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En cette veille de Conseil National du PS, dont nous attendons tout, y compris le contraire du meilleur, il m’apparait comme une urgence de vous parler de la situation difficile des lactariums.

Lactariums ? Kezako ? Sous entendu : crématorium, on connait mais lactarium ? Et aussi : quel rapport avec le PS ?

Eh bien justement : aucun. Mais alors, vraiment aucun, et je peux vous le dire, je le regrette.

Parce que les lactariums ce sont les lieux -et avec eux, les équipes- où se traite et se conserve le lait maternel, si indispensable aux petits prématurés.

Le lait maternel est, La Palice en conviendrait, donné par les Mamans. Des Mamans qui en ont en surplus, à l’intention d’ extra-petits de moins de deux kilos qui, sans cela, risquent leur toute petite peau dans des complications digestives fatales.

Le don de lait maternel. Quelle belle expression, toute simple, et quel belle image ; en quelque sorte la quintescence du don, d’une Maman qui ne pense pas qu’à son petit à elle , mais à des petits encore plus petits et surtout plus faibles. Je vous le disais : rien à voir, jusqu’à preuve du contraire, avec le Conseil National du Parti Socialiste, ce que nous ne pouvons que regretter.

J’ai l’intention de m’investir très fort sur la situation des lactariums. Le don de lait est tellement moins connu que le don de sang, d’organes, de cellules hématopoïtéiques que j’essaye en toutes occasions de soutenir, ne serait-ce que parce que j’en ai été grosse consommatrice, il y a quelques mois encore.

Savez-vous que le litre de lait maternel est pris en charge (comptabilisé) au dessous de son prix de revient, et que les lactariums sont menacés de fermeture ? Je crains que vous soyez très nombreux à n’en rien savoir, mais les archi-petits loulous, qui naissent à 7 mois et quelques centaines de grammes, eux, ils le savent !

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