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Ce qui est terrible, c’est de ne jamais parvenir à faire la moitié du quart de ce qu’on a envie et besoin de faire. Un samedi comme celui-ci, déclaré libre, est avalé en moins de temps qu’il n’en faut pour s’en rendre compte. Les travaux, ménagers, jardiniers, plus ou moins intellectuels, se pressent, en génèrent d’autres, et pendant ce temps, ce temps finalement très court, le ciel change, le temps tourne, la journée pourtant longue et ascendante approche de sa fin et pas la moitié de toutes les belles choses qu’on s’était promises ne sont réalisées et pour une part, pas même entamées.

Les sages disent que la valeur du temps monte avec l’âge. Je ne peux pas même souscrire à ce qui parait pourtant une évidence : pas grande, ou en tout cas pas vieille, j’étais déjà saisie par cette disproportion entre le programme de ce qui nous est offert et le temps pour y parvenir. Les journées, les saisons, quand elles tournaient sur leur axe médian me plongeaient dans l’inquiétude et une sorte de compte à rebours de ce qui me rapprochait de leur fin.

Je suis devenue avec l’âge moins inquiète, mais plus pressée, plus désireuse de faire au moins une partie de ce « programme » que le seul fait de naître nous propose et que nous cultivons, que nous élargissons, au fur et à mesure des ans.

Je m’étais promise, en début de journée, d’évoquer dans ce blog, la nécessité d’un élargissement de tous les revenus à l’assiette des retraites, et la possibilité d’une TVA sociale différentielle (nulle sur les produits de première nécessité, forte sur les produits de luxe). « Les choses de la vie » ont pris la journée en mains et en ont décidé tout autrement. Sûr de chez sûr, le blog n’y coupera pas pour autant.

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