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Bouleversée, désemparée et presque paralysée -alors que mon programme du jour était dense- de la meute de réactions à l’un des mes tweets :

« De tout petits cadavres ensevelis en hâte au milieu des pleurs. Est-ce que les Israeliens ne se souviennent pas ? #Gaza »

Immédiatement, plusieurs retweets, plusieurs mentions « favoris », des réponses calmes et solidaires. Et puis, après une heure, l’affirmation d’une twitta « l‘ex Ministre @micheledelaunay compare implicitement les Israeliens aux nazis ».

Explosion de haines diverses, qui n’ont à cette heure pas cessé. Ont-elles vraiment lu mon tweet ou seulement le commentaire, leurs auteurs ont-ils réfléchi, se sont-ils interrogés sur ce que la forme elliptique du tweet contenait ?

Les uns m’ont traité de nazie, un autre m’a entendue (il l’a affirmé) crier « mort aux juifs ». Un troisième a rangé notre Gouvernement comme ceux qui l’ont précédé parmi ces fomenteurs d’antisémitisme qui faisaient qu’un juif ne pouvait désormais plus se promener sans crainte dans nos rues.

D’autres au contraire ont assimilé juifs à nazis, Valls à un vendu, Hollande à un complice. Beaucoup se sont rassemblés pour déclarer que je ne connaissais rien à l’histoire, d’Israel pour beaucoup, de la Palestine pour le même nombre, de la Shoah ou de l’Allemagne pour les autres.. Un dernier, finalement assez positif m’a conseillé de me présenter au concours de Miss France, sous-entendant que je n’étais qu’une « blonde » parmi tant d’autres de cette congrégation.

Aurais-je dû compléter ma phrase ? J’adore twitter par son incitation à la brièveté, son côté formule latine, sans fioritures et sans bavure. Je l’ai fait au milieu de tant de commentaires (« est-ce que les Israeliens ne se souviennent pas qu’ils ont tant souffert ?« ), mais il était trop tard, plus personne n’écoutait que soi-même.

Comme dans une foule, un cri était parti, un mouvement de haine ou de panique, et tout le monde piétinait tout le monde.

J’en suis bouleversée, atterrée. La paix est loin devant tant de haine, de rancoeurs, d’impulsivités croisées et si peu de voix pondérées appelant, comme le fait notre Gouvernement à l’urgence d’un cessez- le-feu. Chaque mort, chaque exaction, chaque violence, d’un côté ou de l’autre, attise la haine, retarde la chance d’une conciliation, d’une paix, d’une communauté de vie dans ce territoire qui est aujourd’hui comme une enclume chauffée à blanc.

Je rêve d’un Gandhi israelien, qui entrainera derrière lui la conscience du monde. Pourquoi israelien ? Parce qu’Israel est militairement le plus fort donc le mieux à même de faire le pas décisif. Pourquoi n’ai-je pas écrit « juif » quand ce peuple de culture et d’intelligence est si bien à même de le produire ? Pour ne pas divertir le conflit de ses limites territoriales.

Pouquoi pas « palestinien » ? Pour la raison contraire d’ « israélien ». Pourquoi ni arabe, ni musulman ? Parce que ces mots sont multiples comme ceux qui s’en revendiquent et moi trop maigre en connaissance de cette complexité.

Je rêve d’un Gandhi. Trop tard, diront certains, colères et clameurs ont depuis trop longtemps envahi le ciel. Plus possible, diront d’autres, alors que d’autres conflits aussi dramatiques et sanglants ont envenimé les terres où il pourrait aller prêcher, porter la parole de paix et l’essence même des religions qui aujourd’hui font monter la violence à son comble (deux femmes lapidées en Syrie ces deux derniers jours..)

Aujourd’hui, le même jour exactement, est celui de l’anniversaire de la rafle du Vel d’hiv et de l’attentat de Stauffenberg contre Hitler. L’Histoire nous apprend que le pire et le meilleur se côtoient chaque jour.

Je souffre à la pensée de ces petits cadavres, qu’ils soient Palestiniens, Juifs, Syriens ou chrétiens d’Orient. Cette souffrance n’est pas émotion d’un instant, mais désir de mémoire et volonté d’avenir.

 

 

 

 

Comments 21 commentaires

  1. 20/07/2014 at 17:58 Michel LEPINAY

    Nous vivons une période ou chacun doit peser les mots qu’il emploie au trébuchet, pour éviter d’alimenter la spirale folle de la haine. Jours de Désespoir…
    https://michellepinay.blog.lemonde.fr/2014/07/19/jours-de-desespoir/

  2. 20/07/2014 at 18:43 Klaus Fuchs

    En effet, quiconque a suivi les tweets après la publication par Michèle d’une phrase à première vue simple, non polémique et expression d’un sentiment hautement personnel, a assisté à une vraie explosion de réactions marquées par une hostilité rarement rencontrée sur les réseaux. A la réflexion, tout cela montre que le « conflit israélo-palestinien » est un phénomène qui déclenche depuis des décennies , et qui déclenchera encore pendant des décennies les passions. Passions très différentes selon l' »appartenance » de ceux qui s’expriment: en premier lieu ceux qui sont aujourd’hui directement concernés, Israéliens et Palestiniens et leurs familles. Mais aussi tous ceux qui sont concernés, ou se sentent concernés, par l’Histoire qui les lie au présent: héritiers de la shoa, membres de la communauté juive ou musulmane par un réflexe de solidarité. Et finalement aussi tous ceux qui se sentent solidaires pour des raisons politiques ou humanistes avec les habitants de cette mini-région qui se trouve depuis presque sept décennies au centre de l’Histoire. Les origines malheureusement ratées de la création (ô combien nécessaire) de l’Etat d’Israël qui a privé d’un jour à l’autre la population qui l’habitait depuis une éternité de leur patrie et de leur terres. Ce n’était certainement pas prévu mais aucune solution n’avait été trouvée pour éviter le drame qui frappe depuis les Palestiniens dispersés sur les Etats voisins dans des conditions le plus souvent misérables. Et on ne voit guère comment ce drame, cette misère pourrait se terminer. Le recours à la violence, plusieurs guerres ont créé une situation psychologique de plus en plus inextricable. Les « faucons » ont au fur et à mesure écrasé la voix de la raison; les populations mêmes des deux parties sont ballottées par les décisions de leurs leaders et ne voient pas d’issue ce qui attise bien sûr la haine et l’appel aux solutions radicales: l’éradication de l’Etat d’Israel réclamée depuis les années Arafat a comme contre-partie le souhait d’en finir une fois pour toutes avec l’Hamas, voire les Palestiniens dans les terres de Eretz-Israel. Les tentatives diplomatiques des uns et des autres ont toutes échoués; la radicalisation anti-israélienne a déclenché comme une tache d’huile l’intoxication de toute la grande région habitée par les musulmans. Et s’est répandue dans les pays à forte immigration maghrébine. En parallèle on a assisté à la recrudescence d’un antisémitisme, jusque dans les milieux politiques, qu’on aurait cru révolu mais qui ne semble qu’à avoir attendu les événements de plus en plus répétés en relation avec le conflit israélo-palstiien pour prendre de la force. Ce qui ne pouvait que susciter une réaction psychologique dans la communauté juive: la sensibilité de tous les interlocuteurs d’appartenance « juive » (rarement juifs religieux!) auxquels j’ai parlé depuis mon arrivée en France en 1975, parfois de très grands amis, m’a montré à quel point ils sont susceptibles à toute trace d’antisémitisme, direct ou larvé. Les réactions hostiles (profondément injustes quand on connait Michèle, son histoire, ses actions et ses convictions) à son tweet s’expliquent par tout cela. J’espère toutefois que le calme et la réflexion raisonnable reviendront pour mettre fin à cet épisode.

  3. 20/07/2014 at 19:47 Marc Loraison

    je crains qu’il ne soit trop tard pour un Gandhi, qu’il s’appelle Shlomon, Rebecca, Ahmed ou Rachel. Je crains que les passions, comme vous dites, ne soient allées trop loin, que les religions aient outrepassé ce qui fait leur sens et leur grandeur.. Je ne vois plus la moindre solution et cela me désole et m’interroge jusqu’au fond meme du questionnement qui est : n’y a t il rien ni personne pour protéger ce bout de terre où plusieurs religions se sont données rendez vous ?

  4. 20/07/2014 at 23:24 Pascal Lafargue

    « De tout petits cadavres ensevelis en hâte au milieu des pleurs. Est-ce que les Israéliens ne se souviennent pas ? #Gaza »

    J’aurais pu écrire la même phrase, Chère Michèle.

    Tu as tout mon soutien pour ces attaques inacceptables. On n’aurait plus le droit de souffrir à la vue d’enfants jouant sur la plage et déchiquetés par les armes de l’Etat d’Israël ?

  5. 21/07/2014 at 11:24 alphonse

    C’est comme pour les « questions éthiques » (euthanasie, etc…), chère Madame.
    La philosophie, c’est l’action.

    On ne peut laisser, en particulier pour une ministre de la Majorité, priorité au doute indéfiniment. Au doute, ou au souvenir…

    Ces jours-ci, en France, on dirait que parce qu’il y a eu la rafle du Véld’Hiv, la parole officielle est anesthésiée par rapport à l’offensive israélienne sur Gaza…et d’une façon générale que l’Etat Laïc Français ne cesse de donner des gages successivement de tous côtés, comme des coups de goupillons, tantôt aux juifs, tantôt aux musulmans…et même(!) au catholiques…!

    Il faut recommander à tous l’interview dans le Nobs de Zeev Sternhell, le grand historien israélien, spécialiste du fascisme en France…qui laisse entendre – à part que René Rémond ne réserve que 7 pages à Vichy comme un détail dans son histoire de la droite réactionnaire en France – que la droite israëlienne est porteuse d’un désastre sans nom..!

    Jean Jaurès se plaisait, paraît-il, à rapporter ce mot de Michelet: « Si tous les êtres, et les gens humbles, n’entrent pas dans la Cité, je reste dehors »
    (je lis, pour me parfaire, en ce moment, le « Jaurès » de Laurent Lasnes (édit.du Rocher, Monaco!, dépôt légal mai 2014)

    On serait bien curieux de savoir quelle eût été la position d’un Jaurès, non seulement déjà quant à la création de l’Etat d’Israël (« ô combien nécessaire »?? vraiment cher Monsieur Fuchs?! – et il paraît que Jaurès n’hésitait pas à dire « messieurs » même aux camarades!)
    …..mais aussi quelle eût été la position d’un Jaurès sur toutes les occasions manquées par cet Israël, depuis 1948, pour réellement proposer une démocratie réelle et entière aux populations chez lesquelles Il s’était « invité » avec la bénédiction de la « communauté internationale » de l’époque, – démocratie que les pères sionistes avaient toujours promise.

    Alors, aujourd’hui plus que jamais, que la laïcité se contente de faire respecter la liberté d’opinion, tolérer les religions et qu’elle les renvoie à elles-mêmes (quitte à les « poursuivre ») quant à leurs responsabilités civiques…

    Et que la France dise une bonne fois clairement à Israël: NON, en voilà ASSEZ!

  6. 21/07/2014 at 16:49 Louis

    Est-ce que le spectacle de petits cadavres ensevelis en hâte au milieu des pleurs, devrait inciter l’état d’Israël à recevoir sans broncher une pluie de missiles ?

  7. 21/07/2014 at 22:02 Louis

    Non Alphonse. Il faut que Hollande fasse ce qu’il n’a pas pu faire en Syrie : envoyer nos Rafales bombarder Tsahal !

  8. 22/07/2014 at 09:29 Buchner

    Les israëliens et les juifs en ont assez d’être montrés du doigt continuellement. Ils ne sont ni meilleurs ni pire que les autres. Ni meilleurs ni pire que leurs voisins syriens ou irakiens ou lybiens dont les populations martyrisés n’attirent pas la compassion des politiciens et des foules en général.
    Ils ne sont pas meilleurs ou pire que les français qui laissent s’accomplir sous leurs yeux un massacre et un nettoyage ethnique en Centrafrique. Je suis sur qu’il y avait aussi beaucoup de petits enfants là-bas.
    Quant aux leçons apprises au cours de la Shoah, il est évident que les plaies sont encore ouvertes pour beaucoup qui ont été élevés par les survivants. Faire des effets oratoires avec cela n’est pas très digne. Sinon, personnellement, parmi les leçons que j’ai retenu, il y a « éviter de faire confiance aux faux amis franchouillards, ils pourraient vous livrer aux allemands ».

  9. 22/07/2014 at 11:57 alphonse

    Il faudrait donc s’aligner sur l’exagération et les disproportions du pire..?!

     » Dans une époque tourmentée où les hommes du parti de la guerre avancent encore masqués dans les chancelleries européennes et où quelques teigneux agitent la rue, le poing guerrier et le regard empourpré par l’instinct bestial et le désir de se foutre-sur-la-gueule, l’idéal de paix est furieusement cerné par les spasmes de la violence. A la bonne franquette de la Belle-Epoque, c’est comme si les hommes jouaient dans un vaudeville avant qu’une succession d’événements ne les fasse basculer dans une tragédie.
    Chose étrange que la vie et la mort, comme si tout cela était trop considérable pour les petits hommes. »
    (p.152 du livre sur Jaurès que j’ai cité ci-dessus)

    Quelle actualité dans cette peinture des seules quelques semaines qui ont précédé l’assassinat bien prémédité par les plus brillants esprits français. Avait-on donc tellement peur que « notre Jean » finisse par combler le « pénurie de sacré » contre lequel grognaient Péguy, Baudelaire ou Verlaine ? En faisant advenir la transcendance, sur toute religion, d’une république vraiment démocratique
    « allant répétant que « la République est incomplète sans le socialisme » mais que le socialisme est impuissant sans la République », ajoutant que la « res publica » (bien commun) ajoutée à la souveraineté du peuple est ce qui lie vraiment la démocratie à la République.

    Mais sans doute FALLAIT-il encore deux guerres franco-allemandes mondialisées et leurs avatars jusqu’à aujourd’hui, pour que, SPIRITUELLEMENT du moins, on finisse par compléter cette algèbre républicaine par la condamnation définitive de l’imbécilité des nationalismes, tellement bien cultivée par les religions.

    Vous cherchez un Ghandi, Madame?
    Vous aviez Jaurès… et il se laisse récupérer par…Sarkozy….et par Lepen….

  10. 22/07/2014 at 18:22 Klaus Fuchs

    @ Buchner
    « Les » juifs, « les » Palestiniens: il serait en effet idiot de mettre tous « les » dans le même sac. Mais s’agissant de ces deux peuples (je transforme déjà « juifs » en « Israéliens »): le problème c’est les fanatiques dans les deux camps, les « faucons », qui attisent les tensions et les haines et qui refusent toute solution raisonnable. Là où « compromis =compromission », on n’arrivera jamais à une solution. Trop de sang a semble-t-il été versé, des deux côtés (je refuse de calculer la ratio!) pour que les sentiments, la « mémoire » chez les « faucons » ne l’emportent sur la raison.

