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Un an de prison ferme pour le porte-monnaie de Constance Mollat qui ne contenait qu’ « une petite somme et deux cartes de crédit ».

Je rassure aussitôt les âmes sensibles : le malôtru n’a pas eu le temps de faire usage de l’une ni des autres.

L’histoire prend tout son sens, car le vol a eu lieu lors du « déjeuner des plus démunis », jour de contrition institutionnel de la municipalité où un repas est offet à des pauvres (mais oui, des pauvres), choisis (il n’y a que l’embarras) et invités au Palais Rohan. Cerise sur le gateau, ils sont servis à table par les épouses des conseillers municipaux. D’époux, du temps où j’étais moi même conseillère, je n’en ai point vu, mais cela a pu changer.

Ce repas a lieu une fois l’an. J’avais proposé au Maire qu’il soit remplacé par une table ouverte mensuelle, sans tralala ni tablier pour les épouses, ni épouses identifiées comme telles. La proposition ne fût ni écoutée, ni entendue.

Le vol, modeste, a été commis par un SDF de 28 ans, en ce jour de charité municipale. Charité municipale bien ordonnée ne dépasse pas le déjeuner. Le malandrin a été arrêté, jugé prestement en correctionnelle et a écopé d’un an de prison ferme.

Récidiviste, sans doute, mais enfin ! Pour qui « adhère complètement à la doctrine sociale de l’église », nous sommes assez loin de Jean Valjean offrant les chandeliers qu’on lui a dérobé au SDF d’alors qu’il venait d’héberger.

Un jour par an, Monsieur le Maire, la peine n’aurait-elle pu être évitée et Madame Mollat ne pas porter plainte ?

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