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Combien d’années nouvelles ai-je déjà salué, mon stylo dans la main, souhaitant que l’écriture, une année encore, ne me quitte pas tout à fait ?

Mais cette année (nous sommes encore en 2020), c’est bien sa fin que nous sommes nombreux à saluer. Pandémie, morts en série, crises diverses, l’année 20/20 n’a pas répondu aux pouvoirs particuliers qu’on voulait bien lui attribuer. Mon souhait demeurera le même et j’espère lui préparer le terrain en retrouvant mon blog, jamais totalement abandonné mais si souvent, si longtemps délaissé.

Les blogs ont presque tous disparus. Il ont pourtant mille avantages, dont celui de ne pas dépendre des Gafa(s). Ce sont aujourd’hui des chemins de traverse, où tels le petit poucet, les plus résistants sèment des cailloux blancs. Pour quoi, pour qui, pour le plaisir de marcher encore et d’en prendre conscience.

Temps gris, humide et froid, rien ne dispose à d’autres marches. Bordeaux, au delà des fenêtres, garde le silence du confinement. Mon chien me rejoint sur le lit sans que je sache jamais de quoi il est conscient. Il est là, important, conciliant, silencieux lui aussi, sans inquiétude, ni certitude, il respire, il attend, il entend, le temps qui passe.

C’est sur un autre chien que je voudrais écrire : un chien abandonné deux fois : la première par la mort de celle que je ne sais pas nommer : propriétaire, maîtresse, rien n’est probablement juste. La seconde est la narratrice, qui l’a elle aussi abandonnée, mais parce qu’au contraire elle avait sa vie à faire. L’histoire est si triste, si culpabilisante, que je répugne chaque fois à la poursuivre.

Ce « post », je dis plus volontiers le « billet » est le 3825ème ; pourtant il est comme un brouillon, sans objet véritable sinon celui d’exister et de donner signe. Puisse-t-il être le premier d’un chapitre nouveau.

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