  11. 22/07/2014 at 21:51 fan club

     » L’histoire ne repasse pas les plats « , hélas on se croirait presque revenu en 39-45
    avons nous donc si peu de mémoire ?
    Les victimes de cette guerre doivent se retourner dans leur tombe

    P.S vous allez vous présenter au concours Miss France ?

  12. 22/07/2014 at 23:28 Bertrand BLOCH

    Madame la Députée, chère Michèle,

    En soutien à ton intervention, ci-joint copie due deux commentaire que j’ai mis sur mon compte Facebook dont un à la suite à la suite d’un article de Jacques ATTALI (qui ne passe pas pour un antisémite notoire) et qui me semble malheureusement très réaliste

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    De Bertrand BLOCH : Bien dérisoire, mais ancré malgré tout profondément dans mon histoire personnelle et familiale passée et présente, je voudrais simplement redire içi combien la violence actuelle du gouvernement israélien contre les palestiniens me transperce et me paraît inacceptable et contribue à nourrir les haines.Les roquettes et les buts de guerre des extrémistes palestiniens sont inacceptables . Elles ne justifient cependant en rien la négation année après année par Israël des droits des palestiniens, la violence contre les populations civiles, la disparition même d une vision d un projet à deux états. Quelles voix sauront faire valoir à nouveau en Israel qu’ une paix respectueuse des droits des palestiniens est la solution et non pas le problème ?

    GEOPOLITIQUE DU CONCRET : Le Réalisme de la paix : Les extrémistes en Israel et en Palestine et leurs fidèles soutiens dans notre pays font tout depuis des années pour déconsidérer ceux qui, d’un bord ou l’autre considèrent que la paix est le seul avenir soutenable pour ces deux pays. Une paix programmée, respectueuse de la sécurité et des aspirations des palestiniens et des israéliens. Les tenants du « Camp de la Paix » sont considérés comme des rénégats ou au mieux comme de doux utopistes qui ne comprennent rien aux réalités de la région. Dans cet article Jacques ATTALI présente une vision sombre mais me semble-t-il malheureusement très réaliste de la situation future de la région si ce camp de la paix ne reprend pas le dessus, ce qui n’est pas gagné. Que pouvons nous faire aujourd’hui , Europe, Politiques, Citoyens pour inverser cette spirale mortifère ?
    ______________________________________________________________
    La dernière chance d’Israël et de la Palestine

    Paru dans L’Express | Publié dans Géopolitique – 14 juillet 2014 | Réagir

    Encore une fois, un conflit éclate entre Israël et l’un de ses voisins ; cette fois, comme en 2008, contre le Hamas, qui gouverne encore à Gaza.

    L’engrenage semble inexorable. L’assassinat de 3 jeunes israéliens. Le meurtre abominable d’un jeune palestinien. Des missiles lancés de Gaza par le Hamas sur les villes israéliennes et sur l’aéroport international, pour l’instant sans provoquer de catastrophe, en raison de l’extraordinaire efficacité des missiles antimissiles israéliens. Et des bombardements israéliens meurtriers sur Gaza pour mettre fin aux envois de missiles.

    On voit bien où conduit cet engrenage : des milliers de victimes de la cote palestinienne, ce qui affaiblira le Fatah, accusé de « collaboration » avec Israël. D’autres victimes, du côté israélien, ce qui y nourrira un désir de vengeance.

    Dans les deux pays, des gouvernants de plus en plus faibles.

    En Palestine, un discrédit de tous les dirigeants ; au point que, si des élections y avaient lieu maintenant, le Hamas gagnerait en Cisjordanie et le Fatah à Gaza, laissant le pays, ou ce qui en tient lieu, totalement ingouvernable.

    En Israël, une coalition branlante entre les extrémistes de M. Libermann et ceux de M. Netanyahou, en perte de vitesse. Tandis que le président Peres s’apprête à quitter la présidence.

    A cote, une Egypte à peine convalescente et qui combat autant les Frères musulmans chez elle que le Hamas à Gaza. Un Liban paralysé par le Hezbollah, c’est à dire par l’Iran. Une Syrie martyre, dont le tyran, comme ses ennemis, soutiennent le Hamas. Un Irak en pleine déliquescence où émergent deux nouveaux Etats. L’un kurde et pacifique ; l’autre, islamique et sunnite, fer de lance d’une guerre de religions entre les deux branches de l’islam.

    Face à cela, aucune grande puissance n’est à l’aise.

    Les Etats Unis, qui se retrouvent alliés de l’Iran contre les terroristes sunnites, ont timidement proposé un arbitrage, dont personne n’a voulu. La France, qui est tiraillée entre la position traditionnellement pro-palestinienne du Quai d’Orsay et celle, beaucoup plus équilibrée, de la classe politique française, gauche et droite confondues. Une Europe sans direction. Une Russie et une Chine obsédées par le souci de ne pas nourrir les extrémismes islamiques à leurs propres marges.

