m

Eh bien oui, on peut être socialiste et y prendre plaisir ! C’est le sentiment que nous avons eu à Melle, dans une totale liberté, sans allégeance à personne, c’est aussi celui que nous avons eu bien souvent pendant les trois campagnes de l’année passée. J’en ai un peu assez pour tout vous dire, d’entendre parler matin, midi et soir, de la déconfiture du Parti Socialiste, du combat des chefs et du désarroi des sous-chefs, des quadras qui montent, des quinquas qui ceci, des sexas qui cela…

Je vais vous dire : le parti socialiste va plutôt mieux que la société où il essaye de penser et de s’exprimer. Bien sûr, nous avons quelques bétassons, des qui s’y croient, des qui se prennent pour Fouquier-Tinville… Comment en serait-il autrement ? Je trouve même que le ratio bétassons/nombre de militants est grandement en notre faveur.

Ma jeune expérience à l’Assemblée m’a conforté dans cette idée : j’ai écouté des prises de paroles remarquables, sans effets de manches, sans caricature ni excès, basées sur un vrai travail et un vrai engagement ; cela de la part, de NOS députés ; Alain Vidalies, Jean Yves le Bouillonec, François Brotte, Jerome Cahuzac, bien d’autres, je ne veux pas faire ici un tableau d’honneur, parlant du droit du travail, de la justice, quelle leçon ! Ma jeune collègue Delphine Batho, tenant tête à la ministre de la justice et à son staff avec un calme parfait, quel encouragement !

Curieux, de tous ceux-là, la presse ne dit rien. Ils ne publient pas de livre assassin, ils travaillent, ils mettent leur énergie là où nous devons la mettre aussi : le secours -et je n’emploie pas la mot de gaieté de coeur- à une société qui va mal, à laquelle plus que jamais on présente de faux dieux et que l’on cherche plus à abêtir qu’à élever.

« Elever », voilà un mot ringard. C’était l’idéal des socialistes du début du siècle dernier. C’est celui de l’éducation populaire. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Qui cherche à élever, éduquer, instruire, qui cherche à donner à chacun les moyens de son autonomie et de son développement ?

Non, on cherche à vendre, à distraire et à faire taire.

Eh, bien, je trouve que nous sommes sur le sujet un peu meilleurs que la plupart, et c’est ce que j’avais envie de vous dire. Non, les socialistes ne sont pas en déconfiture, ils doutent, ils cherchent. Ils ont raison. Comment pourrait-il en être autrement ? Tout est question ; chaque chiffre que l’on lit dans le journal est une interrogation : sorties du système scolaire sans qualification, consommation de drogue, mal-logement, dette publique… Je m’amuse bien souvent quand quelqu’un pose dans une réunion l’habituelle question « Avez-vous des questions ? » , à répondre « Non, nous n’avons que des réponses.. ». Tout le monde reste médusé.

La seule question est aujourd’hui : « Qui a une réponse ? »

Comments 27 commentaires

  1. 27/08/2007 at 16:59 M.V.

    Il est très revigorant ce texte.
    Avez-vous lu le livre de J.Attali: "une brève histoire de l’avenir"?
    La question est "peut -on s’opposer aux forces de l’histoire et aux mauvais penchants de la nature humaine"?
    IL faut se battre; des gens ont des réponses, on donnera des noms.

  2. 27/08/2007 at 19:04 marc44

    Ce texte aura illuminé ma journée de militant socialiste, merci, je le relirai et le ferai lire.
    Je crois que les militants s’interrogent sur la définition d’une politique à la fois juste et efficace, et sur la façon de convaincre une majorité de l’opinion d’opter pour nos choix, pas les potins que les media relaient (quoiqu’un tant que "connard" de breton, je me sens parfois concerné).

    Comment faire connaître cette manière de penser dans les salles d’attente des salons de coiffure, à la place de l’odieux figaro madame ?

