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Alain Juppé à Talence s’est permis de déclarer « Si le ridicule tuait, le Parti socialiste ne serait qu’un vaste cimetière ».

Il n’a apparemment compté pour rien sa propre survie. Le festival de déclarations de candidatures à tout poste ministériel, voire européen (et pourquoi pas davantage si ce davantage existait) dont il nous a abreuvé depuis deux mois a dépassé pourtant la dose léthale. Matin, midi et soir, et souvent au coeur de la nuit, nous l’avons entendu (et lu) se déclarer « prêt à servir », « s’intéressant grandement aux problèmes européens, aux grandes questions de politique générale et, bien sûr, au développement durable ». La passion la plus durable du Maire de Bordeaux a toujours été et demeure son destin national.

Las. De même que sa candidate, Sonia Dubourg-Lavroff, a été recalée sur la liste européenne (ce que je regrette, car j’apprécie SDL) au profit de la candidate giscardienne, le Maire de Bordeaux a dû se faire éconduire de ses prétentions parisiennes. Il y avait d’ailleurs fort à parier que l’enthousiasme sarkozien, sans parler de celui de Fillon, ne faisait pas déborder la Seine : pourquoi remettre en selle un rival déclaré ?

Demi-tour complet : sur le site du nouvel obs’, le Maire de Bordeaux déclare qu’il n’a pas l’intention d’aller au gouvernement « pour une bonne raison : c’est que j’essaie en général de tenir mes engagements dans la vie politique ».

Nous avons dû mal entendre. Mal entendre aussi, ou mal comprendre, sa candidature pour les législatives de 2012, qui était en effet une annonce ridicule, et donc mortelle. Et surtout contraire à ses engagements de mandat unique.

Les journalistes vraiment racontent n’importe quoi d’avoir fait courir des bruits si contraires à l’éthique politique du Maire.

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