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ABUS DE BIENS PUBLICS, NON MOINS GRAVE AU PLUS HAUT NIVEAU DE L’ETAT

Suite à l’agissement hors prérogatives de la commandante de police de Plan-de-Cuques auquel on a oublié de comparer les ordres de l’Elysée concernant la « rumeur » sur le couple Bruni-Sarkozy, Michèle Delaunay, Députée de Bordeaux, s’est indignée dès 17h45, le 7 avril par un communiqué à la presse, de ne pas voir dénoncée avec la même rigueur une utilisation, dans les deux cas, de moyens publics ayant pour fin le traitement d’une affaire d’ordre purement privé.

Elle demande à M. le Ministre de l’Intérieur de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à cette confusion des genres, qui n’est pas moins grave au plus haut sommet de l’Etat.

Question au Gouvernement

par Michèle Delaunay

Déposée le 7 avril 2010

La confusion des genres et l’abus de biens publics ne sont pas moins graves au plus haut sommet de l’Etat.

Mme Michèle DELAUNAY attire l’attention de M. le Ministre de l’Intérieur sur l’incohérence de l’usage par le Président de la République de son pouvoir et des moyens de l’Etat dans ses affaires privées, à l’heure même où l’on reproche à un commandant de police d’avoir agi hors de ses prérogatives.

On a en effet dénoncé récemment, et à juste titre, le fait qu’une commandante de la police nationale de Plan-de-Cuques ait ordonné une mise en garde à vue de trois lycéens marseillais suite à une dispute entre ces adolescents et sa fille, confondant ainsi son rôle de parent et sa fonction professionnelle.

Peu de temps avant, le Président de la République a ordonné une enquête par la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), le contre-espionnage français, pour trouver l’auteur de la rumeur qui, depuis près d’un mois, inquiète M. Sarkozy et son entourage sur sa « vie de couple ». Il s’agissait, selon la DCRI, grâce aux moyens technologiques déployés, d’identifier les supports informatiques, en France et à l’étranger, ayant facilité la propagation de cette rumeur touchant un domaine d’ordre purement privé.

Mme Michèle DELAUNAY demande à M. le Ministre de l’Intérieur de lui indiquer la position du gouvernement sur l’utilisation, dans un cas comme dans l’autre, d’une fonction et de moyens publics dans le traitement d’une affaire personnelle et les mesures qu’il compte prendre pour mettre fin à ces agissements incompatibles avec les principes de la République et choquants pour les contribuables français.

Grand Orient de France : Colloque sur la perte d’autonomie

Michèle Delaunay est intervenue aujourd’hui lors du colloque organisé à l’Assemblée nationale par le Grand Orient de France sur la perte d’autonomie et sa prise en charge solidaire.

Elle y a abordé la nécessité de ne pas laisser ce champ aux seules assurances privées et d’assurer une prise en charge solidaire, notamment en envisageant la taxation des stock-options qui permettrait de consacrer 3 milliards d’euros à la perte d’autonomie.

No comment

Je me suis faite une règle de ne jamais regarder le journal télévisé.

C’est encore trop : un moment de faiblesse ce soir sur l’une de nos trois grandes chaines et je verse dans cette humeur acariâtre où la télévision a le don de me mettre.

Première séquence : une commandant(e) de commissariat est intervenue dans un établissement scolaire où sa fille vient d’être insultée. Mine pincée de ses supérieurs « il ne faut pas mélanger les genres et la commandant(e) aurait du s’en tenir à son rôle de parent d’élève ». Ton moins amène encore du journaliste et des enseignants prêts à morigéner la commandant(e) coupable d’agir hors de ses prérogatives.

Sujet suivant, sans transition. Le Président de la République diligente urbi et orbi, avec tous les moyens de nos forces de renseignement et de justice, une enquête pour identifier l’origine des fuites concernant « sa vie de couple ». Les têtes menacent de tomber; Plusieurs déjà sont courbées.

No comment. J’ai éteint le poste, furax comme d’hab.

« Grâce à Baroin, les bandits ne seront plus manchots »

J’emprunte à Gaëtan Gorce et au journaliste Gerard Courtois, le titre de ce billet éclair.

L’Assemblée vient de voter, avec l’opposition de notre groupe évidemment, un des textes les plus délétères de cette législature : la légalisation des jeux en ligne.

L’ouverture de ces jeux à la publicité va multiplier le nombre de joueurs pathologiques et de joueurs ruinés, ceci au profit d’opérateurs tous déjà milliardaires.

A voir sur le sujet le remarquable papier du Monde en date d’aujourd’hui.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel