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Le nouvel écologiste de Bordeaux a encore quelques légers progrès à faire, du moins dans le domaine de la botanique. Labourages et paturages ne sont pas donnés à tout le monde au premier coup de fourche. La semaine dernière, au conseil de quartier de St Michel, Alain Juppé voulant border tous publics afait une envolée écologique sur l’angélique des estuaires, valeureuse petite plante qu’il a décimé il y a quelques mois à l’occasion du nettoyage des berges pour je ne sais quelle fête à neuneu. Il a promis de planter largement cette plante protégée pour calmer tous ceux qui s’étaient émus de la voir disparaître (au premier desquels notre groupe).

Las, comme les cèpes, l’angélique de l’estuaire ne peut se planter ni se cultiver. Elle fait partie de ces plantes libertaires qui poussent où elles veulent quand elles veulent. Une espèce dont Alain Juppé n’est pas coutumier. D’autres affectionnent cette heureuse disposition, et c’est pour cela qu’elle fait partie des espèces botaniques protégées.

Nouvelle initiative, vendredi dernier à Meriadeck, dans le cadre de la semaine du développement durable. Pour pallier à minéralisation du centre ville, notre municipalité a fait le choix d’y planter des conifères, résistants entre les résistants. Sud-Ouest du 7 avril rend hommage à ce choix. Pelle en main, Alain Juppé a planté le premier d’entre eux : un gingko biloba, l’arbre aux cents écus dont les feuilles jaunes et cordiformes miroitent au soleil d’automne comme des pièces d’or…

Las encore, le Gingko est tout sauf un conifère. Passionnée des plantes et des arbres, je me propose volontiers auprès d’AJ pour un cours de rattrapage accéléré. Premier et de loin pour la communication tous azimuths, il a encore un peu à faire pour jardinage et bouturage.

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