    Si cette situation perdure, les Arabes, les Turcs, les Perses, presque tous musulmans, sunnites et chiites, se réconcilieront bientôt sur le dos d’Israël, pour éviter de laisser le conflit israélo-palestinien nourrir la grogne chez eux. Et ils renonceront à la revendication de la création d’un Etat palestinien, constatant que la colonisation et le messianisme israéliens le rendent chaque jour moins viable. Ils réclameront un Etat unique et binational.

    Ce sera alors la fin programmée de l’Etat d’Israël. Certains y accepteront l’Etat unique, convaincus d’y dominer ou d’en expulser les Arabes. D’autres verront le piège qui transformerait Israël en une nouvelle Afrique du Sud, vite mise au ban des nations. Avant de perdre son identité, par le jeu de la démographie et de la démocratie.

    Il reste donc très peu de temps à Israël pour oser favoriser la création d’un Etat palestinien viable, à côté de lui. Et de lui fournir les moyens de son développement, sans pour autant baisser la garde face au danger terroriste. Comme le veut la grande majorité des Israéliens.

    Il reste très peu de temps aux pays arabes, croulant sous leurs réserves de dollars, pour fournir à Gaza les moyens de devenir une magnifique destination touristique méditerranéenne.

    Il reste encore moins de temps aux autres nations pour créer les conditions d’une solution à ce problème, qui nourrit toutes les violences. Nous ne devons pas rester de simples spectateurs de ce conflit.

    En particulier, la France, où des communautés juives et arabes pourraient prendre parti et y puiser des sources de division, doit parler haut et fort. Et donner l’exemple de la réussite du vivre ensemble.

    j@attali.com

  13. 23/07/2014 at 01:41 Rebecca

    Bouleversée, désemparée et presque paralysée quand j’ai lu votre tweet.
    En pleine commémoration de la rafle du Vel d’Hiv, en pleine confusion submergeant les événements qui bouleversent la France pendant les manifs de soutien au peuple palestinien.
    Entre ceux qui vous traitent de nazie, ceux qui usent et abusent d’invectives sur notre gouvernement que je trouve particulièrement digne et que je salue au passage (particulièrement Mr Valls), ceux qui parlent de « nuit de cristal » en croyant défendre le peuple d’Israël et qui induisent dramatiquement la confusion des genres et votre tweet, oui, votre tweet qui a provoqué exactement la même chose.
    « est-ce que les Israeliens ne se souviennent pas qu’ils ont tant souffert ? »
    Car que croyez vous ? Les images incessantes de la catastrophe et des morts gazaouis que l’on reçoit en boucle dans tous les supports d’info nous laisseraient insensibles ?
    Je ne suis pas comme vous. Je n’aime pas les tweets, ni les déferlantes des réseaux sociaux où l’on trouve de tout, dans un même brouhaha, parfois utile peut-être, souvent violent, malhonnête, digne de traficotages intellectuel en tous genres, et beaucoup de la libération de la haine. (Mais nous devons vivre avec notre temps !…) Voilà le drame.
    Compléter votre phrase ? Mais elle est claire votre phrase :
    « est-ce que les Israeliens ne se souviennent pas qu’ils ont tant souffert ? »
    Elle est ce que vous dénoncez vous même : l’expression de votre impulsivité. Sans vous connaître, j’ai voulu entendre l’expression de votre impulsivité si compréhensible devant l’horreur. L’expression de votre désir de Paix légitime.Preuve, s’il en fallait, que je n’écoutais pas que moi-même. Mais il montre encore et encore l’aveuglement, la confusion qui nous frappe tous dès lors que la révolte devant l’enfant mort nous atteinds.
    Alors pour le coup j’ai essayé d’utiliser se sacré tweet pour vous interpeller. Et plusieurs fois.Vous par ce que vous êtes de ceux que j’ai élus et que je soutien toujours. Parce que je suis fille de déportés. Parce que j’ai signé l’appel de JCall. Parce que j’ai mal à la vue d’enfants morts. Parce que j’y suis passée. Parce que vous êtes une représentante d’une gauche à laquelle j’appartiens. Parce qu’aujourd’hui, pour une fois j’affirme qu’Israël doit se défendre même si la seule solution au problème réside dans la Paix !
    Pourtant votre tweet, il montre encore et encore l’aveuglement, la confusion qui nous frappe tous dès lors que la révolte devant l’enfant mort nous atteinds.
    Si Israël était le plus fort alors il n’y aurait pas eu 2000 roquettes balancées sur des villes israéliennes. Le Hamas aurait été contraint de se plier aux divers cessez le feu qui leur ont été offerts, les gazaouis auraient construits leurs écoles, hôpitaux, service publiques, développé leurs économie au lieu de quoi 12000 millionnaires vivent à leurs dépends et non de moindre : leurs propres responsables politques du Hamas.
    Avez-vous lu l’article d’OLJ qui détaille fort bien l’ensemble des milices, armées djihadistes qui « oeuvrent » à Gaza ?
    Pendant que M.Abbas dénonce lui-même sur des chaînes arabes cette ignominie. Et que faites vous de tous les morts entre eux dans les années d’éclatement Fatah-Hamas ?
    « est-ce que les Israeliens ne se souviennent pas qu’ils ont tant souffert ? »
    Lorsque que vous dites « israéliens » vous dites juif. Car tous les israéliens ne sont pas juifs. Vous oubliez les chrétiens, les arabes, et tous les autres.Tous citoyens israéliens. Vous dites juifs car tous ces citoyens non juifs ne sont pas issus de la Shoah à laquelle vous faites référence dans votre phrase.
    Quand aux juifs, à votre avis, pourquoi sont-ils en Israël ?
    Les mots sont multiples ? mais leur sens est clair. Votre tweet aurait pu être: « Je souffre à la pensée de ces petits cadavres, qu’ils soient Palestiniens, Juifs, Syriens ou chrétiens d’Orient » ou  » Je souffre à la pensée de ces petits cadavres Palestiniens « . Nous souffrons tous à la pensée de ces petits cadavres que nous n’avons pas voulu !
    Moi, française et juive je ne veux pas de petits cadavres. Nous nous souvenons de nos petits cadavres. Et je ne suis pas susceptible à toute trace d’antisémitisme. J’en suis héritière. Et par conséquent responsable !
    Alors oui je participe à votre désarrois comme vous avez participé au mien. Clairement je n’aurais pas pu écrire la même phrase que vous. Bêtement j’ai la mémoire de cadavres dans les si nombreux attentas qu’Israël et tant d’autres ont eu a souffrir. Incroyablement je suis laïque et pis, confidence pour confidence, incroyante !
    Il n’y aura pas un Gandhi, comme il n’y aura pas de Messie. Il n’ y aura que des hommes qui devront construire pas à pas le socle d’une Paix durable dans les respect intégral des peuples à la condition que les fanatiques soient désarmés et que notre naïveté ne devienne pas la maîtresse unique de notre pensée.Ailleurs Syrie,Irak,Centrafrique….ce sera par le bruit des armes et ce sera pour longtemps.L’aurons-nous, l’avons nous choisi ?
    Mais de grâce » l’asymétrie » du conflit auquel vous nous conviez par votre phrase ne peut ni ne doit nous conduire à s’excuser de ne pas mourir en plus grand nombre. Ne peut ni ne doit demander à tout un pays de recevoir sur la tête des centaines de patates chaudes sans broncher. La confusions par les sentiments ne peut ni ne doit nous conduire à offrir les grands boulevards aux patibulaires.
    Bien à vous.

