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Je viens d’être reconduite dans ma fonction de vice-présidente du groupe socialiste-radical et citoyen, et je m’en réjouis : c’est un travail de longue haleine que l’on ne peut faire progresser que pierre à pierre, proposition après proposition, au plan national comme au plan local.

Obama a exprimé qu’il voulait être le Président de la société post-raciale, et son discours sur le sujet restera mémorable. Je voudrais pour ma part, être l’artisan d’une société de tous les âges. Une société où l’âge ne soit plus une barrière, ni dans le regard des autres, ni dans la vie quotidienne, ni dans la vie professionnelle.

Ce dernier point risque d’hérisser le poil de beaucoup. Oui, je suis pour l’évolution des carrières, la modulation des âges de retraite en fonction des mêtiers.

Je ne trouve pas la formule choc, qui pourrait faire pendant à cette « société post-raciale ». L’idée est similaire : l’âge ne doit plus être une contrainte, ni une limite. Il doit constituer une donnée fluide, qui évolue avec nous sans imposer de ruptures, ni d’abandons. Société amie de l’âge, société de tous les âges ? Une belle idée serait une « société du métis’âge », rejoignant grâce au jeu de mots le sous-entendu illustré par Obama, mais la formule fait trop formule ou titre de Libé de la grande période.

Vivre dans son quartier, garder des liens sociaux et une activité, prendre part à la vie citoyenne, demeurer informé, ne plus se sentir d’aucune manière discriminé par son âge (quel qu’il soit) : les progrès scientifiques et techniques en donnent la possibilité, il manque l’information et la volonté politique.

C’est le sens de cette vice-présidence que d’y prendre sa part.

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