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Les plus beaux mois de l’année passent à une vitesse vertigineuse et j’en ressens un certain désarroi. Le confinement a repoussé des déplacements et des rencontres qui s’accumulent en ce moment. Rien que d’intéressant, de positif et salutaire et pourtant l’inquiétude de voir bientôt les jours commencer de raccourcir s’insinue entre chaque évènement. Le Covid avait interrompu la course du temps, elle me rattrape.

C’est une vieille maladie que j’ai connu à tous les âges. Enfant, dans les longues vacances d’été d’alors, je calculais les jours qui restent sans raison compréhensible car j’aimais autant le temps d’école que celui où elle s’interrompait. De la même manière, je préfère les matins au soir, les réveils à la recherche du sommeil.

Sans raison et sans titre, sans non plus d’explication qu’un fond de noir, vague comme dans les poèmes, impossible à dissiper tout à fait et qu’on interrompt à peine en l’écrivant.

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