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Dans l’Aude, ce 23 mars, un jeune gendarme s’est substitué au dernier des otages retenu par un groupe terroriste. Il est maintenant, après trois heures de face à face avec ceux qui le retenaient, grièvement blessé et je ne peux que profondément souhaiter que mes confrères médecins le sauvent.

Cette histoire m’a fait souvenir d’une autre. Dans un camp nazi, un jeune résistant, père de famille, avait été condamné pour je ne sais quelle raison (mais y avait-il alors besoin de raisons ?) à mourir de faim et de soif dans un cachot.

Un prêtre de son âge, a proposé aux autorités du camp de le remplacer dans le cachot comme dans ce terrible destin. Les chefs du camp ont accepté et, pire du pire, comble du dédain envers toute grandeur, ils l’ont laissé mourir, jour après jour.

Cette histoire ne m’a jamais quittée. Le Lieutenant-Colonel Beltrame la ravive : ainsi l’héroïsme n’a pas disparu dans les conditions de vie émollientes de la plupart d’entre nous. Puisse-t-il être ramené à la vie pour que nous puissions lui en faire l’hommage.

Comments 2 commentaires

  1. 24/03/2018 at 14:16 Louis

    Le tueur, Redouane Lakdim, né au Maroc, condamné et fiché S en 2014, naturalisé français en 2015. Cherchez l’erreur …

  2. 25/03/2018 at 12:18 klaus fuchs

    L’histoire est encore plus horrible et cruelle : c’étaient dix hommes qui avaient été condamnés à mourir de faim et de soif, et le dernier survivant le prêtre Max Kolbe a été finalement exécuté « pour faire de la place »https://fr.wikipedia.org/wiki/Maximilien_Kolbe

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