  14. 23/07/2014 at 10:06 Bertrand BLOCH

    Madame la députée, chère Michèle
    En soutien à ton blog, ci joint article de J Attali (qui n’est pas connu pour etre un antisémite primaire) ainsi que mon commentaire posté hier sur Facebook

    Amitiés à toi

    Bertrand BLOCH

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    GEOPOLITIQUE DU CONCRET : Le réalisme de la paix : Les extrémistes en Israel et en Palestine et leurs fidèles soutiens dans notre pays font tout depuis des années pour déconsidérer ceux qui, d’un bord ou l’autre considèrent que la paix est le seul avenir soutenable pour ces deux pays. Une paix programmée, respectueuse de la sécurité et des aspirations des palestiniens et des israéliens. Les tenants du « Camp de la Paix » sont considérés comme des rénégats ou au mieux comme de doux utopistes qui ne comprennent rien aux réalités de la région. Dans cet article Jacques ATTALI présente une vision sombre mais me semble-t-il malheureusement très réaliste de la situation future de la région si ce camp de la paix ne reprend pas le dessus, ce qui n’est pas gagné. Que pouvons nous faire aujourd’hui , Europe, Politiques, Citoyens pour inverser cette spirale mortifère ? La dernière chance d’Israël et de la Palestine
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    ARTICLE J. ATTALI

    Paru dans L’Express | Publié dans Géopolitique – 14 juillet 2014 | Réagir

    Encore une fois, un conflit éclate entre Israël et l’un de ses voisins ; cette fois, comme en 2008, contre le Hamas, qui gouverne encore à Gaza.

    L’engrenage semble inexorable. L’assassinat de 3 jeunes israéliens. Le meurtre abominable d’un jeune palestinien. Des missiles lancés de Gaza par le Hamas sur les villes israéliennes et sur l’aéroport international, pour l’instant sans provoquer de catastrophe, en raison de l’extraordinaire efficacité des missiles antimissiles israéliens. Et des bombardements israéliens meurtriers sur Gaza pour mettre fin aux envois de missiles.

    On voit bien où conduit cet engrenage : des milliers de victimes de la cote palestinienne, ce qui affaiblira le Fatah, accusé de « collaboration » avec Israël. D’autres victimes, du côté israélien, ce qui y nourrira un désir de vengeance.

