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Je rentre d’une « double-matinée », hôpital d’abord (où je retourne), Conseil général en deuxième mi-temps. Je dis cela pour expliquer la brièveté de cette première analyse.

Les résultats de ce scrutin sont avant tout pour moi l’objet d’interrogations.

1 – Comment faire mieux percevoir l’impérieux besoin où nous sommes d’une pratique républicaine ferme ? Dans le désordre de notre société, dans les enjeux du monde, la République doit être l’épine dorsale de l’action politique et de la vie citoyenne. Cela a été le sens de notre dénonciation des manquements d’Alain Juppé à cette règle, lui qui pourtant s’attribue un destin national et devrait avoir une double obligation de rigueur. Les Bordelais l’ont compris, mais ne l’ont pas traduit en votes. Beaucoup se sont dits « puisque les dés sont à ce point pipés, pourquoi nous déplacer ? ».

C’est au demeurant une grosse responsabilité d’Alain Juppé d’avoir décrédibilisé ce scrutin municipal, pourtant le plus cher au coeur des citoyens. Jamais le taux d’abstention n’a été aussi fort dans une municipale à Bordeaux .

2 – Comment améliorer nos résultats ? Nous avons augmenté notre nombre de voix, gagné un siège mais nous n’avons pas contrecarré le bon pourcentage d’Alain Juppé. Donc comment progresser ?

Deux premières pistes de réflexion :

– consolider l’image du PS à Bordeaux. Pour cela un point décisif : bannir toute intervention publique tirant contre notre propre camp et condamner ceux qui en prennent le risque pour des intérêts qui leur sont personnels. Je plaide au PS pour la création d’un comité d’éthique susceptible de statuer sur ces interventions malencontreuses. Dans notre parti, comme dans notre pays, à Bordeaux comme ailleurs, personne ne se sauvera seul. Chaque pas fait en arrière pour le groupe fait reculer la position de chacun.

– être plus visibles dans nos prises de parole, dans nos actions. Je voudrais que chacun prenne en charge un sujet où il sait avoir de l’expertise, bosse les dossiers, en fasse le point dans nos réunions, s’exprime dans nos quotidiens. Je voudrais que nos sections s’ouvrent et reçoivent des experts extérieurs, organisent des rencontres et une fois encore en rendent compte dans les médias. Je vais casser les pieds à tout le monde : je crois qu’on ne travaille jamais assez.

Je suis déjà en retard pour repartir à l’hosto. Je le dis simplement : j’aimerais continuer à m’interroger, tellement j’en sens la nécessité pour nous tous. Les points que j’ai soulevé paraissent bien généraux. Ils ne sont pas sans rapport avec cette campagne.Il y en a bien d’autres. Nous ne ferons pas l’économie de la réflexion et de propositions.

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