée (révolution russe).

Mais j’en arrive à mon interrogation : le choix entre « révolution de la longévité » et « révolution de l’âge ». Le premier implique une cause, qui est d’ailleurs loin d’être la seule dans le contenu de cette révolution. Si les âgés d’aujourd’hui veulent vieillir à leur domicile, ce n’est pas parce qu’ils vont vivre longtemps, mais parce qu’ils ont vécu dans un contexte de liberté et de responsabilité personnelle.

Révolution de l’âge (ou des âges) évoque davantage une conséquence : le mode de vie, les progrès sociaux et de santé font que l’âge a changé de visage et que l’on n’est plus, ni ne se comporte plus aujourd’hui à 60 ans qu’on l’aurait fait dans la première moitié du siècle dernier.

L’âge a changé non parce qu’il dure longtemps mais parce que son écosystème a changé et a permis qu’il dure longtemps. Je ne porte pas aujourd’hui une robe jaune parce que je compte vivre encore au moins 20 ans mais parce que j’évolue dans une société moins compassée, plus libre et sans doute plus gaie.

En écrivant mon « fabuleux destin des baby-boomers », je me suis posée cette question : « comment nommer cette révolution que les boomers ont à porter, cinquante ans après la révolution dite de « mai 68 » ? » La révolution en cours est liée à la longévité, mais n’en est pas l’unique conséquence. Le vrai changement, ce sont les mœurs autour d’elle, notre état de santé, le fait d’avoir fait des études plus longues que nos grand-parents et, s’agissant de moi, exercé un métier qui à l’époque aurait été qualifié de « métier d’homme ».

La deuxième révolution des boomers est le fruit de trois facteurs essentiels : le progrès social, l’émancipation des femmes, et les progrès médicaux responsables de la longévité. J’ai donc choisi « révolution de l’âge », mais quel que soit le nom qu’on lui préfère, l’important est de la réussir. Nous ne serons pas trop de tous pour y parvenir : les barrières sont encore bien vivaces.  

Comments 1 commentaire

  1. 03/01/2021 at 08:52 Couderc

    Madame Michèle Delaunay, ‘Révolution ‘, sans le moindre doute je me permets de vous contacter, car effectivement chaque initiative est une révolution même lorsque celle-ci s’inscrit dans une démarche interpellative pour amener le débat. Aujourd’hui, je m’adresse à vous, en qualité de personne politique, médecin, citoyenne, car il existe une véritable lacune en ce temps de la digitalisation, la numérisation qui se veulent révolutionnaires. Cependant, il est interdit à l’achat d’acquérir des logiciels espions et mon antivirus a détecté des intrusions de mon voisin, à cela, s’ajoute au travers du protocole de la police nationale, des effractions de pervers narcissique par médiumnité, télépathie, hypnose déloyale pour obéir à une influence de manipulateur par manipulation mentale. Le procureur de la République est dépassé car il n’existe pas de loi, les agents de la police nationale qui ont la connaissance, et l’expérience évoquent être incompétent par l’absence de loi, et mon médecin traitant évoque l’agression par effractions en qualité de médecin en hypotherapie. C’est pourquoi, pour répondre au nom des principes de la liberté, qu’il faille véritablement accompagner la vie civique au travers d’une loi pour dissuader, appréhender, et prévenir les agissements de pervers narcissique qui aujourd’hui la seule démarche consiste à fuir tel une persécution une torture qui finalement encore à ce jour serait un comportement d’de victimes dites paranoïaque voire en diffamation. C’est pourquoi je vous sollicite pour donner les moyens humains et techniques à la police judiciaire pour que cesse les agissements de loyaux et tyrannique excité tel que le défini mon avocat par une loi car il semble que le savoir vivre et le savoir être pour n’importe quelles classes sociales, ou quelque soit la tranche d’âge n’est pas été suffisamment appliquée dans l’éducation nationale voire de l’éducation parentale. La définition des limites de ses personnes sont dans une démarche amoureuse mais il s’avère qu’il s’agisse véritablement d’un trouble affectif et de la personne physique mise en cause. Combien de victimes poussées au suicides si j’en crois l’obsession, l’acharnement, l’immature comportement de ces prédateurs finalement protégés ? Le voisin est tenu de savoir bien se conduire même en télépathie, hypnose et médiumnité, soyons révolutionnaire pacifiquement.

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