    Dans les deux pays, des gouvernants de plus en plus faibles.

    En Palestine, un discrédit de tous les dirigeants ; au point que, si des élections y avaient lieu maintenant, le Hamas gagnerait en Cisjordanie et le Fatah à Gaza, laissant le pays, ou ce qui en tient lieu, totalement ingouvernable.

    En Israël, une coalition branlante entre les extrémistes de M. Libermann et ceux de M. Netanyahou, en perte de vitesse. Tandis que le président Peres s’apprête à quitter la présidence.

    A cote, une Egypte à peine convalescente et qui combat autant les Frères musulmans chez elle que le Hamas à Gaza. Un Liban paralysé par le Hezbollah, c’est à dire par l’Iran. Une Syrie martyre, dont le tyran, comme ses ennemis, soutiennent le Hamas. Un Irak en pleine déliquescence où émergent deux nouveaux Etats. L’un kurde et pacifique ; l’autre, islamique et sunnite, fer de lance d’une guerre de religions entre les deux branches de l’islam.

    Face à cela, aucune grande puissance n’est à l’aise.

    Les Etats Unis, qui se retrouvent alliés de l’Iran contre les terroristes sunnites, ont timidement proposé un arbitrage, dont personne n’a voulu. La France, qui est tiraillée entre la position traditionnellement pro-palestinienne du Quai d’Orsay et celle, beaucoup plus équilibrée, de la classe politique française, gauche et droite confondues. Une Europe sans direction. Une Russie et une Chine obsédées par le souci de ne pas nourrir les extrémismes islamiques à leurs propres marges.

    Si cette situation perdure, les Arabes, les Turcs, les Perses, presque tous musulmans, sunnites et chiites, se réconcilieront bientôt sur le dos d’Israël, pour éviter de laisser le conflit israélo-palestinien nourrir la grogne chez eux. Et ils renonceront à la revendication de la création d’un Etat palestinien, constatant que la colonisation et le messianisme israéliens le rendent chaque jour moins viable. Ils réclameront un Etat unique et binational.

    Ce sera alors la fin programmée de l’Etat d’Israël. Certains y accepteront l’Etat unique, convaincus d’y dominer ou d’en expulser les Arabes. D’autres verront le piège qui transformerait Israël en une nouvelle Afrique du Sud, vite mise au ban des nations. Avant de perdre son identité, par le jeu de la démographie et de la démocratie.

    Il reste donc très peu de temps à Israël pour oser favoriser la création d’un Etat palestinien viable, à côté de lui. Et de lui fournir les moyens de son développement, sans pour autant baisser la garde face au danger terroriste. Comme le veut la grande majorité des Israéliens.

    Il reste très peu de temps aux pays arabes, croulant sous leurs réserves de dollars, pour fournir à Gaza les moyens de devenir une magnifique destination touristique méditerranéenne.

    Il reste encore moins de temps aux autres nations pour créer les conditions d’une solution à ce problème, qui nourrit toutes les violences. Nous ne devons pas rester de simples spectateurs de ce conflit.

    En particulier, la France, où des communautés juives et arabes pourraient prendre parti et y puiser des sources de division, doit parler haut et fort. Et donner l’exemple de la réussite du vivre ensemble.

  15. 24/07/2014 at 11:14 alphonse

    Nos brillants sociaux-démocrates d’aujourd’hui, à gauche comme à droite, pratiquent donc la « real politic » et la « real diplomatie »…

    Quelle formidable démonstration, encore, avec les baragouinages officiels – particulièrement français, hélas!- opposés au gangstérisme et la totale déconsidération des gens qui est à l’origine et au traitement des suites de l’abattage du charter de la Malaysian Airlines au-dessus des zones « libertaires » de l’Ukraine…

    Mais aussi bien sur Gazza…
    Hier MR Fabius résumait son équation: « là-bas, le cessez-le-feu; ici, la République »

    Pourquoi pas la République partout?!

    Et vous pouvez reprendre les éléments d’analyse de toutes part: ceux de Rebecca qui souligne la très grande variété culturelle, religieuses, ethnique même (si ce mot est encore autorisé, en France?…) des populations de la Palestine (relire, svp sur le net « wikipedia.org/wiki/Palestine »,
    mas aussi bien ceux de J.Attali expliquant l’URGENCE (pour Israël!) d’une paix durable…

    …et si vous y ajoutez qu’en fait, la quasi totalité de la classe politique israëlienne est quasi viscéralement, irrémédiablement allergique à la création, non pas à ses côtés, mais en son SEIN, d’un ETAT palestinien proprement dit, donc d’une autre souveraineté que la sienne
    « en Palestine » et sur les « lieux saints de Jerusalem »….

    on peut, minoritairement, certes, mais avec beaucoup plus de possibilités d’avenir,
    ENVISAGER la création non pas de 2 Etats, mais d’UNE république palestinienne organisant en état de droit la coexistence de TOUS les peuples dans cette aire géographique dont l’identité est attestée depuis Hérodote.

