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Nous venons de recevoir la confirmation de ce qui était officieux depuis deux ou trois semaines : le départ de santé navale et le regroupement du Service de Santé des Armées à Lyon-Bron.

Je me suis engagée dans ce dossier avec tous les moyens locaux et nationaux dont dispose une députée. Malheureusement, je n’ai pu obtenir du Maire de Bordeaux une action consensuelle, regroupant toutes les sensibilités et l’ensemble des élus, pour porter devant le gouvernement le beau dossier de Bordeaux et l’ambition de toute une ville.

C’est une coup dur et un grave échec pour notre ville.

ci-après le communiqué adressé à la presse.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Santé navale : une perte et un grave échec pour notre ville

Nous recevons aujourd’hui de la bouche du Premier Ministre la confirmation de ce qui était officieux depuis le 14 juillet : le départ de l’école de Santé Navale de Bordeaux en 2011 et son intégration dans l’Ecole de Santé des Armées de Lyon-Bron.

Ce départ est un coup très dur pour notre ville : l’Ecole est inscrite dans son histoire et participe de son rayonnement. Elle fait partie intégrante de la tradition maritime et ultra marine de Bordeaux et de sa région. L’ensemble des Bordelais, conscient de tous ces points, y est très attaché.

C’est aussi un grave échec pour notre Université qui perd l’équivalent d’une UFR et se voit réduite à la taille de Dijon. Un long partenariat Ecole-Université est ainsi mis à mal et deux pôles d’excellence universitaires, en médecine tropicale et parasitaire, sont compromis, ainsi que de nombreux thèmes de recherche et de coopération internationale.

Sur le plan économique et social, le coup n’est pas moins dur. Les élèves, les cadres et les personnels de l’Ecole, constituent un apport économique non négligeable à la vie de notre cité. Sur le plan social, nous allons devoir affronter maintenant les problèmes que pose pour les personnels civils attachés à l’école la perte de leur emploi.

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On ne peut aujourd’hui que regretter que le Maire de Bordeaux n’ait pas mis à profit la mobilisation consensuelle de l’ensemble des élus de la Région, du Département et de la ville, pour porter, dans l’union de toutes les sensibilités, devant les instances gouvernementales le beau dossier du regroupement à Bordeaux.

Il faut également déplorer que son engagement, en tant qu’ancien Premier Ministre et ancien Ministre du gouvernement en place, n’ait pas permis d’obtenir ce que Jacques Chaban-Delmas avait obtenu il y a 25 ans : conserver à Bordeaux une Ecole présente dans la ville depuis 1990.

Le dossier de Bordeaux était pourtant d’une grande qualité, à la fois sur le plan économique, scientifique et patrimonial. Les locaux et le site de l’Ecole vont être prochainement rendus à la municipalité et il sera intéressant d’en examiner la destination.

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Michèle Delaunay exprime sa camaraderie et sa confraternité aux élèves et anciens élèves de l’Ecole . En tant d’années de travail ensemble, de la vie étudiante à la pratique hospitalière, elle porte témoignage de leur caractère moteur dans les promotions d’étudiants et dans la marche des services. Elle exprime à l’ensemble des personnels son soutien et sa volonté de les accompagner dans les difficultés qu’ils vont traverser.

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