    J’ai vécu dans la social-démocratie scandinave, où on n’a pas besoin de fermer sa porte à clé, où les équipements publics de la zup plein d’immigrés ne subissent jamais de dégradation, où la réglementation sur l’affichage public des publicités est très contraignant et le paysage d’autant moins laid, où on va à la bibliothèque le samedi et dans la forêt le dimanche, où les impôts sont lourds mais justes et jamais je n’ai payé avec autant de plaisir, où l’université est efficace ET gratuite (incompatible selon notre hec de ministre), où la télévision ressemble au meilleur de chez nous sans le "moins disant culturel" qui sévit depuis 1986, où la publicité destinés aux enfants est très réglementée, où l’échec scolaire est faible, où la formation continue quasi-gratuite est présente partout (alors que chez nous ça devient tout de suite opportunité de nouveaux marchés), où j’ai vu très peu de SDF (non, pas parce qu’ils sont désodorisés), où il y a des petits supermarchés presque au même prix que les grandes enseignes, donc le plaisir de faire les courses de tout les jours à pied.
    Regarder autour de soi et voir qu’il n’y a pas beaucoup d’inégalités, et que les pires quartiers restent "assez raisonnables", est un vrai plaisir.

    Ca n’est pas parfait.
    Mon but n’est pas de dénigrer la France, mais de montrer que la vie dans un monde "un peu plus socialiste" peut être concrètement vraiment bien.

  3. 27/08/2007 at 19:15 michele

    merci à toi marc de ce texte. Oui, les sociétés les moins inégalitaires sont les moins souffrantes, oui nous devons exiger de nos politiques une vraie exemplarité, un modèle plus simple de vie et la valorisation d’autres valeurs (si je peux m’exprimer ainsi) que le Dieu-argent.

    Je n’ai pas vécu la social démocratie scandinave, seulement quelques exemples ici ou là, un dîner avec un ministre en Islande d’une simplicité biblique, une journée à Oslo où tout le monde (tout l’éventail social) se retrouvait sans façon dans la campagne alentour pour faire du sport..

  4. 27/08/2007 at 19:15 michele

    merci à toi marc de ce texte. Oui, les sociétés les moins inégalitaires sont les moins souffrantes, oui nous devons exiger de nos politiques une vraie exemplarité, un modèle plus simple de vie et la valorisation d’autres valeurs (si je peux m’exprimer ainsi) que le Dieu-argent.

    Je n’ai pas vécu la social démocratie scandinave, seulement quelques exemples ici ou là, un dîner avec un ministre en Islande d’une simplicité biblique, une journée à Oslo où tout le monde (tout l’éventail social) se retrouvait sans façon dans la campagne alentour pour faire du sport..

  5. 27/08/2007 at 19:15 michele

    merci à toi marc de ce texte. Oui, les sociétés les moins inégalitaires sont les moins souffrantes, oui nous devons exiger de nos politiques une vraie exemplarité, un modèle plus simple de vie et la valorisation d’autres valeurs (si je peux m’exprimer ainsi) que le Dieu-argent.

    Je n’ai pas vécu la social démocratie scandinave, seulement quelques exemples ici ou là, un dîner avec un ministre en Islande d’une simplicité biblique, une journée à Oslo où tout le monde (tout l’éventail social) se retrouvait sans façon dans la campagne alentour pour faire du sport..

  6. 27/08/2007 at 19:38 DEB

    J’étais à Melle moi aussi, chère Michèle, puisque nous nous y sommes rencontrés, et même si le tourteau et moi sommes en délicatesse j’avais cette caméra qui dit, je l’espère, les choses mieux que moi…
    domi33.blogsudouest.com/2…

  7. 27/08/2007 at 19:38 DEB

    J’étais à Melle moi aussi, chère Michèle, puisque nous nous y sommes rencontrés, et même si le tourteau et moi sommes en délicatesse j’avais cette caméra qui dit, je l’espère, les choses mieux que moi…
    domi33.blogsudouest.com/2…

  8. 27/08/2007 at 22:58 marc44

    le problème qui me travaille en ce moment, c’est la recherche des moyens les plus efficaces d’atteindre ce qui fait l’ "opinion populaire". Nos villes universitaires de l’arc atlantique, à fortes proportions de diplômés, votent à gauche de manière croissante. Je m’en réjouis, mais je peux m’en satisfaire, en particulier parce que nous ne ferons pas ainsi une majorité nationale.
    Quels moyens pour reconquérir, dans les zones plus difficiles, ceux qui votent sarkozy et qui, ce faisant, se tirent une balle dans le pied ?
    Comment – très pratiquement – combattre le journal de JP Pernault, qui nous a fait tant de mal depuis 20 ans (pourquoi les personnes âgées ont voté massivement sarkozy ?) et le figaro magazine lu chez le coiffeur par celles n’auront jamais le premier centime pour s’acheter ce dont y fait la promotion ? Je tracte sur le marché, mais je suis triste de ne pouvoir que distribuer des petits papiers face à JP Pernault et al., qui manipulent des millions de gens à la fois. Comment ré-introduire la culture collective à sensibilité sociale, là où elle est partie ? Je ne dis sûrement que banalités, mais pourquoi l’essentiel me paraît là.
    Oui, l’éducation populaire que vous évoquiez, la syndicalisation de masse proposée par Ségolène,…
    Mais comment faire dans l’opposition ?

    Le PS n’a pas de programme ? Il en a largement autant que la droite, quand on prend la peine de regarder en détail. Jospin a su improviser pas trop mal en 97-02.
    C’est sur l’image qu’on doit travailler, sans compter sur les médias gommeurs de bourrelet, mais sans compter sur internet, qui n’atteint pas les populations qu’il nous faudrait convaincre. Je préfèrerais mille fois ne penser qu’on fond des dossiers, mais je premier dossier de fond, c’est d’être élu.

  9. 27/08/2007 at 22:58 marc44

    le problème qui me travaille en ce moment, c’est la recherche des moyens les plus efficaces d’atteindre ce qui fait l’ "opinion populaire". Nos villes universitaires de l’arc atlantique, à fortes proportions de diplômés, votent à gauche de manière croissante. Je m’en réjouis, mais je peux m’en satisfaire, en particulier parce que nous ne ferons pas ainsi une majorité nationale.
    Quels moyens pour reconquérir, dans les zones plus difficiles, ceux qui votent sarkozy et qui, ce faisant, se tirent une balle dans le pied ?
    Comment – très pratiquement – combattre le journal de JP Pernault, qui nous a fait tant de mal depuis 20 ans (pourquoi les personnes âgées ont voté massivement sarkozy ?) et le figaro magazine lu chez le coiffeur par celles n’auront jamais le premier centime pour s’acheter ce dont y fait la promotion ? Je tracte sur le marché, mais je suis triste de ne pouvoir que distribuer des petits papiers face à JP Pernault et al., qui manipulent des millions de gens à la fois. Comment ré-introduire la culture collective à sensibilité sociale, là où elle est partie ? Je ne dis sûrement que banalités, mais pourquoi l’essentiel me paraît là.
    Oui, l’éducation populaire que vous évoquiez, la syndicalisation de masse proposée par Ségolène,…
    Mais comment faire dans l’opposition ?

    Le PS n’a pas de programme ? Il en a largement autant que la droite, quand on prend la peine de regarder en détail. Jospin a su improviser pas trop mal en 97-02.
    C’est sur l’image qu’on doit travailler, sans compter sur les médias gommeurs de bourrelet, mais sans compter sur internet, qui n’atteint pas les populations qu’il nous faudrait convaincre. Je préfèrerais mille fois ne penser qu’on fond des dossiers, mais je premier dossier de fond, c’est d’être élu.

  10. 28/08/2007 at 02:16 Bruno

    Merci Michèle de ce papier qui sonne juste et qui "parle des trains qui arrivent à l’heure" plutôt que des petits faits divers qui émaillent la vie d’une ligne de chemin de fer. Grosse ma métaphore ? Meuh non !
    Hélas, le sérieux d’un Vidalies (par exemple) n’intéresse que peu les médias avides de petites phrases, d’anecdotes croustillantes et de réglements de comptes… Pas plus, hélas !, et nous l’avons mesuré après Melle, que votre brochettes de députés et vos prises de paroles, surtout féminines…

  11. 28/08/2007 at 10:21 michele

    Marc pose une des bonnes questions, mais comme moi n’a pas la réponse. C’est une de mes interrogations fondamentales : pourquoi ce que le début du XXème siècle a voulu cultiver, "élever" comme je le disais, le début du XXème siècle ne cherche qu’à l’abêtir ? La réponse est, en partie, "pour vendre" et, comme le disait patrick Lelay "faire le vide dans les cerveaux pour les rendres disponibles pour acheter du Coca Cola" mais cela n’explique pas que les responsables publics de tout poils ne s’en soucient pas, au contraire, le favorisent.

    On démonte un Mac Do pour dénoncer la "mal bouffe". Qui viendra avec moi défenestrer les téléviseurs présents dans la chambre des enfants ? La mal bouffe intellectuelle est beaucoup plus toxique que l’autre ; en réalité d’ailleurs les deux vont avec. Devant les images abêtissantes de la télé, on met d’abord le canapé à la place de la table de repas, et on bouffe des chips en regardant la bouche ouverte des émissions dont, une fois l’écran refermé, on ne gardera aucun souvenir, mais dont le cerveau -surtout enfantin- gardera la marque.
    mais ce n’est pas exactement la question que pose Marc : en face de ce système qui génère des moyens financiers contre lesquels nous ne pouvons pas lutter, quoi faire ?

    Eh bien, voilà un vrai sujet. Curieusement, je crois à des actions "médiatiques" , justement, telles que la défénestration des téléviseurs de la chambre des enfants. Je ne désespère pas de réunir un pédiatre, un psychiatre, un neuro scientifique … pour un premier bataillon de "défenestrateurs volontaires" !

    Il faut écrire aussi. Et là, nos leaders serait plus utiles qu’à des ouvrages de réglements de comptes.

    Et puis il faut continuer d’aller sur les marchés, d’essayer d’etre invités dans des débats… Et ne pas désespérer d’internet qui élargit chaque jour la surface de ceux qu’il touche.

  12. 28/08/2007 at 10:30 arad

    Pour remonter le moral de Marc, n’oublions pas que les études sur les élections convergent sur le fait que les + de 65ans ont voté massivement pour Sarkozy, et qu’il y là un gap générationnel vis-à-vis de l’élection d’une femme Présidente qui disparaitra, dans quelques années : aujourd’hui qq’un qui avait 18ans en 68, n’a que 57 ans. Je pense que Ségolène est arrivée trop tôt. A ce sujet une anecdote :
    pendant la campagne électorale, j’étais allé voir ma mère en maison de retraite ; dans le salon, à la TV, Ségolène était interviewée au journal de 20h. J’ai observé la salle, je crois que si PPDA avait interviewé un extra-terrestre, le résultat aurait été le même. Ségolène est arrivée trop tôt, mais je crois, qu’elle a réussi une chose ; elle a décomplexé les femmes socialistes qui désormais, je trouve, sont beaucoup plus dynamiques et actives.

  13. 28/08/2007 at 12:36 asse42

    Merci à Arad pour ton commentaire!

    Merci à michéle pour nous donner l’idéal socialiste à l’avenir: Comment redonner goût à la société de l’humain et de ses relations plutôt que du Dieu argent? C’est l’idée fondamentale du mieux-vivre contre celle du toujours plus. Nous devons en être porteur pour l’avenir.

  14. 28/08/2007 at 17:01 arad

    On nous dit que le pain va augmenter de 8%
    Je ne doute pas que NSarkozy va nous trouver une pirouette démagogique à nous faire avaler.
    Pour que le PS puisse répondre aux catégories populaires :
    "Qui a une réponse ?"

  15. 28/08/2007 at 17:22 marc44

    comme d’habitude, il va nous rouler dans la farine, on sera dans le pétrin, et il nous menera à la baguette.
    (ah, le batard, j’allais dire, mais la métaphore file vers la vulgarité…)
    Ca ne me gêne pas que le pain coûte le prix qu’il mérite, s’il est de qualité (que je ne connais pas). Boulanger, c’est un vrai métier, dur physiquement et techniquement, et utile, et la France qui se lève tôt. Ca me gene plus que l’abonnement france telecom augmente comme il augmente. Un ami qui travaille chez FT m’a décrit l’extraordinaire luxe dans lequel se pavannent les dirigeants. Je suis beaucoup plus dérangé par les multiples intermédiaires, prestataires de services, revendeurs à vil prix de la sueur d’autrui, financiers et autres auditeurs-consultants, agents immobiliers et notaires.
    Leur tarif horaire n’est souvent pas à la mesure de leur qualification ni surtout de leur contribution au progrès de la société. Pour être très terre à terre, à super u vous trouverez du sucre parfumé à la noix de coco (ingrédients : sucre 95%, noix de coco 5%). Prix : 6 fois le prix au kg du sucre. Ca s’appelle "forte valeur ajoutée". C’est le job à la mode : maximum d’argent avec le minimum d’utilité.
    Pour avoir mille fois loupé mon pain-fait-moi-même, je ne tiens pas rigueur au boulanger. J’entends que c’est aussi dû à l’augmentation des salaires des employés. On ne va pas demander que les salaires augmentent, en général, et se plaindre des conséquences, sinon autant acheter le pain en Chine… ah, non, par contre, je vous garantis, à Noel, le boom des machines à pain, made in China.

  16. 28/08/2007 at 17:22 marc44

    comme d’habitude, il va nous rouler dans la farine, on sera dans le pétrin, et il nous menera à la baguette.
    (ah, le batard, j’allais dire, mais la métaphore file vers la vulgarité…)
    Ca ne me gêne pas que le pain coûte le prix qu’il mérite, s’il est de qualité (que je ne connais pas). Boulanger, c’est un vrai métier, dur physiquement et techniquement, et utile, et la France qui se lève tôt. Ca me gene plus que l’abonnement france telecom augmente comme il augmente. Un ami qui travaille chez FT m’a décrit l’extraordinaire luxe dans lequel se pavannent les dirigeants. Je suis beaucoup plus dérangé par les multiples intermédiaires, prestataires de services, revendeurs à vil prix de la sueur d’autrui, financiers et autres auditeurs-consultants, agents immobiliers et notaires.
    Leur tarif horaire n’est souvent pas à la mesure de leur qualification ni surtout de leur contribution au progrès de la société. Pour être très terre à terre, à super u vous trouverez du sucre parfumé à la noix de coco (ingrédients : sucre 95%, noix de coco 5%). Prix : 6 fois le prix au kg du sucre. Ca s’appelle "forte valeur ajoutée". C’est le job à la mode : maximum d’argent avec le minimum d’utilité.
    Pour avoir mille fois loupé mon pain-fait-moi-même, je ne tiens pas rigueur au boulanger. J’entends que c’est aussi dû à l’augmentation des salaires des employés. On ne va pas demander que les salaires augmentent, en général, et se plaindre des conséquences, sinon autant acheter le pain en Chine… ah, non, par contre, je vous garantis, à Noel, le boom des machines à pain, made in China.

  17. 28/08/2007 at 17:30 Nicolas D.

    Arad

    Ce matin aux 4 Vérités de France2, Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement répondait à peu près ceci à une question du journaliste (Roland Sicard) :

    – "Si nous n’avions pas mis en place le paquet fiscal, je pense que la situation actuelle en terme de croissance serait encore plus délicate."

    Oui ARAD, le pain va augmenter, mais il aurait pu augmenter beaucoup plus ! C’est pas de la com, çà !!
    De quoi se plaint-on ?

  18. 28/08/2007 at 17:30 Nicolas D.

    Arad

    Ce matin aux 4 Vérités de France2, Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement répondait à peu près ceci à une question du journaliste (Roland Sicard) :

    – "Si nous n’avions pas mis en place le paquet fiscal, je pense que la situation actuelle en terme de croissance serait encore plus délicate."

    Oui ARAD, le pain va augmenter, mais il aurait pu augmenter beaucoup plus ! C’est pas de la com, çà !!
    De quoi se plaint-on ?

  19. 28/08/2007 at 18:10 marc44

    et puis les bénéficiaires du paquet fiscal, ils vous diront que si le pain augmente, vous n’avez qu’à acheter de la brioche…

    Ca serait bien si les journalistes "cuisinaient" un peu plus les gens à qui ils font passer les entretiens, sans être agressifs, simplement pour détecter les sophismes bon marché, ou les gens qui parlent de dossiers qu’ils connaissent mal, en demandant de ré-expliquer différemment jusqu’à que le raisonnement soit clair et inattaquable. Ca valoriserait d’ailleurs les politiciens qui connaissent bien leur sujet. Ca supposerait que les journalistes connaissent très bien les dossiers. Or, ils sont souvent généralistes, pressés et n’ont pas eu le temps de les bosser. On leur demande de faire semblant de tout savoir, alors ils font semblant. Souvent, les journalistes semblent stressés comme des stagiaires qui ont mal préparé leur soutenance.

  20. 28/08/2007 at 18:43 Michele

    Merci DEB de cette vidéo sur Melle ! Et pardon d’être, trop souvent, plus amateur de parole écrite ou parlée que d’images !
    Vous avez le bon oeil, celui qui sait voir le détail, l’image qui raconte au delà d’elle même.

  21. 28/08/2007 at 18:43 Michele

    Merci DEB de cette vidéo sur Melle ! Et pardon d’être, trop souvent, plus amateur de parole écrite ou parlée que d’images !
    Vous avez le bon oeil, celui qui sait voir le détail, l’image qui raconte au delà d’elle même.

  22. 28/08/2007 at 20:24 Bruno

    Juste une précision, pour Arad, suite à son rappel statistique sur le vote par tranches d’âge. Mon gars : je suis une double exception (plus près de 70 que de 65) par mon vote et… pace qu’en plus, quoi donc ? je milite. Vous vous rendez compte, ces vieux ?… Bon, c’est en plaisantant que je rédige ce commentaire ; ne le prenez pas au 1er degré !

  23. 28/08/2007 at 20:24 Bruno

    Juste une précision, pour Arad, suite à son rappel statistique sur le vote par tranches d’âge. Mon gars : je suis une double exception (plus près de 70 que de 65) par mon vote et… pace qu’en plus, quoi donc ? je milite. Vous vous rendez compte, ces vieux ?… Bon, c’est en plaisantant que je rédige ce commentaire ; ne le prenez pas au 1er degré !

  24. 29/08/2007 at 09:20 arad

    Bravo Bruno, moi aussi à 57 ans, j’ai distribué mes premiers tracts au
    printemps dernier.

  25. 29/08/2007 at 09:34 James

    Notons en passant que dans la campagne de Michèle les plus de 60 ans ont été clairement surreprésentés (permanence, tractage)! Pas seulement parce qu’ils ont plus de temps, mais aussi par un esprit de discipline et militantisme exceptionnel ! Cela aussi fait partie d’un parti vivant.
    Dommage pourtant que les problèmes des séniors ont été terriblement négligés dans la programmatique socialiste de la campagne présidentielle ce qui explique
    en partie le vote de ce groupe d’âge. Un erreur à ne pas répéter pendant la municipale à venir!

  26. 29/08/2007 at 09:34 James

    Notons en passant que dans la campagne de Michèle les plus de 60 ans ont été clairement surreprésentés (permanence, tractage)! Pas seulement parce qu’ils ont plus de temps, mais aussi par un esprit de discipline et militantisme exceptionnel ! Cela aussi fait partie d’un parti vivant.
    Dommage pourtant que les problèmes des séniors ont été terriblement négligés dans la programmatique socialiste de la campagne présidentielle ce qui explique
    en partie le vote de ce groupe d’âge. Un erreur à ne pas répéter pendant la municipale à venir!

  27. 29/08/2007 at 10:43 michele

    Non, amis, la vieille garde n’est pas toute rangée derrière la barrière UMP.. Ma voisine à Hossegor, "qui a toujours voté socialiste", a pris sa carte…à 90 ans ! De même, elle avait tenu à figurer dans mon comité de soutien.

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