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Deux mois de vacances pour les problèmes des Bordelais !

La Municipalité de Bordeaux est résolument optimiste : elle a décrété deux mois de vacances pour les problèmes des Bordelais. Adieu, problèmes de logement, recherches d’emploi, désarroi devant l’attitude d’un employeur, créances que l’on ne peut plus payer… Tout cela attendra la rentrée !

En effet, les élus ont reçu un courrier les informant que pendant cette période, ils n’auraient plus accès aux bureaux de permanence où ils reçoivent, sans rendez-vous, ceux qui ont besoin d’eux.

Malgré cette information, je me suis rendue le 23 juillet à ma permanence de la Mairie de quartier du Grand parc, pensant recevoir mes visiteurs sur le pas de la porte et aller parler avec eux dans quelque autre lieu si je trouvais porte close à la Mairie de quartier.

Ma surprise a été grande de la trouver ouverte et l’adjointe de quartier entrain de recevoir. Sa secrétaire avait elle-même sa porte grande ouverte pour pouvoir éconduire mes visiteurs au fur et à mesure qu’ils se présentaient, ou peut-être leur proposer de voir Mme Cazalet.

J’ai demandé bien poliment si elle pouvait ouvrir le bureau (une table et deux chaises) qui est réservé aux élus. Il n’en a pas été question : tourner une clef est un effort déraisonnable.

Force a donc été de conclureque la fermeture était réservée aux élus autres que l’adjoint de quartier . Les problèmes dont les Bordelais veulent s’ouvrir auprès d’eux peuvent attendre !

Je ne l’entends pas ainsi et je ferai donc deux permanences dans cette période, devant la Mairie de quartier du Grand Parc

-aujourd’hui, mercredi 29 juillet à 17 h 30

-jeudi 20 aout, 17 h 30

La droite court, le PS gagne !

Eh bien, c’est fait, la majorité du Conseil Général de la Gironde compte désormais 50 élus (pour un total de 63 conseillers généraux) !

Ceci grâce à la très belle et très large victoire de Vincent Nuchy, Maire PS de Salles, que nous accueillerons prochainement dans notre Assemblée.

Très belle victoire car ce canton était détenu par la droite depuis 1938. Mieux encore que dans le canton Grand Parc-Jardin public dont je suis l’élue.

Large victoire et score sans appel : 56% . Et ceci malgré la date calamiteuse fixée par le Préfet après le décès d’Alain Péronnau : le 26 juillet, au coeur de l’absentéisme citoyen lié aux départs en vacances. Malgré cela 37,2% des électeurs du canton et l’abstention n’a pas profité à la droite comme cela est traditionnellement enregistré.

Bravo à Vincent, nouveau conseiller général et à sa suppléante Nadine Gouard !

Connaissez-vous Creagir ?

Connaissez-vous le dispositif d’aide à la création d’entreprise, joliment nommé CREAGIR ?

Deux fois joliment : la vraie signification du sigle est « créé en Gironde », puisque notre Département en est à l’origine, mais il est plus souvent entendu comme « créer et agir ». Les deux sont plein de signification et justifiés.

CREAGIR a été mis en place par le département de la Gironde pour faciliter dans les zones fragiles la création, la transmission ou la reprise d’entreprises du secteur artisanal ou industriel, dès lorsque celle-ci conduit à une création d’emplois.

Dans la période qui est la nôtre, ce dispositif n’a jamais été aussi utile. Des quartiers se vident de leur commerce, Bordeaux se désindustrialise, sans parler de nombre de zones rurales. L’emploi doit être sauvé et soutenu.

Un million cinq cent mille euros a été inscrit pour ce programme pour 2009.

Pour bénéficier de l’aide CREAGIR, l’entreprise créée ou reprise doit
– avoir pour vocation l’une des activités suivantes : artisanat de production, industrie, commerce ambulant, services aux entreprises
– dans les zones de redynamisation urbaine, le commerce et les services aux personnes, en l’absence de concurrence locale

Les investissements éligibles concernent les investissements, les équipements, les travaux d’agencement, l’acquisition de véhicules professionnels ou utilitaires, les diagnostics techniques et économiques, les études préalables.

Le concours financier prend la forme d’une subvention d’investissement, dans certaines limites relativement au montant total d’investissements.

Je me tiens bien sûr à disposition des habitants du canton Grand Parc-Jardin public qui pourraient être concernés par cette aide.

Collège Cassignol : des nouvelles après la visite des experts de l’UNESCO

Les experts de l’UNESCO, sous la direction de M Francisco Bandarin, ont passé la semaine dernière trois jours dans notre ville. Le dossier essentiel était bien sûr celui du franchissement Bacalan-Bastide, mais après la destruction « catastrophique » du pont du Pertuis, les experts ont souhaité examiner le projet de reconstruction du Collège Cassignol.

Ce collège, trop exigü et mal conformé, doit être reconstruit pas le Conseil Général pour le confort des élèves et de leurs enseingnants. Un projet a été bouclé et je l’ai présenté aux habitants du quartier avec M Marois, vice-Président en charge de la jeunesse au Conseil Général.

Ce projet suppose la destruction de la façade ancienne d’un bâtiment de la rue Laroche qui est un ancien chai. Il a bien sûr reçu l’aval des responsables des bâtiments de France. Les architectes ont en effet considéré que, sans cette destruction, ils ne pouvaient offrir une structure suffisamment spacieuse, éclairée et aérée, pour le travail des enfants.

Informé de la visite des experts, le Conseil Général a souhaité attendre leur avis avant de lancer les premiers coups de pioche.

L’UNESCO n’a, à cette heure, émis aucun avis officiel. Mais mon entretien, particulièrement attentif de la part de M Bandarin, me laisse penser que cet avis ira en faveur d’une conservation de la façade afin de sauvegarder les marques de l’histoire viti-vinicole de notre ville.

Ce n’est pas une nouvelle légère : elle implique un retard du projet et un supplément de coûts en toutes hypothèses dans une période où le Conseil Général voit ses recettes diminuer fortement ; à la fois du fait de la crise économique (diminution par exemple des droits de mutation) et du fait de la non compensation en totalité par l’Etat des charges telles que le RMI et l’APA. Notre vice Président en charge des finances a en effet décidé de ne pas augmenter la part d’impôt revenant au Conseil Général, eu égard à la situation économique de nombreux foyer girondins.

Une des solutions possibles sera sans doute de rechercher un autre terrain. Mais cela suppose de le trouver, de faire un nouveau projet, satisfaisant pour tous.

La Conseillère générale va bien sûr continuer à se battre pour que ce projet aboutisse, mais un retard est désormais certain.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel