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Après 20 ans de fermeture et d’atermoiements municipaux, Michèle Delaunay a proposé fin décembre que le Conseil Général acquière la salle des fêtes du Grand Parc et avancé des axes de réflexion ambitieux en accord avec le caractère emblématique de cet équipement culturel.

Le 29 décembre, Anne Marie Cazalet, adjointe au maire de quartier déclarait au journal Sud-Ouest : « Si le projet tient pourquoi pas ? ».

Aujourd’hui, c’est une fin de non recevoir pure et simple qui est formulée par Alain Juppé.

Qu’est-ce qui peut justifier un tel revirement d’attitude si ce n’est un refus absolu d’examiner des projets extérieurs à sa majorité et une concertation autre que totalement verrouillée ?

Pourtant, la municipalité a malheureusement démontré au cours des deux décennies précédentes son incapacité à faire aboutir un projet sur ce site emblématique. Rien n’est annoncé dans le budget municipal de 2011, adopté. La liste est longue des projets plus ou moins officiels et toujours avortés par défaut de volonté politique municipale.

Si demain, il devait en être autrement, l’interpellation de Michèle Delaunay sur cet équipement appartenant à la ville de Bordeaux n’aura pas été vaine à l’instar de ce qui s’était passé sur la piscine du Grand Parc après 2004.

Toujours est-il que la proposition de programme avancée par Michèle Delaunay demeure car les habitants le méritent : un équipement ambitieux à l’image de ce qui a prévalu lors de sa réalisation initiale associant d’une part culture au quotidien et convivialité pour les habitants et d’autre part, attractivité pour tous les Bordelais et au-delà. En tout état de cause, la salle des fêtes doit aujourd’hui rouvrir ses portes.

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