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Election ce matin à l’Assemblée du Président du groupe Socialiste, Radical et Citoyen. Soit dit tout à fait entre nous : une matinée bien mal occupée.

Pourquoi : parce que nous avons mieux à faire qu’à présenter au public des rivalités de personne.

Résumé des épisodes précédents : lors de son élection, en début de législature (juin dernier), Jean Marc Ayrault s’était engagé à remettre son mandat de Président au vote chaque année.

Dans la proximité du congrès, cela ne paraissait pas un impératif, et pour ma part j’étais de ceux qui pensaient que nous pouvions remettre l’affaire après novembre. Chose promise, chose due, il a souhaité faire comme il avait annoncé.

En fin de semaine dernière, surprise, Arnaud Montebourg (actuel premier vice-Président) décide de présenter sa candidature. Frisson gourmand dans les médias : est-ce un signe d’avant-congrès, qui va voter quoi, qui invectivera qui…

Ce matin donc, foule des grands jours à la porte de la salle de réunion de notre groupe. Mur de caméras et de micros, les députés se demandaient s’ils n’étaient pas de trop…

Soit dit entre nous : comme nous aimerions cette foule quand l’un ou l’autre défend auprès du groupe son projet de loi ou quand on essaye d’approfondir les lois de bioéthique ou la législation du travail !

Présentation des motifs des deux candidats, tous les deux un peu coincés. Arnaud soutenant qu’il était porteur d’un renouvellement et de l’image d’un monde qui change, Jean-Marc exprimant qu’il voulait poursuivre le travail (intense) de cette année.

Résultat des courses : Jean Marc 120 voix, Arnaud 57.

La signification du vote est claire : pour les députés du groupe SRC, la partition est plus importante que le jeu des solistes, l’action en face de la politique gouvernementale plus urgente que le renouvellement des mandats.

Le vote n’a pas été celui de l’immobilisme ; je crois qu’il a marqué la volonté de la majorité de concentrer nos forces sur la poursuite du travail du groupe au cours de cette première année de législature, et de voir ce travail prioritairement porté à la connaissance des français.

Français qui, avec raison, attendent de nous que nous nous inscrivions dans les réalités que dans les rivalités.

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