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Compte rendu de mandat et galette cantonale du 14 janvier

Entre 250 et 300 personnes, non pas selon les organisateurs ou la police, mais selon le nombre de chaises occupées ! En tout cas une salle pleine et chaleureuse pour ce sixième compte rendu de mandat, achevé par la sixième double galette géante de notre canton.

Au micro avant ma prise de parole, Philippe Dorthe, Jacques Respaud, Alain Anziani et Vincent Feltesse. Preuve que je ne fais plus tout à fait des hommes ce que je veux : tous ont parlé de la campagne électorale alors que le jeu était de nous en tenir à notre traditionnel compte rendu de mandat.

A la même heure, cours de Verdun, Juppé avait fixé l’inauguration de la permanence de ma concurrente. Il n’y a pas de hasard : nous devons réserver la salle municipale deux mois à l’avance, la Mairie était donc de longue date informée. Respaud aura la même mésaventure, avec le même objet : limiter les échos dans la presse et les contrebalancer par son auguste présence.

Les galettes ont été mangées avec plaisir, les reines et les rois (républicains) fêtés, le crémant bu en trinquant aux prochaines échéances. Un rendez vous annuel qui m’est devenu cher.

On n’est jamais si bien servi que par soi même : je me souhaite d’en partager trois autres !

Communiqué de presse : Salle des fêtes du Grand Parc ; Alain Juppé refuse une proposition concrète et renouvelle des promesses

Après 20 ans de fermeture et d’atermoiements municipaux, Michèle Delaunay a proposé fin décembre que le Conseil Général acquière la salle des fêtes du Grand Parc et avancé des axes de réflexion ambitieux en accord avec le caractère emblématique de cet équipement culturel.

Le 29 décembre, Anne Marie Cazalet, adjointe au maire de quartier déclarait au journal Sud-Ouest : « Si le projet tient pourquoi pas ? ».

Aujourd’hui, c’est une fin de non recevoir pure et simple qui est formulée par Alain Juppé.

Qu’est-ce qui peut justifier un tel revirement d’attitude si ce n’est un refus absolu d’examiner des projets extérieurs à sa majorité et une concertation autre que totalement verrouillée ?

Pourtant, la municipalité a malheureusement démontré au cours des deux décennies précédentes son incapacité à faire aboutir un projet sur ce site emblématique. Rien n’est annoncé dans le budget municipal de 2011, adopté. La liste est longue des projets plus ou moins officiels et toujours avortés par défaut de volonté politique municipale.

Si demain, il devait en être autrement, l’interpellation de Michèle Delaunay sur cet équipement appartenant à la ville de Bordeaux n’aura pas été vaine à l’instar de ce qui s’était passé sur la piscine du Grand Parc après 2004.

Toujours est-il que la proposition de programme avancée par Michèle Delaunay demeure car les habitants le méritent : un équipement ambitieux à l’image de ce qui a prévalu lors de sa réalisation initiale associant d’une part culture au quotidien et convivialité pour les habitants et d’autre part, attractivité pour tous les Bordelais et au-delà. En tout état de cause, la salle des fêtes doit aujourd’hui rouvrir ses portes.

Faire revivre la salle des fêtes du Grand Parc

Madame, Monsieur,

La Salle des fêtes du Grand Parc a longtemps constitué un des pôles de l’identité de ce quartier, où les habitants avaient plaisir à se retrouver, ainsi qu’un lieu de culture qui attirait les Bordelais bien au-delà des limites de notre canton.

Elle est aujourd’hui fermée depuis 20 ans, ce qui signifie qu’une génération entière n’a pu en bénéficier. Des projets ont été présentés, allant d’un boulodrome à une Maison de l’Emploi, mais force est de constater que son propriétaire, la Ville de Bordeaux, n’a jamais pris la mesure de ce qu’elle représentait ni voulu consacrer les moyens nécessaires à sa réouverture.

Cet état de fait ne peut durer davantage.

Pour cette raison, dans le cadre du programme de notre Majorité Départementale pour la prochaine mandature, j’ai proposé d’acquérir cette salle patrimoniale et avancé un projet conforme à la double ambition qui a présidé à sa conception : accueillir des modes d’expression artistique innovants et constituer un lieu de culture au quotidien.

Ma proposition comporte trois axes : • Une « agora numérique » capable de réunir toutes les générations autour d’Internet, support de communication devenu incontournable et porteur de renouveau artistique et culturel, • Une salle de spectacle, vitrine et tête de pont de la politique culturelle de notre Département, • Un lieu de réunion et de convivialité pour le quartier.

Naturellement, il s’agit là d’une base de travail. Elle devra être élargie et précisée en concertation avec vous et en partenariat avec les acteurs culturels de notre ville.

Mon objectif est bien sûr très clairement que cette proposition amène ce grand projet, enterré trop longtemps, à son terme. Je souhaite que la Municipalité de Bordeaux l’examine avec objectivité et loyauté et que nous ne tardions pas davantage à en entreprendre la réalisation.

Ce bel équipement pourra ainsi ouvrir de nouveau ses portes aux fêtes des associations et des écoles, comme aux artistes de notre ville, mais aussi accueillir visiteurs et créateurs venus de loin.

Sur ce projet comme sur tout ce qui vous concerne, je demeure à votre écoute et vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, mes cordiales salutations.

« Les Moustaches de Zapata » – Mémoire de la révolution mexicaine

Très belle initiative hier de Françoise Escarpit et des associations Pucéart, les Amis de l’Ormée, France-Amérique latine 33 et l’Association franco-mexicaine d’Aquitaine. La révolution mexicaine en photo d’époque avec en contre poids son illustration contemporaine par les oeuvres d’artistes d’Amérique centrale et de notre région. Quelques oeuvres très spectaculaires : « Les yeux de Zapata », les « Installations » de l’Arbre Rose, un tableau allégorique du rôle des femmes anonymes dans la révolution mexicaine…

Une exposition à ne pas manquer, sans doute trop « révolutionnaire » pour que la municipalité y ait été présente.

Du 3 au 18 Janvier 2011 – Halle des Chartrons –

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel