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Franchissement Bacalan-Bastide

Le franchissement de la Garonne à Bordeaux a de tout temps interpellé les Bordelais et déchaîne les passions. Pont ou tunnel, le franchissement Bacalan-Bastide n’a pas fait exception.

Dès 1999, la Communauté Urbaine de Bordeaux lance des études à la fois pour le pont et pour le tunnel. La procédure est officiellement lancée en juin 2002. Le maire, Alain Juppé, initialement favorable au tunnel se rallie brutalement à l’option pont-levant.

Les habitants des quartiers concernés se constituent en association pour contester l’option pont-levant en évoquant, appuyés de professionnels, les difficultés que rencontreront les bateaux à naviguer sous le pont, les dimensions de son tablier autorisant le trafic de 6000 camions par jours, ainsi que le coût de l’ouvrage.

Bordeaux est classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO. L’UNESCO pourrait, comme à Dresde remettre en question l’inscription du port de la Lune si le pont était réalisé. L’avis de l’UNESCO sera rendu prochainement.

Michèle Delaunay s’est engagée parmi les premiers pour l’option tunnel, beaucoup plus respectueuse du paysage millénaire du Port de la Lune et surtout garantissant à notre ville un avenir fluviomaritime en accord avec le développement durable.

À titre d’exemple, la ville de Rouen s’est dotée d’un  des plus grands ponts mobiles d’Europe. Ce pont a coûté 155 millions d’euros (18 millions de plus que son estimation). Le pont de Bordeaux est estimé à 139 millions d’euros, sans tenir compte des coûts futurs des voies d’acheminement. Le choix du pont par les élus de Rouen avait été conçu pour permettre aux bateaux de franchir l’ouvrage mais, depuis son inauguration, aucun armateur, aucune compagnie n’a accepté de le franchir. Même les bateaux de croisière s’arrête en amont car ils ne veulent prendre le risque d’être bloqués en aval du pont.

Le risque est de voir le même problème à Bordeaux, un port maritime déserté par les bateaux et notamment les bateaux de croisière, un transport fluvial inexistant.
À l’heure où la ville retrouve son fleuve, elle risque de s’en détourner par la construction du pont.

Oui, le franchissement est indispensable mais l’option tunnel permettrait un impact paysager moindre et préserverait l’avenir maritime de la ville et le transport fluvial.

Michèle Delaunay aux côtés des travailleurs sans-papiers

Depuis le mois de mai 2008, des procédures de régularisation des travailleurs sans papiers ont Été ouvertes en France, d’abord en Ile-de-France, puis dans les autres préfectures de France. Michèle Delaunay a personnellement demandé Brice Hortefeux, alors Ministre de l’immigration, la généralisation du processus de régularisation des travailleurs sans-papiers.

Elle considère en effet qu’il faut promouvoir en France une politique d’immigration en faveur des sans-papiers qui participent à l’activité de notre pays. Elle a interpellé sur ce sujet le Ministre de l’immigration en séance à l’Assemblée nationale : Michèle Delaunay a demandé à ce que la « valeur travail », tant promue par le Président de la République, soit également reconnue pour les travailleurs migrants. Bien souvent en effet, ils résident depuis longtemps sur le territoire français, se lèvent tôt et exercent des métiers difficiles et souvent boudés par les Français (dans le bâtiment et la restauration, notamment), et paient des impôts à l’état français sans pour autant avoir le moindre droit (Question orale à l’Assemblée nationale).

Michèle Delaunay est engagée auprès des associations qui, comme RESF et SOS Racisme, luttent pour le respect des droits de l’homme et la défense des droits des étrangers (Pétition de SOS Racisme contre les expulsions).

Elle apporte son soutien à de nombreuses personnes qui sont bien intégrées dans la société française, travaillent en France ou disposent d’une promesse d’embauche. Elle a également parrainé des familles et des enfants qui, pour raison humanitaire ou médicale, ont besoin du soutien de la France. Michèle Delaunay milite activement pour la suppression du délit de solidarité pesant sur les citoyens et associations qui s’efforcent d’apporter leur soutien et leur aide aux personnes sans papiers qui vivent des situations de détresse.

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Marie Brizard : un grand nom quitte Bordeaux

La société Marie Brizard est implantée à Bordeaux rue Fondaudège depuis 1755 et commercialise diverses boissons, alcooliques ou non. Elle faisait partie, depuis cette date, du patrimoine économique de notre ville et était associée à son nom.

En juillet 2006, elle devient une filiale à 100% du groupe Bevédère SA. Une gestion et des finances désastreuses mettent très rapidement l’entreprise en péril. Le comportement du nouveau directeur général ne fait qu’augmenter le climat de tension qui règne au sein du siège de la rue Fondaudège.
Dès la fin 2007, des rumeurs parlent de la délocalisation et de la vente du groupe Marie Brizard. Un plan de sauvegarde de l’emploi et un plan de sauvegarde des entreprises mi-2008.

Le siège social de l’entreprise est progressivement transféré à Ivry. Plusieurs dizaines de salariés, qui ne peuvent déménager en région parisienne pour des raisons familiales et salariales sont licenciés.

Michèle DELAUNAY s’est largement investie dans ce dossier. Tout d’abord, auprès des salariés qu’elle a reçus à plusieurs reprises, puis en recevant le Directeur Général qui a fait preuve d’une très grande fermeture à tout dialogue, en rencontrant le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux pour qu’une solution bordelaise soit trouvée et enfin, en alertant la Président du MEDEF.

Se pose maintenant, parallèlement, la question du devenir de ce site pourtant patrimonial et inclus dans les visites de l’Office de Tourisme de Bordeaux en raison de sa qualité architecturale. Lors d’une récente réunion, le Maire, Alain JUPPE, parlait d’un parking !

Départ de l’Ecole du Service de Santé des Armées Santé Navale

L’École du Service de Santé des Armées de Bordeaux, plus connue sous le nom de « Santé Navale » par les Bordelais, forme depuis 1890 des médecins et des pharmaciens militaires destinés à servir au sein de la défense française.

En juillet 2008, le plan de modernisation de la Défense a décidé de transférer l’école à Lyon sur le site de Bron. Ce transfert interviendra en 2011, lorsque la dernière promotion, entrée en septembre 2008 aura terminé son cursus.

Cette décision intervient malgré une pétition signée par 23 000 personnes et l’intervention de nombreux élus.

Il est à regretter qu’Alain Juppé n’ait pas pesé de tout son poids pour réussir ce qu’avait obtenu Jacques Chaban-Delmas en 1982, appuyé par une pétition de 100 000 personnes : le maintien de l’Ecole de santé navale à Bordeaux. A l’époque, il avait pris l’initiative de réunir toute la classe politique face à ce départ annoncé. Au contraire, l’actuel Maire de Bordeaux, malgré les demandes répétées de Michèle Delaunay, n’a pas souhaité qu’une action consensuelle, regroupant toutes les sensibilités et les élus bordelais, porte devant le Gouvernement le dossier bordelais et l’ambition de Bordeaux.

Michèle Delaunay s’est battue pour le maintien de cette école prestigieuse à Bordeaux. Députée mais aussi médecin, ayant fait ses études et sa carrière médicales à Bordeaux, elle a fortement insisté sur le rôle et l’importance des médecins de Santé Navale dans l’enseignement de la médecine à Bordeaux et dans la spécificité de leur contribution. Elle a notamment interpellé, par un courrier, Madame Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et Monsieur Hervé Morin, Ministre de la Défense. Elle a aussi interpellé le Gouvernement à l’occasion d’une question orale en séance à l’Assemblée Nationale.

Question orale sans débat du 6 mai 2008

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel