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Les femmes ne sont pas seulement l’avenir de l’homme

Une étude américaine réalisée à partir des 500 entreprises de ce pays les mieux cotées en bourse révèle des faits assez étonnants.

D’un côté celles qui ont trois femmes ou plus dans leur conseil d’administration ; de l’autre celles qui en ont moins de trois, ce qui veut souvent dire zéro.

-Le taux moyen de rendement du capital propre des premières est de 16,7%, tandis que les secondes se contentent de 11,5%.

-Celui de leur chiffre d’affaires est de 16,8 % pour les premières, 11,5 % pour les secondes .

-Celui enfin du rendement de leur capital total est de 10% pour trois dames et plus, 6,2% pour moins de trois.

Indiscutable ! Demandez à un boursier de wall street, surtout en ce moment : on a jamais assez de femmes dans les conseils d’administration ! Les analystes ont montré qu’une ou deux ne suffisaient pas : ainsi diluées parmi les hommes, elles acquièrent le même comportement. Au delà, il est démontré que les femmes vont plus au fond des chose, ne se contentent pas de formules et, en un mot, que leur rendement financier est tout en la faveur de l’entreprise. De quoi les regarder d’un tout autre oeil.

Les pays sont de ce point de vue bien inégalement dotés, et Jacques Attali au lieu de prôner le travail du dimanche et l’extension des supermarchés aurait dû se pencher sur cette question précise : 32% de femmes en moyenne dans les conseils d’administration en Norvège, 3% en Italie et 4% en Espagne. Sur une échelle de dix pays, la France se place modestement au 6ème rang (8%), derrière l’Allemagne.

Les Norvégiens, pourtant en tête de peloton, viennent de prendre une mesure énergique : les entreprises ayant moins de 40% de femmes dans leur CA se verront pénaliser de lourdes amendes.

Chiche qu’il n’y a pas que dans les entreprises que les femmes font le même bon office…

Publicité gratuite

Un journaliste, dont je n’ai pas de raison de mettre la parole en doute, me rapporte les propos d’Alain Juppé à l’occasion de sa conférence de presse sur la signature du contrat enfance jeunesse.

– La réalité est que je fais de la publicité gratuite à Alain Rousset. Il n’est pas connu au plan national. Mais ici, les journalistes viennent me voir, et ensuite il vont voir Rousset… »

Le journaliste tente d’exprimer que cela lui parait normal

– Justement, justement…

Cela me fait souvenir du refus de débaut qu’il avait opposé à Gilles Savary : « Je n’ai pas à faire la publicité de Monsieur Savary… »

Je vous l’ai dit plusieurs fois : la politique rend bête. A ce point, c’est un challenge véritable.

A mon tour, de faire de la publicité gratuite…

Le guiness book des ratés gouvernementaux

Le 6 juin 2006, le premier ministre d’alors (DDV) annonçait à grand fracas la création d’un nouveau contrat de travail pour les demandeurs d’emploi de plus de 57 ans. Avantages nombreux à la clef, dont une bonification de la retraite.

Plus de dix-huit mois après, le nombre des contrats seniors qui ont été signés est édifiant : 17 !

On croyait pouvoir attribuer en confiance la palme des ratés gouvernementaux à ce contrat senior. Que nenni ! Le ministre Borloo est en passe de coiffer Dominique de Villepin sur le poteau.

En janvier 2006, avec sa mine de gamin facétieux, Jean Louis Borloo, alors ministre du logement, lance la maison à 100 000 euros. Vingt mille maisonnettes sont prévues « dans un premier temps », grâce au renfort de prêts à faible taux…

Deux ans après, quatre ont été construites !

Le prochain candidat au guiness book aura quand même de la peine à faire mieux.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel