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Une jolie, très jolie histoire, que je dépose au mémorial de l’abbé Pierre.

« L’abbé », comme on l’appelait souvent dans les milieux politiques, demande audience au ministre Georgina Dufoy. L’audience est accordée, l’abbé expose brièvement le cas d’un homme dont il veut qu’il rejoigne sa communauté des compagnons d’Emmaüs. Malheureusement, l’homme est sous le coup d’une reconduite à la frontière…

Georgina, très encourageante « Monsieur l’abbé, si cet homme est recommandé par vous, vous vous doutez bien que nous allons faire notre possible. Comptez sur moi. Je vous tiens aussitôt au courant ! »

L’abbé quitte le bureau en hochant la tête et Georgina confie le dossier à son directeur de cabinet (je tiens l’histoire de sa bouche)

Un semaine plus tard, le directeur de cabinet arrive assez penaud « Il s’agit d’un cas vraiment très fâcheux. Plusieurs vols à main armée, deux tentatives d’agression sur mineur, conduite en état d’ivresse.. » Et il énumère une liste de forfaits peu susceptibles d’aménité …

Georgina demande à l’abbé de revenir la voir

-« Monsieur l’abbé, votre confiance, j’en suis sûre, a été abusée.. Le cas de Monsieur X est au dessus de toutes possibilité de compréhension et même d’indulgence « 

L’Abbé regarde Georgina : – « Madame la Ministre, vous vous doutez bien que si moi, un pauvre abbé, j’ai pris la liberté de vous déranger personnellement, d’abuser de votre temps, c’est que je savais que c’était un cas un peu délicat…

L’affaire finit bien : la cas « un peu délicat » a intégré les compagnons d’Emmaüs, dans la proximité de l’abbé Pierre et n’a plus franchi quelque frontière que ce soit…

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