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C’est possible, et pourtant à Bordeaux rien n’est fait. Les difficultés et le coût du logement sont sans doute le problème numéro 1 de notre ville. On peut se réjouir de son attractivité mais à condition de tout mettre en œuvre pour qu’elle reste financièrement accessible aux Bordelais qui y travaillent.  Il y a en effet des solutions mais malgré nos demandes et nos propositions, rien ne bouge.

L’encadrement des loyersest à la fois la mesure la plus simple (toute ville peut le demander) et celle dont l’effet est le plus rapide. Les prix toujours croissants (+4% par an) pourraient  être limités par cette mesure que beaucoup de grandes villes ont appliqué. En Allemagne, ce sont 313 communes qui y ont recours. Dans les zones tendues, lors du 1erbail et à chaque nouvelle location ou renouvellement de bail, la marge d’augmentation des prix est limitée de manière à contenir les hausses déraisonnables. Bordeaux refuse même d’en faire l’expérimentation.

Aujourd’hui le prix de location au mètre carré dans notre ville varie de 11 à 18 euros par mois selon le quartier, l’état du logement et aussi le fait qu’il s’agisse d’un appartement ou d’une maison. Pour la taille de référence d’un appartement (60m2) cela correspond à un loyer moyen de 900 euros ce qui n’est pas accessible à la majorité des jeunes ménages. Les très petits appartements (T1) sont proportionnellement encore plus chers et excluent un grand nombre d’étudiants ; les plus grands appartements sont au-delà du budget des familles.

La faute originelle de notre ville est bien sûr dans son très faible nombre de logements à prix conventionnés (dit « logements sociaux ») au regard du fait qu’ils correspondent à la situation financière de 80% des Bordelais. Entre 2000 et 2018, le taux de logement social a progressé de 2 points, restant très au-dessous du taux exigible de 25% alors que dans le même temps, Paris, ville où l’urbanisme est le plus contraint, a progressé de 5 points et compte atteindre 30% en 2030 ; preuve qu’une volonté politique forte peut obtenir des résultats concrets permettant aux classes moyennes de continuer à vivre dans la ville au lieu de devoir s’en éloigner générant temps perdu et pollution.

Acheter est plus difficile encore, y compris dans le logement neuf.  Bordeaux a donné la préférence aux promoteurs immobiliers avec pour résultat des nouveaux quartiers dont l’urbanisme est médiocre mais où les prix atteignent plusieurs milliers d’euros par mètre carré. Quant aux prix de l’ancien, ils ont augmenté de 300% en 20 années faisant de Bordeaux la ville la plus chère après Paris. Il est grand temps de changer de conception et de ne plus repousser les Bordelais toujours loin en périphérie de leur ville.


C’est possible, et pourtant à Bordeaux rien n’est fait. Les difficultés et le coût du logement sont sans doute le problème numéro 1 de notre ville. On peut se réjouir de son attractivité mais à condition de tout mettre en œuvre pour qu’elle reste financièrement accessible aux Bordelais qui y travaillent.  Il y a en effet des solutions mais malgré nos demandes et nos propositions, rien ne bouge.

L’encadrement des loyersest à la fois la mesure la plus simple (toute ville peut le demander) et celle dont l’effet est le plus rapide. Les prix toujours croissants (+4% par an) pourraient  être limités par cette mesure que beaucoup de grandes villes ont appliqué. En Allemagne, ce sont 313 communes qui y ont recours. Dans les zones tendues, lors du 1erbail et à chaque nouvelle location ou renouvellement de bail, la marge d’augmentation des prix est limitée de manière à contenir les hausses déraisonnables. Bordeaux refuse même d’en faire l’expérimentation.

Aujourd’hui le prix de location au mètre carré dans notre ville varie de 11 à 18 euros par mois selon le quartier, l’état du logement et aussi le fait qu’il s’agisse d’un appartement ou d’une maison. Pour la taille de référence d’un appartement (60m2) cela correspond à un loyer moyen de 900 euros ce qui n’est pas accessible à la majorité des jeunes ménages. Les très petits appartements (T1) sont proportionnellement encore plus chers et excluent un grand nombre d’étudiants ; les plus grands appartements sont au-delà du budget des familles.

La faute originelle de notre ville est bien sûr dans son très faible nombre de logements à prix conventionnés (dit « logements sociaux ») au regard du fait qu’ils correspondent à la situation financière de 80% des Bordelais. Entre 2000 et 2018, le taux de logement social a progressé de 2 points, restant très au-dessous du taux exigible de 25% alors que dans le même temps, Paris, ville où l’urbanisme est le plus contraint, a progressé de 5 points et compte atteindre 30% en 2030 ; preuve qu’une volonté politique forte peut obtenir des résultats concrets permettant aux classes moyennes de continuer à vivre dans la ville au lieu de devoir s’en éloigner générant temps perdu et pollution.

Acheter est plus difficile encore, y compris dans le logement neuf.  Bordeaux a donné la préférence aux promoteurs immobiliers avec pour résultat des nouveaux quartiers dont l’urbanisme est médiocre mais où les prix atteignent plusieurs milliers d’euros par mètre carré. Quant aux prix de l’ancien, ils ont augmenté de 300% en 20 années faisant de Bordeaux la ville la plus chère après Paris. Il est grand temps de changer de conception et de ne plus repousser les Bordelais toujours loin en périphérie de leur ville.

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