    Je suis persuadé que si l’ensemble de la communauté internationale, – après avoir fait preuve dans cet espace des pires expressions de ses tristes manoeuvres nationalistes -, poussait l’idée d’UN SEUL ETAT, offrant les meilleures garanties de respect des minorités, aux « israëliens et aux « palestiniens », on irait vers un horizon beaucoup plus ouvert.

    Idée saugrenue..?…opération KAMIKASE…?
    On utilise beaucoup ce terme kamikaze …en Belgique, ces temps-ci: c’est que, au vu du résultat des dernières élections dans ce bon royaume, c’est normalement la NVA (séparatiste!) au Nord et le PS au Sud qui devraient s’arranger pour gouverner la Belgique.
    Logique, – défendue par la patron des patrons flamands,d’ailleurs, mais déjà en soi, assez…surréaliste!
    Mais il se fait que ce sont les battus du Nord (chrétiens démocrates+livéraux) alliés à la Nva séparatiste, du Nord aussi donc, qui s’apprêtent à gouverner avec le seul MR (libéraux francophones) pour représenter le Sud…MR ayant répété dans toutes les langues au cours de la campagne…(bon, cela pour l’anecdote!).
    Coalition parfaitment de droite, donc, qui

  16. 24/07/2014 at 11:24 alphonse

    aurait fait promettre à aux séparatistes du Nord, de ne plus l’être…!!!

    Noter que de profondes réflexions continuent, au Sud belge, parmi les exclus de la coalition fédérale en gestation (qui ont exclu le MR à tous les niveaux de gouvernement régionaux!) …..pour savoir s’il n’ont pas manqué le train de l’Histoire!
    Train (du confédéralisme, donc) que le tout jeune roi lui-même, – dont la lignée a pu être épargnée par le vaste mouvement républicain occidental! – ne dédaignerait pas de prendre.

  17. 28/07/2014 at 17:42 sylvie

     » soyons unis, soyons forts…  »
    mais je suis tout à fait d’accord pour vous soutenir pour le concours Miss France ! Quand commence t’on ?
    Scherz bien sûr

    A la rubrique  » blonde  » – pour la détente en cette période de catastrophes et de tensions – : une blonde sort de chez son médecin et ne se souvient plus de ce qu’il lui a dit. Elle revient chez lui  » Docteur je ne me rappelle plus de ce que vous m’avez dit, capricorne ou verseau ?  »
     » Je vous ai dit cancer « 

  18. 28/07/2014 at 19:56 alphonse

    Cancer ou pas cancer….il faut INNOVER.

    L’union fait la force dit-on en Belgique. Même en morceaux…Mais agir, en ne cessant de douter.

    Accueillir les chrétiens d’Irak…(doit bien y avoir des gentils plus près de chez eux, non? et puis, c’est reconnaître de facto l’EIIL……)..?!

    Mais pourquoi pas les gazaouis, alors..??

  19. 31/07/2014 at 21:02 alphonse

    Je profite de la St Alphonse…pour souhaiter de bonnes vacances à notre valeureux gouvernement.

    Et plein succès à celles, très actives, de son homologue israëlien, – faut-il croire -, puisque la parfaite finition de son opération chirurgicale sur Gaza est -faut-il croire- ce qui peut arriver de mieux pour notre Dette, pour notre Croissance, nos Emplois et même notre Transition énergétique.

    Sinon, ça se saurait…

  20. 01/08/2014 at 19:05 fan club

    … je ne fume pas mais je bois… vos paroles
    c’est grave Docteur ?

  21. 03/08/2014 at 17:36 alphonse

    C’est grave, en effet, Docteur!

    texto:
    «  » » » » » » » » »Je rêve d’un Gandhi israelien, qui entrainera derrière lui la conscience du monde. Pourquoi israelien ? Parce qu’Israel est militairement le plus fort donc le mieux à même de faire le pas décisif. Pourquoi n’ai-je pas écrit « juif » quand ce peuple de culture et d’intelligence est si bien à même de le produire ? Pour ne pas divertir le conflit de ses limites territoriales.

    Pouquoi pas « palestinien » ? Pour la raison contraire d’ « israélien ». Pourquoi ni arabe, ni musulman ? Parce que ces mots sont multiples comme ceux qui s’en revendiquent et moi trop maigre en connaissance de cette complexité. » » » » » » » » » » » » »

    Je n’avais pas bien lu, encore.
    Mais je rêve..!
    Ou quoi?!

    …la conscience du monde, emmenée par la puissance militaire….!

    Je réduis?…Je disproportionne…?…Je mélange..?!
    Et le tocsin..!..resonnant le début de la « der des der » à tous les clochers français!

    Je rêve ou quoi?!

    …la conscience du monde, emmenée par la puissance militaire….!
    C’est pourtant le sens de fond de tous les communiqués officiels de la communauté internationale, y compris la française.
    Et rendez tout de suite le soldat Hadar Goldin..!!!
    Et (re)-appelssssss au cessez-le-feu..!
    Le côté du plus fort.

    Le plus faible n’aurait que le génie…d’exister.

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