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Tranquillement, heureusement, dans la lumière voilée de ce dimanche d’août, je relis une année du blog (juillet 06 à juillet 07) qui va devenir, par la grâce des éditions du bord de l’eau (quel nom merveilleux !) un petit livre qui n’est pour l’instant entre mes mains qu’un « tapuscrit » assez touffu. Je cite souvent le proverbe chinois qui résume une vie réussie « planter un arbre, faire un enfant, écrire un livre ». Il y a, à ces trois préceptes, bien des variantes. Du moins c’est ainsi que je me le raconte et pourqui j’adore ce proverbe.

Une année de blog, commencée et finie ici, devant cet horizon marin qui m’est si familier même si je ne le vois que quelques poignées de jours par an. J’allège, j’abrège, pour donner au texte la rapidité d’un éphéméride dont on effeuille les pages. Du moins j’essaye : l’ennui avec ce qu’on écrit, c’est qu’on s’y attache facilement, et que tout, pour moi au moins, a un sens, évoque (le plus souvent anonymement) l’un ou l’autre des amis et camarades qui ont accompagné cette année aux trois campagnes (municipale partielle de Bordeaux, présidentielle et législative). Un assez bon entrainement ma foi pour 2008.

Bien souvent, les dimanches, j’ai écrit comme aujourd’hui plusieurs mini-billets, pour partager la journée et essayer de lui donner une consistance. Le temps, c’est une poignée de sable dans la main. Plus on ferme, plus il s’écoule.

Comments 2 commentaires

  1. 12/08/2007 at 23:53 douce-amère

    Le temps, le sable, l’eau, les parfums de la nature et de la vie, comme tous ces éléments nous ressemblent. Vous savez n’est ce pas qu’une place de Capbreton porte le nom de Mouloudji qui a passé quelques étés là bas les dernières années de sa vie

  2. 13/08/2007 at 08:20 dominique poirier

    enfin en vacances michèle!
    que la grève d’hossegor t’apporte la sérénité et ne culpabilises pas de laisser ton esprit vagabonder,la contemplation des belles choses ,de la nature et de l’océan si changeant nous régénère .
    Ce dialogue avec les vagues te permet de nous apporter une brise lègère aux parfums d’enfance ,où les coquillages nous servaient de téléphone pour écouter les messages de l’océan,les châteaux de sable sont un bon entraînement nous permettant de construire après dans la vraie vie des choses solides et utiles.
    Profites et emplis toi les poumons d’iode ce nectar incomparable.
    Tu nous retrouveras bientôt pour d’autres aventures et tu peux compter sur notre fidélité.
    Bon séjour affectueusement dominique

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