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Journée de très grand bleu que je vais inaugurer, après un tour d’ordi et un peu de remise en état, par une longue marche en bord d’océan, magnéto en mains.

La plage est encore presque déserte, déroulée comme un tapis sans fin devant les pas des marcheurs. Ici, littéralement, la vie est belle. Il n’y a pas de jours, pas d’heure, sans un spectacle nouveau. Aujourd’hui, le contraste entre cette plage dorée et chaude et ces hautes vagues de marée bretonne, bruyantes, violentes, désordonnées.

Cela me fait souvenir d’un très beau titre d’Han Suyin « Multiple splendeur ». Multiple et mobile splendeur, le spectacle de la mer, mélangeant les couleurs autant que les sentiments, la fraîcheur des vagues s’accomodant de leur force irrésistible, leurs dos arrondis et réguliers des courants souterrains et des lames profondes.

Je pars « faire le juif errant », comme on le disait quand j’étais petite. Si Dieu me prête voix, je vous raconterai.

Comments 3 commentaires

  1. 15/08/2007 at 10:54 M.V.

    Cette plage et son océan, c’est la liberté! Je marche avec vous.

  2. 15/08/2007 at 17:14 M.V.

    Personne ne parle cet après-m’? En attendant que Michèle nous raconte, je prends le courant, j’ai envie de vous dire:
    L’océan peut être un océan de mémoire. Allez découvrir la fabuleuse expo "Tout art est en exil" de l’Iranienne Choreh Feyzdjou, au C.A.P.C. (galerie Ferrère, jusqu’au 2/09).
    On pense à Louise Bourgeois (ses formes pantins), à l’Arte Povera (les matériaux grossiers), à d’autres, surtout à Christian Boltanski et ses immenses collections de photos et d’objets, fixant une histoire individuelle ou une histoire collective telle la shoa.
    J’ai été saisie par la proximité avec l’oeuvre de Joseph Beuys, et ,sans doute, parce que l’expo est similaire dans sa forme et son esprit, j’ai ressenti la même émotion profonde, que le jour oû j’ai visité la rétrospective sur Joseph Beuys, au musée de Darmstadt.
    L’oeuvre de Chohreh Feyzdjou est accessible à tous, elle parle d’universel et de tragique, et de comment il faut y faire avec la mort; c’est aussi l’histoire d’une personne très touchante.
    On dit qu’on ne tue pas l’esprit,à condition que vivent des créations comme celle-ci, grâce à l’Etat qui l’a acquise, grâce au C.A.P.C. qui la conserve.
    Le futur Maire de Bordeaux devra s’en souvenir.

  3. 15/08/2007 at 22:06 Colette

    Merci M.V., j’irai voir cette expo sous peu.

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