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Le Journal Sud Ouest a publié ce matin un « tire bouchon », plaisamment intitulé « Michèle au Bibi »

Je précise, qu’ayant l’habitude de la rigueur, j’ai pris soin avant de faire ma proposition concernant l’interdiction d’usage des biberons pouvant contenir du bisphénol A dans les stuctures municipales de Bordeaux :

– j’ai vérifié qu’aucune délibération du Conseil Municipal n’avait été enregistrée concernant ce sujet

– qu’aucune Maman, que j’ai pu contacter, dont l’enfant fréquente les structures municipales n’avait reçu la moindre information à ce sujet

– que les parents apportaient eux-mêmes le plus souvent dans les crèches les biberons de leurs enfants sans qu’ aucune recommandation ne leur soit faite sur le risque potentiel de biberons en plastique

– que les crèches municipales disposent elles-mêmes de biberons en plastique pour lesquels il m’a été impossible de joindre la responsable du service, elle même responsable des achats qui sont des achats groupés. De ce fait, je ne peux assurer que la marque concernée dispose d’une garantie d’absence de bisphénols. Rappelons que cette garantie concerne au contraire systématiquement les biberons en verre.

La seule ambiguïté possible réside sur ce point : mais à quoi sert un achat tenant compte du principe de précaution s’il n’est assorti d’une information des parents et de l’interdiction d’usage d’autres biberons dans les structures municipales ?

Après avoir eu connaissance de la réponse de Mme Brigitte Colet, j’ai pris soin de rappeler plusieurs crèches : aucune n’était au courant de la moindre disposition. L’une a précisé « Pourquoi faire ? Il n’y a aucune assurance d’un risque du bisphénol ».

La journaliste de FR3 (Nathalie Pinard) qui m’a interviewée sur le sujet a pris soin de vérifier les assertions de Mme Collet. Une seule crèche a répondu « je crois me souvenir d’un mail, je le recherche et je vous l’envois… » . A l’heure de mon dernier contact avec mme Pinard, elle n’avait toujours pas reçu copie de l’éventuel mail.

Je dois préciser que je fais régulièrement des propositions à la Municipalité de Bordeaux dans ses domaines de compétence. Ces propositions ont toutes trait à la qualité de vie des Bordelais et son exemptes de caractère partisan. Soit il ne m’est pas répondu, soit il m’est répondu -comme dans le cas- que « c’est déjà fait ».

Pour toutes ces réponses, j’ai pris soin de vérifier la véracité des dires municipaux. Dans tous les cas, ce « c’est déjà fait » n’est, après plusieurs mois, et quelquefois près de deux ans, toujours pas réalisé.

Sur cette base, je demande que conformément aux dispositions de la loi du 29 juillet 1881, article 13, soit l’insertion d’un texte reprenant ces éléments de vérification préalable de ma part dans le tire bouchon du 20 février, soit une autre forme de portée équivalente tant sur le fond que sur la forme à convenir avec la rédaction de SO

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