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Trois parlementaires socialistes girondins alertent la Garde des Sceaux sur l’état déplorable de la Maison d’arrêt de Bordeaux-Gradignan

Suite à la visite commune qu’ils ont effectuée à la Maison d’arrêt de Bordeaux-Gradignan, le 21 juiller dernier, Alain ROUSSET, Alain ANZIANI et Michèle DELAUNAY ont adressé un courrier commun à Michèle ALLIOT-MARIE, Garde des Sceaux.

Dans cette lettre, les trois parlementaires socialistes girondins dénoncent les conditions de vie des personnes détenues, et les conditions de travail des personnels de l’administration pénitentiaire.

Ils déplorent notamment l’état de vétusté alarmant de cet établissement, ainsi la surpopulation chronique, qui conduit à la violation quasi-systématique du principe légal d’encellulement individuel.

Dans ce domaine, ils estiment que les progrès permis par l’ouverture du centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan ne sont que temporaires.

Alors que la Maison d’arrêt de Gradignan a été endeuillée par deux suicides en quelques semaines et qu’un détenu a mis fin à ses jours la semaine dernière à Mont-de-Marsan, les trois parlementaires rappellent au Garde des Sceaux que le volet strictement pénitentiaire ne peut donc être découplé d’une réflexion plus profonde, plus ambitieuse, sur la politique pénale et le sens de la peine.

Souhaitant que la prison ne soit plus une humiliation pour la République et qu’elle puisse jouer son rôle en matière de réinsertion des personnes détenues, Alain ROUSSET, Alain ANZIANI et Michèle DELAUNAY demandent à Michèle ALLIOT-MARIE de prendre rapidement des mesures concrètes, afin d’améliorer réellement la condition carcérale.

Alain ANZIANI, sénateur

Michèle DELAUNAY, députée

Alain ROUSSET, député

lettre à Michèle ALLIOT MARIE

Jaurès vivant

Le Parti Socialiste, les Socialistes eux-mêmes, sont de ces chênes qu’on n’abat pas. Ce qu »il n’a pas planté, nul n’a le droit de l’abattre ni de le déclarer mort.

« Nous avons tous quelque chose de Jaurès en nous » pourrait chanter un Johny de gauche, qui ne serait pas en Suisse, mais aujourd’hui à Carmaux. Celui-là, au demeurant, nous manque bien..

A Carmaux où l’on célèbre le quatre-vingt quinzième anniversaire de ce jour fatal où les petits vendeurs de journaux criaient dans les rues « Jaurès est mort ! ». Ou les gens s’interpellaient sans se connaître « Ils ont tué Jaurès ! Ils ont tué Jaurès ! »

« Mort pour la paix », mort pour que la guerre ait bien lieu, mort pour avoir voulu l’empêcher. Y a-t-il plus belle épitaphe ? Et avant cela, plus belle vie à construire une pensée pour le socialisme de son siècle et à l’incarner. A planter le chêne.

Quatre vingt-quinze ans, et combien encore jusqu’à celui où nous pourrons crier à notre tour, toutes querelles tues :

– « Jaurès est vivant ! »

ou encore mieux, où l’on criera dans la rue, pensant aux socialistes :

-« ils ont ressuscité Jaurès ! »

Deux mois de vacances pour les problèmes des Bordelais !

La Municipalité de Bordeaux est résolument optimiste : elle a décrété deux mois de vacances pour les problèmes des Bordelais. Adieu, problèmes de logement, recherches d’emploi, désarroi devant l’attitude d’un employeur, créances que l’on ne peut plus payer… Tout cela attendra la rentrée !

En effet, les élus ont reçu un courrier les informant que pendant cette période, ils n’auraient plus accès aux bureaux de permanence où ils reçoivent, sans rendez-vous, ceux qui ont besoin d’eux.

Malgré cette information, je me suis rendue le 23 juillet à ma permanence de la Mairie de quartier du Grand parc, pensant recevoir mes visiteurs sur le pas de la porte et aller parler avec eux dans quelque autre lieu si je trouvais porte close à la Mairie de quartier.

Ma surprise a été grande de la trouver ouverte et l’adjointe de quartier entrain de recevoir. Sa secrétaire avait elle-même sa porte grande ouverte pour pouvoir éconduire mes visiteurs au fur et à mesure qu’ils se présentaient, ou peut-être leur proposer de voir Mme Cazalet.

J’ai demandé bien poliment si elle pouvait ouvrir le bureau (une table et deux chaises) qui est réservé aux élus. Il n’en a pas été question : tourner une clef est un effort déraisonnable.

Force a donc été de conclureque la fermeture était réservée aux élus autres que l’adjoint de quartier . Les problèmes dont les Bordelais veulent s’ouvrir auprès d’eux peuvent attendre !

Je ne l’entends pas ainsi et je ferai donc deux permanences dans cette période, devant la Mairie de quartier du Grand Parc

-aujourd’hui, mercredi 29 juillet à 17 h 30

-jeudi 20 aout, 17 h 30

La députée Delaunay reçoit dans la rue

Journal « Sud Ouest », le 29 juillet 2009

Scène insolite, hier après-midi, devant la mairie de quartier du Grand Parc. Faute d’avoir pu se faire ouvrir une salle municipale, la députée PS Michèle DELAUNAY a tenu sa permanence dans la rue…j’ai travaillé dehors, au milieu des fleurs, s’amusait-elle, avant de se faire plus mordante : {{il n’est pas normal que, durant deux mois, nous ne puissions pas tenir permanence.

(suite…)

Lettre de Michèle Delaunay à Dominique Bussereau/ Port méthanier

Michèle Delaunay a adressé lundi 27 juillet un courrier  à Dominique Bussereau, Secrétaire d’Etat chargé des Transports, concernant l’ordre qu’il a donné à la Directrice du Grand Port de ne pas renouveler la convention avec la société 4Gas.

Cet ordre revient à condamner le projet d’installation d’un port méthanier dans la zone du Verdon.

Lettre à Dominique Bussereau

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel