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Moment heureux, malgré le nombre grandissant, je le reconnais, de destinataires : écrire des cartes de voeux. C’est pour moi une tradition d’y consacrer une partie des jours de noël et du premier de l’an, avec l’impression de leur donner tout leur sens.

En ce moment, devant ma table pointue de cartes et en fond sonore un oratorio de noël aux accents byzantins (Constantinescu, sur France musique, appelée par moi France muse’), j’ai l’impression de dire un mot à chacun de mes correspondants. Sans doute, ai-je plus de goût à écrire qu’à parler, du moins pour ce type de message et s’il s’agissait de téléphoner à chacun, je le vivrais comme une épreuve.

Dans la cheminée une énorme bûche, trouvée dans la cave de la maison et qui a certainement mon âge. Finir en bûche de noêl ne manque pas de gloire, pour une vieille bûche poussiéreuse, oubliée de tous, au milieu des bouteilles vides et des vieux cartons.

Vous l’avez compris : j’avais envie de vous souhaiter d’heureuses, plus encore de chaleureuses, fêtes de noël.

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