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Mais nous rendons-nous compte contre quoi nous nous battons ? La décadence de l’Europe, économique, industrielle, et bien au-delà. La décadence de l’Europe, c’est-à-dire la nôtre.

A l’extérieur, contre le terrorisme. Ce mot à plusieurs faces où se rejoignent toutes les formes d’intégrisme et de violence. Ce mot qui littéralement nous terrorise et qui, avec l’argent de la drogue, le fanatisme religieux et politique, brûle et détruit chaque parcelle de territoire où il s’implante.

Et j’entends parler ici d’élections, là de rancoeurs, ailleurs encore de petites manoeuvres pour de microscopiques pouvoirs. J’écoute les clameurs de petites haines de quartier, les déchaînements infimes de twitter, les pulsions vengeresses de tribuns de bars.

Il n’y a qu’un mot, qu’un objet : solidariser notre pays, donner envie de le porter, de faire effort, de dépasser le bout de son nez, toujours en avance je sais, mais justement, pourquoi pas ?

Je sais aussi : c’est ringard. Je sais aussi : ce sont peut-être les jeunes ringards, les nouveaux âgés de ma génération, qui vont trouver les mots, l’élan, le courage, pour dire.

 

 

 

Comments 3 commentaires

  1. 20/02/2013 at 09:33 floriane dutey

    Madame la Ministre,

    Votre combat pour les personnes agées est aussi celui de nombreux compatriotes dont je fais partie. Une mobilisation de 3 ans avec des administrations bornées me permettent aujourd hui de proposer une nouvelle alternative de logements . Il faut etre motivé et rien lacher je peux vous le dire !!!!!!!!!!

    Alors oui des solutions existent uniquement avec des privés puisque les caisses sont vident…..
    J aimerais rentrer en contact avec vous pour echanger .
    Merci de prendre ma demande en considération .

  2. 20/02/2013 at 22:20 Alain

    Moment churchillien que celui où l’on n’a à promettre ou à exiger que « du sang, de la sueur et des larmes ».

    Pourquoi pensé-je à une jambe qui, au moment où le chirurgien va l’amputer sans anesthésie, lui hurlerait son innocence en l’accusant de la couper pour la faire taire ? S’il lui expliquait qu’elle doit être sacrifiée pour sauver le reste du corps, que lui répondrait-elle ?

    – Ca me fait une belle jambe !

    De son point de vue, elle n’aurait pas tort.

    Je pense aussi à la réponse du prof de gym quand, adolescents, nous manquions d’ardeur pour exécuter des mouvements douloureux : « Si ça vous fait mal, c’est que ça vous fait du bien ! »

    Les incroyables difficultés de François Peillon dans sa juste cause des rythmes scolaires sont finalement peu de choses comparées à la refondation de la France, de l’Europe et du monde.

    Pour en revenir à la jambe condamnée, je demande seulement au chirurgien, avant de jouer de la tronçonneuse, de s’assurer vraiment, une dernière fois, qu’il s’agit bien de la bonne. Je ne donne pas cher sinon de celui qui, au final, devra annoncer joyeux à l’homme-tronc qu’il est guéri.

  3. 21/02/2013 at 14:49 francis

    le discours « nous sommes tous dans le même bateau, ceux qui critiquent ratiocinent et font couler la France » est plus facilement tenu quand on est au pouvoir que dans l’opposition !!
    il exige d’ être, pour les détenteurs du pouvoir, clairs et exemplaires…
    encore du chemin à parcourir….

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